Après avoir fini ce jeu, une chose m'était devenue évidente : Suda51 est un visionnaire. Le jeu a beau dater de 1999, cela ne lui empêche pas de résonner encore, vingt ans plus tard. Mais c'est aussi une peinture de l'aube du millénaire, avec ses inquiétudes, ses psychoses et une impression générale d'effervescence.
L'interface est très inspirante, pleine de créativité et participant au dynamisme d'un jeu qui reste à 80% un visual novel. La bande-son est répétitive, mais très sympathique - Masafumi Takada expérimentait.