This War of Mine
7.4
This War of Mine

Jeu de 11 bit studios (2014Mac)

Jour 1: Nous vivons dans un refuge de fortune. A l'extérieur, des bombardements incessants. Nous avons peu de vivres pour trois.


Jour 2: Des enfants ont frappé à notre porte aujourd'hui. Leur mère est souffrante mais nous n'avons pas de médicaments à leur donner.


Jour 3: Atrica a réussi à récupérer quelques vivres dans une maison abandonnée. C'est peu mais il faut faire avec. Elle a réussi également à trouver quelques médicaments, en pensant aux enfants d'hier.


Jour 4: Les enfants d'il y a deux jours ont de nouveau frappé à la porte. Nous leur avons donné les quelques médicaments que nous avions. En espérant que cela suffise à leur pauvre mère.


Jour 5: Atrica est parti fouiller des décombres d'un vieux squat. Un mendiant lui a demandé un peu de nourriture. Hélas, nous n'avons même pas de quoi subvenir à nos propre besoins.


Jour 6: On nous a de nouveau pillé durant la nuit. C'est la deuxième fois en moins d'une semaine. Malgré nos efforts pour les contenir, les pilleurs sont repartis avec nos maigres biens. La guerre est si injuste.


Jour 7: Cela fait deux jours que nous n'avons plus rien mangé. Nous sommes de plus en plus faibles. Nous continuons à nous reposer à tour de rôle dans le seul lit disponible du squat.


Jour 8: Cveta, une ancienne principale d'école, a frappé à notre porte. Nous l'avons accueilli dans notre squat, bien que n'ayant rien à lui offrir. Elle est légèrement blessée mais nous choisissons de garder nos pansements pour plus tard. Troisième jour consécutif sans manger.


Jour 9: Arica a risqué sa vie hier soir pour nous ramener des vivres. Elle a exploré une maison mitoyenne et a du se résoudre à voler les habitants, poussée par la faim. Malheureusement, elle s'est fait très vite repérée et les habitants ont tiré à vue. La voilà maintenant gravement blessée.


Jour 10: Roman a décidé de sortir la nuit fouiller la ville, pour laisser Arica se reposer. Il s'est rendu dans un vieux garage habité par un homme et son père. Roman y a troqué quelques matériaux divers contre un peu de nourriture. Arica semble désormais hors de danger mais nous avons plus que jamais besoin de bandages. Le piège à rats que nous avons installé hier n'a toujours rien donné... Nous avons décidé de construire un second lit. Tout le monde devient trop faible et notre projet de réserver les matériaux pour construire un potager ne servira à rien si nous mourrons avant, de fatigue ou de faim. Les enfants qui avaient besoin de médicaments ont de nouveau frappé à la porte aujourd'hui, pour nous demander un peu de nourriture. C'est la mort dans l'âme que Cveta leur a dit de repasser plus tard. En vérité, il nous reste deux pauvres rations. Mais nous sommes nous-mêmes affamés. La guerre est si injuste.


Jour 11: Roman a découvert hier soir un hôpital miraculeusement encore en activité. Quelques médecins & infirmières font leur travail tant bien que mal.


Jour 12: Arica a insisté pour sortir hier soir, prétendant aller mieux. Alors qu'elle tentait de récupérer quelques vivres dans une maison abandonnée, un homme a de nouveau tiré à vue. Elle est revenue dans la nuit en piteuse état. Nous n'avons plus de bandages. Notre piège à rats a enfin fonctionné cette nuit. Nous allons devoir partager ce festin à quatre... La ville semble de plus en plus violente à l'extérieur. Nous décidons de construire de nouvelles barricades pour protéger notre maison de fortune.


Jour 13: Roman a visité une église pillée hier soir. Le prêtre y est toujours, consterné. Si ce lieu n'avait pas déjà été pillé, l'aurions nous fait nous-même ? La nourriture est de plus en plus rare. Cela fait 4 jours que Cveta n'a pas mangé. Elle meurt littéralement de failm. Arica continue à saigner et est quasiment inconsciente désormais sur son lit. Puisse-t-elle s'en sortir.


Jour 14: Roman n'est pas revenu de la nuit. Il était parti fouiller du côté d'un vieil immeuble tenu par l'armée. Nous ne sommes plus que trois, affamés, fatigués, et sans espoir. Cette guerre finira-t-elle un jour ?


