Il est indéniable que ce jeu restera gravé dans nos mémoires tant il nous donne réellement l'impression de survivre.
The Long Dark nous fait ressentir la solitude, ce froid sec du matin ou l'on doit sortir pour trouver du bois et au moment où l'on se sent enfin en sécurité par nos loot, nos craft et nos routines, une tempête de neige vient nous surprendre.
Là, totalement désorienté au point de ne plus savoir dans quelle sens allés pour rentré, nous finiront par littéralement congeler sur place.
C'est la mort. Une perma-death qui nous enlève la possibilité de recharger la partie (selon le mode de difficulté il me semble), parce que c'est "trop tard" tout simplement.
Et c'est à ce moment-là, fort de cette triste expérience, que chaque moment routinier de la partie suivante seront accompagnés d'une tension latente teinté d'une mélancolie sans égal.
Deux lapins gambade sur cette étendue enneiger croisant le chemin d'un cerf s'éloignant sur fond de soleil couchant aux couleurs rouge orangé qui rappelle le reflet des flammes de votre torche sur la glace... L'image est parfaite, digne de la photo d' Into the wild et pourtant, vous allez faire un carnage.
Car oui, c'est deux lapins vous permettront de vous crafter des moufles bien plus chaude que toute celle que vous pourriez looter et ce cerfs, vous permetres de manger des jours entiers à l'abri. C'est là que la mélancolie s'installe, tandis que les peaux de ces lapins sèchent de jour en jour près du feu avant de pouvoir servir à confectionner ces précieuses moufles +6.
Parce que oui, "l'homme" a une fois de plus gâché ce tableau magnifique mais aujourd'hui, l'homme, c'était vous. Traumatiser que vous étiez par ces périodes de 2 ou 3 jours de tempête de neige réclamant de bonne réserve de survie, vous avez du, vous aussi, reproduit ce schéma classique.
Simplement en mode bac a sable, The Longue Dark est déjà à mon avis une grande expérience vidéo-ludique par ça maîtrise des contrastes. Qu'il soit visuelles ou émotionnelles.