Fort de sa réputation sur PC, j'avais décidé de prendre Tomb Raider II sur PlayStation. Un jeu d'aventure qui ressemble à Indiana Jones : lieux variés et magnifiques, archéologue femme aventurière et forcément sexy, dont les 400 polygones de sa modélisation de l'époque ont fait baver beaucoup d'hommes, d'ailleurs des nouveaux venus dans le monde du jeu vidéo. Et pour cause, Tomb Raider paraît comme mature et incarne peut-être le début du grand public (ce qui ne me gêne en rien).
Pourtant, malgré cette belle promesse d'aventure, d'exotisme et de dépaysement, le jeu se but à une barrière unique mais rédhibitoire : la maniabilité. Sans connaître ce qu'il en est sur PC, tout l'expérience de Tomb Raider II se concentre en sauts à réussir en positionnant son personnage au centimètre près, avec la bonne orientation etc. Même les combats sont difficiles à suivre. La première rencontre contre les tigres est d'ailleurs un bon exemple : on saute partout, on tire partout, mais jamais là où on voudrait. Pareillement, à une mission à Venise, il faut déclencher un mécanisme qui ouvre un porte temporairement. Or, la maniabilité est tellement mauvaise que l'on a une difficulté folle à réaliser un circuit parfait jusqu'à la porte. Et en conséquence, elle se referme. Crise de nerfs assurée.