Jour 15: Roman mort, Arica en piteuse état, c'est moi qui suis parti à mon tour explorer la ville la nuit dernière. La mort dans l'âme, je me suis arrêté dans une maison que je connaissais bien, de vieux retraités et ai décidé de piller leur maison à la recherche de bandages pour Arica. Pauvres vieilles personnes sans défense, j'ai si honte de moi... Mais au même moment, c'est notre taudis qui se faisait piller par d'autres. Nous avons perdu les maigres vivres que nous avions. Arica est morte durant l'assaut. Il ne reste désormais plus que Cveta et moi, tous deux prostrés après les tragiques événements de la nuit passée.


Jour 16: Cveta a quitté le refuge hier soir, ayant certainement perdu tout espoir de survie dans notre taudis. Je suis donc désormais seul. Afin de me redonner un peu de baume au cœur, j'ai remis en route une vieille radio. De la musique classique raisonne désormais dans le refuge.


Jour 17: J'ai décidé de monter la garde cette nuit, mais cela n'a pas suffi. Un groupe de pilleurs m'a de nouveau pris pour cible et volé quelques précieuses provisions.


Jour 18: La solitude me pèse. Une nouvelle routine s'est installé. Je me repose désormais le jour, me nourrit comme je peux. La musique couvre tant bien que mal le bruit des bombardements dehors.


Jour 19: J'ai accueilli un nouveau réfugié hier, Boris, qui a fui des pilleurs. Je suis complètement déprimé malgré cette nouvelle présence. Je ne vois pas d'issue à tout ça. Depuis quand la guerre a-t-elle commencé ? Une femme a frappé à notre porte aujourd'hui. Sa maison ne cesse de se failler piller, et a demandé notre aide pour barricader ses fenêtres. Boris est parti lui prêter main forte. Était-ce une bonne idée alors que nous n'arrivons même pas à nous défendre nous-mêmes ?


Jour 21: Je suis tombé gravement malade. Je n'ai plus la force de me nourrir. La fin me semble proche. Boris continue à fouiner les environs la nuit tombée sans grand succès.


Jour 22: On nous a de nouveau pillé cette nuit, pendant mon sommeil. Nous n'avons plus rien à manger. Je meurs de faim. Cela fait deux jours que Boris ne dort plus, essayant de nous ramener de maigres provisions durant ses excursions nocturnes.


Jour 23: "Je n'y suis pour rien, c'est eux qui m'ont attaqués!". C'est par ces mots que Boris est revenu ce matin, en pleurs. La nuit dernière, alors qu'il était en train de fouiller aux alentours de l'église, un homme l'a agressé. Boris s'est défendu et a fini par assommer l'homme. Le prêtre est alors intervenu et a attaqué notre homme à son tour. Boris s'est défendu, et a rejeté le prêtre violemment à terre, la tête du pauvre heurtant un rocher. Le vieil homme ne s'est jamais relevé...


Jour 24: L'homme qui m'avait accueilli à bras ouverts il y a cinq jours, Bruno, a quitté le refuge, me laissant seul avec ma culpabilité de la nuit d'avant. Je suis sérieusement amoché, et désormais seul livré à moi-même.


Jour 25: Peut-être que ce monde n'est pas tout à fait perdu: Un homme a frappé à la porte du refuge aujourd'hui et m'a fourni un peu de nourriture, sans rien demander en retour. Cela me redonne un peu d'espoir, même si je suis toujours très mal en point et incapable d'aller explorer les environs pour le moment.


Jour 27: Je n'ai pas eu la force de monter la garde hier & je me suis fait piller. Je saigne abondamment désormais, mais je n'ai pas de pansements disponibles. L'hiver arrive également, et il commence à faire sérieusement froid dans le refuge. Vais-je mourir ici ? Je viens d'accueillir un nouveau réfugié, Pavle, une star de foot semble-t-il avant que la guerre n'éclate. Quelle importance aujourd'hui ?


Jour 28: Je ne l'aurai connu qu'une journée. En rentrant d'une expédition nocturne, je suis tombé sur le corps sans vie de Boris, qui a succombé à ses blessures. Je suis peut-être seul, mais je ne baisserai pas les bras. Je survivrai.


Jour 29: L'hiver est tombé brutalement. Il fait désormais -5° à l'extérieur. Je ne peux plus sortir de peur de me faire piller mes maigres provisions.


Jour 30: Le froid est en train d'avoir raison de moi. Je pense avoir attrapé quelque chose. Je ne cesse de tousser et je n'ai pas de médicaments. Je dois construire un chauffage et vite, sinon, je ne passerai pas la semaine.


Jour 31: Je me décide à explorer les environs à la recherche de matériaux qui me permettront de construire mon chauffage. Alors que je fouille une maison abandonnée, un homme surgit et me tire dessus sans sommation. C'est la fin.

mrTigreRouge
9
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le 28 déc. 2015

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