Après avoir développé les bons Toy Story et 1001 Pattes pour Disney / Pixar, le studio de développement Traveller’s Tales revient logiquement pour l’adaptation de Toy Story 2.

Depuis le premier Toy Story sorti sur les consoles 16bits en 1995, il y a eu la bombe de 1997 : Super Mario 64 et sa 3D révolutionnaire dans le monde du jeu vidéo. Le plombier moustachu a autant marqué le jeu vidéo que Toy Story a marqué le monde de l’animation (premier film d’animation entièrement en 3D).

C’est donc en toute logique que Toy Story 2 passe à la 3D.

Une 3D pas encore au top où la caméra fera de temps en temps des siennes ce qui nous empêche d’apprécier les mouvements, les longueurs ou la hauteur. C’est les défauts de beaucoup de jeu en 3D à la fin des années 90’ et au début des années 2000.

Rien de bien surprenant si je vous dis que dans Toy Story 2 nous allons suivre l’intrigue du film avec quelques passages inédits. Nous contrôlons donc Buzz l’éclair accompagné de M. Patate, Bayonne, Rex ou encore Zig-Zag, qui vont partir à la rescousse de leur ami Woody

Il y a 15 niveaux qu’on débloquera au fur et à mesure en ramassant des jetons Pizza Planet. Les niveaux sont séparés par des séquences cinématiques directement tiré du film d’animation (sauf pour la version Nintendo 64 et la GameBoy Color).

Les jetons Pizza Planet c’est le cœur du jeu. Pas de jetons, pas d’avancement. Pour les ramasser il suffira de remplir des missions dans les niveaux. Cela peut être un combat contre un boss, une course, un casse-tête et alors trouver d’autres objets. On peut trouve jusqu’à 5 jetons Pizza Planet dans les niveaux.

Il s’agit de niveaux à monde ouvert où on peut faire les missions dans l’ordre de notre choix. Si on est surpris par la liberté offerte au début du jeu, on déchante vite quand on se rend compte qu’il s’agit toujours des mêmes missions et que le jeu est répétitif. Les combats contre les boss sont d’une simplicité enfantine.

Reste que les niveaux possèdent un level design original avec des zones urbaines, utilisant souvent la verticalité, à l’échelle d’un jouet offrant de bonnes idées et belles images.

Le contrôle de Buzz l’éclair peut souvent être capricieux, le personnage se trouvant être assez lourd pendant quelques passages. Du coup vous allez souvent chuter, de haut, très haut, heureusement que les chutes ne sont pas très punitives.

N’hésitez pas à utiliser la visée laser de Buzz, nous offrant le reflet de la tête de Buzz dans son vasque avec un œil fermé pour viser. C’est assez hilarant.

Toy Story 2 aurait mérité plus de fignolage. Tout le fun et l'ambiance du film d’animation sont là pour nous faire passer un bons moments, mais c’est trop répétitif. L’amusement laisse place à la lassitude, heureusement que Toy Story se termine en quelques heures.

StevenBen
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le 14 avr. 2022

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Steven Benard

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