Kamoulox !
Chris Avellone est un peu le grand gourou du CRPG, loin devant son collègue et ami Brian Fargo (qui est d’ailleurs bien aimable de ne pas lui en vouloir : arrivé 20 ans après dans l’industrie et avec...
Par
le 20 mars 2017
7 j'aime
6
Torment est de ces projets auxquels nous voudrions croire. Fils spirituel du mythique Planet scape torment (auquel je n'ai jamais joué), je pensais m'engager dans une grande épopée avec Tides of Numenéra. Si le jeu est dans son scénario et dans son écriture assez original, on se retrouve vite assez perdu dans la multitude de noms de lieux et de noms de personnages. Ce qui est d'autant plus problématique que nous passons le plus clair de notre temps à lire des dialogues auxquels nous ne comprenons pas toujours tout. Expérience déroutante, donc, pour ce jeu que nous pourrions qualifier de RPG narratif, où le combat et l'exploration sont relégués au second plan au profit d'une expérience interactive basée sur un système de "flux" dont la maîtrise nous permet de choisir entre différentes options de dialogues. Néanmoins, nous pouvons voir un certain effort dans la tentative de créer une expérience originale tant au niveau de l'ambiance globale et de l'histoire que des mécaniques de jeu qui permettent en effet de terminer le jeu sans livrer un seul combat (même si je n'ai pas réussi à les éviter tous). Nous ressentons clairement une volonté de bien faire et de proposer une expérience unique, même si nous voyons clairement que l'équipe a du manquer de temps et de moyens pour un projet un poil trop ambitieux. La conséquence: on se force à terminer le jeu en passant tous les dialogues qui ne concernent pas la trame principale, ce qui est dommage pour un jeu qui voulait faire du dialogue le centre de l'expérience du joueur. J'avoue m'être beaucoup questionné sur moi-même à mesure que je prenais de moins en moins le temps de lire les dialogues, me demandant si je n'étais tout simplement pas devenu trop vieux pour les jeux-vidéo, si je n'étais pas devenu insensible et blasé à toutes ces promesses d'aventure. Puis je me suis rappelé que c'était aussi cela le jeu-vidéo, prendre le temps de s'asseoir à son bureau et faire l'effort de pénétrer dans un univers, s'imposer une discipline et sentir l'écoulement du temps au rythme du défilement des dialogues et des paysages. Quand je me suis mis accepter tout ça, l'expérience est devenue tout à coup beaucoup plus agréable et j'ai même pris un véritable plaisir à parcourir les derniers niveaux de ce jeu dont le principal défaut était en fait peut-être d'être un peu trop court et de ne pas nous laisser assez de temps pour nous adapter à son rythme si particulier.
Créée
le 4 juin 2020
Critique lue 97 fois
D'autres avis sur Torment: Tides of Numenera
Chris Avellone est un peu le grand gourou du CRPG, loin devant son collègue et ami Brian Fargo (qui est d’ailleurs bien aimable de ne pas lui en vouloir : arrivé 20 ans après dans l’industrie et avec...
Par
le 20 mars 2017
7 j'aime
6
J'aime les CRPG, j'adore ça même, c'est ce qui me procure le plus de plaisir en jeux vidéo. J'aime cette vue isométrique, à la fois jolie et tactique, ces quêtes à choix multiples, ce système de...
Par
le 3 mars 2017
7 j'aime
2
Ohhh que c'est compliqué. A l'annonce d'un successeur à Torment, je n'avais qu'une hâte: sauter dessus. Je suis fan du premier. Mais, contrairement à beaucoup, mon amour pour ce jeu et son côté culte...
le 18 mars 2017
5 j'aime
4
Du même critique
J'aimerais baser ma critique sur un paradoxe qui résume à lui seul assez bien ce que j'ai pensé du jeu: D'un côté ce jeu m'a captivé au point d'y passer plus d'une trentaine d'heures (ce qui est...
Par
le 14 févr. 2021
1 j'aime
La chose qui me frappe le plus après avoir vu ce film, c'est combien cette histoire paraît complètement loufoque sitôt qu'on essaye de la résumer en quelques mots et combien elle apparaît au...
Par
le 5 févr. 2021
1 j'aime
Suite directe du désormais très célèbre Bioshock 1, ce second opus reprend directement l'ADN de ce premier titre sans apporter grand chose de nouveau. Aucune innovation majeure donc, que ce soit...
Par
le 16 juin 2020
1 j'aime