Trop léger pour conclure le repas.

Pour beaucoup, 400 Days fut un petit after après une première saison haletante de The Walking Dead. Pour moi, ce fut plutôt un apéritif en préambule à mon entrée dans la Saison 2, aujourd'hui disponible en intégralité.

J'avais beaucoup entendu parlé, notamment sur notre cher site SC, de cet épisode DLC, bien souvent dans un sens plutôt négatif. C'est donc après beaucoup d'hésitation que je me suis décidé à dépenser les 5€ nécessaires pour l'achat de cet épisode (il faut noter que depuis sa sortie, cet épisode n'a jamais été soldé sur le PSN, au contraire des saisons 1 et 2 de la saga).

The Walkind Dead - 400 Days, c'est donc une petite histoire parallèle à la trame principale de la série, nous permettant de découvrir subrepticement 5 personnages, 5 parcours a priori sans lien aucun, dans les premiers 400 jours de l'apparition de la malédiction des zombies. Cinq tranches de vie, en quelque sorte.

Alors effectivement, pour qui a enchaîné la Saison 1 et cet épisode bonus, je peux comprendre un mouvement de frustration et de déception. Après la charge émotionnel et l'attachement aux personnages de la saison 1, cet épisode, certes bien narré (comme sait le faire TellTale) mais beaucoup moins focalisé, dans la mesure où le déroulement slalome entre les différents protagoniste, peut sembler bien désuet voire un peu superficiel.

Mais d'un autre côté, je trouve quand même que le déroulé de cet épisode n'est pas si incohérent que ça et a l'intelligence de nous mettre sous les yeux des instantanés assez symboliques de ce monde qui part en couille, celui de The Walking Dead. Les situations et les choix de mise en scène sont assez divers, et j'ai trouvé la fin - sans être bien extra-ordinaire - pas si mal fichue que j'avais pu le lire dans de nombreuses critiques.

Au final, les deux reproches principaux - et important - que l'on peut faire à 400 Days, c'est avant tout d'être un DLC vendu au prix de 5€, soit plus qu'un épisode classique pour qui achète la saison en pack, et que franchement, même s'il est à part, l'épisode aurait mérité d'être intégré à l'offre de base. Mais c'est également d'arriver comme un cheveu sur la soupe à la fin d'une saison riche en densité, en charge émotionnelle et en travail sur les personnages.

Au final, 400 Days est une friandise qui se déguste mieux en hors-d'oeuvre qu'en dessert.