Sans doute les mots n'ont-ils pas la puissance de décrire l'ambiance. Car pour moi, Majora's Mask, c'est ce qu'il y a derrière l'écran. Ce sont ces musiques, ces tons, ces personnages, et, surtout, cette Lune. Angoissant, oppressant, accablant, étouffant. Le ciel s'abat sur le joueur dès les premiers instants du jeu.
On pourrait d'abord le trouver complexe, austère et donc peu accessible. Mais c'est justement une autre preuve de sa réussite. Majora's Mask est en réalité une œuvre d'une ingéniosité fabuleuse, au game concept absolument génialissime (jouant avec les concepts d'aller et de retour dans le temps), élevant sans mal Aonuma au rang du concepteur phare de la série, S. Miyamoto. Évidemment, prouesses musicales et artistiques viennent achever ce tableau unique qui constitue l'un des tout meilleurs jeu vidéo à mon sens.
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