De Ragnarök, j'ai bien aimé la montée en puissance des ennemis, des décors et de la bande son. Et puis les petits dialogues qui nous brossent souvent dans le sens du poil, comme tous ceux du jeu de base. "merci brave héro !"
Mais de Ragnarök, j'ai surtout apprécié ce retour sur Titan Quest. En recommençant de zéro, j'ai pu voir immédiatement ce qui m'a séduit dans ce hack & slash : l'ambiance. Surtout au début. A tel point que je me suis mis à imaginer un Titan Quest II, avec un héros qui pourrait interagir avec les multiples éléments du décors, animations à l'appui. Avec un monde ouvert où l'on pourrait dévaler les pentes, escalader les rochers, aller à dos de cheval ou en barque. Bien sûr, il y aurait tout de même un chemin, à faire lors de la première partie par exemple. Le mode difficile se déroulerait hors des sentiers battus. Et puis, le crafting. Déjà que dans Titan Quest, il y a plein de trucs à mettre avec des bidules, si ça pouvait s'inspirer de la série Divinity de Larian, en mieux bien sûr (car on reste sur sa faim avec Divinity), ça serait magique. Un autre point commun avec la série de Larian est l'ambiance, magistrale.
A l'époque, j'admirais ce petit effet qui fait plier les blés sur le passage du joueur. Les blés. Plier. Le passage du joueur. Le vent ? La nature ! L'Antiquité ! Les pots de terre cuite ! In-ter-act-ivi-té !
Ah oui, une chose qui m'a attristé lors de ce run (en normal, je verrai pour la suite), c'est le temps que dure la montée en niveau passé un certain seuil. Dans Titan Quest II, je rêve d'une montée en niveaux régulière comme dans le début du 1 ! Quitte à pousser le bouton de la difficulté régulièrement... (je sais, si c'est comme dans le 1, tous les builds ne se valent pas à tous les instants, mais comment faire autrement ? Ne proposer qu'un seul type de personnage ? Impensable, et pourtant... au moins quelques branches d'expertises, pas 8 ou 10 comme maintenant, dont certaines sont futiles, et vu la longueur du jeu, tout refaire est largement dispensable)
Bref, Titan Quest était, est et restera phénoménal dans mon petit cœur.