Malgré les apparences, la saga fait peau neuve à travers cet opus. On aurait pu s'attendre à une redit bas de gamme de The Wind Waker : le jeu se veut être une suite de l'épisode game cube donc il en reprend logiquement l'univers et la direction artistique, mais ce sont les seuls points communs entre les deux opus.


Phantom hourglass opte pour le tout tactile, l’expérience de jeu s'en trouve profondément bouleversée. Par exemple, les voyages en bateau n'ont plus rien à voir, ici il faudra d'abord tracer sa trajectoire sur la map, le bateau se conduit ensuite tout seul. Nintendo en a profité pour corriger un des plus gros défaut de l'épisode précèdent : il y a beaucoup plus d'ennemies en mer.


De manière générale le tactile est exploité a merveille que ce soit pour la maniabilité ou dans les énigmes. On ne trouve aucune armes originales dans cet épisode, en revanche le tactile transforme complètement la manière d'utiliser certaines que l'on connait et donc les casse-têtes associés. Le joueur doit tracer la trajectoire du boomerang ou des missiles teigneux par exemple.


La DS permet de nouveau types d'énigmes inédites dans la série : le joueur peut écrire ce qu'il veut sur la map et cette fonction est nécessaire pour trouver certains trésors ou passages secrets. D'autres énigmes vont encore plus loin en brisant le quatrième mur mais je ne peux en dire plus sans spoiler.
Mais ce n'est pas tout le double écran est lui aussi exploité à merveille avec la minimap présente en permanence sur l'écran du haut, le summum est atteint avec les boss ou le double écran se transforme en un unique écran verticale.


L'histoire bien que classique comme dans presque tous les Zeldas, est efficace et donne au joueur l'envie de continuer. Les personnages sont attachants et l'humour est très présent


Pour couronner le tout, le jeu est long il y a 8 donjons dont un ou il faudra revenir a de (trop?) nombreuses reprises. Mais l'opus est loin d'être sans défaut. En dehors de certaines énigmes le jeu est facile et surtout très linéaire. La conséquence direct de cette linéarité est que la carte des donjons n'est plus à trouver, elle est disponible des le début de chaque donjon. La carte ne sert pas à vraiment à nous guider mais plutôt à nous donner une idée de la progression et de ce qu'il nous reste à accomplir.
Dans la même veine les quêtes secondaires sont bonnes mais pas suffisamment nombreuses, la meilleur preuve est l'absence de quart de cœur, on trouve directement des cœurs entiers.


Cet épisode Zelda apporte un vrai vent de fraicheur à la saga, loin d'être une suite monotone, Phantom Hourglass prend des risques et surprend. Certes la linéarité excessive peut exaspérer par moment, mais il faut reconnaitre qu'elle s'adapte bien avec le format portable.

chapichapo92
9
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le 11 déc. 2017

Critique lue 173 fois

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chapi chapo

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