The Legend of Zelda: Majora's Mask par Hameçon
Le Zelda le plus sombre et le plus étrange de la série. C'est pas super beau (les géants sont même carrément moches), les musiques sont parfois sinistres, les situations déprimantes... et pourtant, il y a une véritable grâce qui s'échappe de ce jeu. La fatalité des personnages devant la fin du monde est touchante. Le jeu aborde les thématiques du deuil de façon assez subtile. Enfin, en revivant sempiternellement les trois mêmes jours, Link (et le joueur par la même occasion) finit malgré lui par s'attacher à ces personnages qu'il rencontre et qui dans tous les autres Zelda ne font que partie du décor. Une quête annexe vraiment mignonne conduit à réunir deux amoureux séparés par une malédiction. À la fin on obtient un nouveau masque. Et on verse une petite larme.