"Celui qui recherche l'aventure la rencontrera, à la mesure de son courage."

Citation de Dag Hammarskjöld

De l'incipit au grandiose, Les Chroniques de la GBA: Episode 10, The Legend of Zelda : The Minish Cap, Vers la forêt des lucioles

The Legend of Zelda : The Minish Cap est, à l'instar de ses homologues sur consoles portables, très peu cité comme grand jeu de la franchise. Pourtant c'est bien lui qui est pointé par SensCritique et beaucoup d'autres comme le meilleur jeu de la Game Boy Advance et non d'autres jeux devenus cultes comme les Pokémon ou même d'autres jeux moins célèbres comme les 2 Advance Wars. Et pourtant tous ceux qui ont joués à ce jeu le savent, au delà de toutes préférences (Fire Emblem à jamais dans mon cœur) et de tous aprioris The Legend of Zelda : The Minish Cap ressort comme une évidence du lot et s'impose comme le meilleur jeu de la console.

Bon déjà le jeu est un Zelda donc dans la forme il est parfait. Tout est beau, comme avec tous les Zelda on est grossièrement esthétiquement 2 ans en avance et ça se ressent tant le jeux est même plus beau que la quasi totalité des jeux sortis sur DS. Tout respire la mélodie et l'envie de partir à l'aventure, c'est divers et varié avec chaque fois une patte de couleur différente sans nous sortir de l'univers. Cet univers d'ailleurs est bien mit en valeurs et regorge de petits détails et petites quêtes qu'on va adorer découvrir (souvent par hasard) durant notre aventure. La maniabilité est parfaite, je pense notamment aux coups d'épée de Link. Link qui est d'ailleurs très beau et réaliste, ne s'arrêtant pas à un amas de pixels, mais étant presque humain, avec des gestes divers et variés. Face à lui des ennemis tous différents et intéressants, souvent endémiques à leur région, parfois crée artificiellement par le mal. On reste sur un principe de 4 donjons à explorer même si le jeu sais varier les plaisir

Pour en revenir aussi au rythme, seul chose que je reproche à Twillight Pricess The Legend of Zelda : The Minish Cap le gère très bien, laissant son entrainante histoire se découvrir petit à petit, avec beaucoup de moments intéressants entre les donjons. Son scénario d'ailleurs, sans avoir la profondeur et même l'intention d'un Ocarina of Time, Majora's Mask ou justement Twilight Princess arrive à rendre son histoire intéressante avec ses suspens et révélations choques.

The Minish Cap va également se démarquer des autres jeux par des qualité qui lui son propre. Déjà par sa fluidité dont nous avons déjà parlé mais aussi par l'absence de la Triforce et de Ganodorf, La princesse Zelda faisant même ici de "Princesse Trophée" n'ayant que peu d’impacte sur le scénario. On peut aussi voir l’intelligence du monde des minish qui contrairement à un monde des ténèbre (Twilight Princess) ou monde du passé (Ocarina of Time) qui sont réellement deux nouveaux mondes embrigadés dans la réalité, le monde des minish et le monde des humains est bien le même monde mais de deux points de vues différentes, avec des ennemis et des possibilités propre à chacun (je pense notamment aux mouches rouge que le Link Humain néglige). On peut aussi parler du sentiment d'évolution du personnage, ou le boss du premier donjon est réduit au rang de sous sous boss dans le troisième. Et contrairement aux objets des autres zelda, ceux de minish Cap servent jusqu'au bout de l'aventure.

Même si un peu plus simple que les autres Zelda, The Minish Cap s'impose facilement comme le meilleur opus portable de la saga grâce à son ambiance presque Ghiblienne et son rythme scénaristique parfait. Alors, prenez votre épée et votre bonnet canard rétrécissant et répondez à l'appel de l'aventure