Expérience mélancolique au Red Strings Club

Devolver Digital a beau faire les conférences les plus pétés, les plus WTF dans les conventions. Visiblement, c'est l'un des rares éditeurs à sortir des jeux intéressants. The Red Strings Club est un point & click qu'on pourrait qualifier d'assez classique. Le jeu n'importe rien au niveau de son gameplay. C'est tout le reste qui est intéressant.

C'est son univers, son ambiance, son OST, son histoire qui va tout faire dans ce jeu. Il n'y a aucune difficulté dans le jeu, car c'est un enchaînement de choix moraux/dialogues avec d'autres personnages/mini-jeux assez sympas. C'est une expérience vidéo ludique qui fait 5/6 heures. Et qui change radicalement des autres productions qui sortent. En plus d'une replay value assez sympathique (il y a des choix moraux qui permettent la rejouabilité derrière pour avoir d'autres choix).

Pour les fans de Cyberpunk, c'est une petite pépite. On va pas se le cacher, mais ces derniers temps à part deux ou trois jeux sur le Cyberpunk, il n'y a pas grand chose. On a des réflexions sur pleins de sujets comme le transhumanisme qui est assez fréquent dans ce genre d'univers. Tout ça avec des personnages assez complexes. D'ailleurs point assez intéressant, au début du jeu, nous avons une partie avec un mini-jeu de poterie. Bien qu'elle paraisse anodine, elle est trop importante pour la suite de l'histoire, car, elle a un impact sur les personnages qu'on va devoir interroger dans la suite de l'aventure.

La partie dans le bar avec Donovan est vraiment sympa, avec un mini-jeu vraiment cool. Avec quelques alcools, on peut faire des cocktails qui vont directement avoir un impact sur la discussion que va avoir Donovan avec ces clients. On va donc pouvoir diriger la discussion comme on a envie, et pouvoir accomplir nos objectifs.
Malgré, que la fin est un peu décevante, car trop brusque. Pendant les crédits, on commence à se poser des questions. Et je pense que c'était le but des développeurs. De nous questionner sur certaines thématiques.