Attention Autobots ! Megatron a mis au point un plan machiavélique pour transformer notre planète d’accueil en la nouvelle Cybertron ! Nous devons à tout prix protéger la Terre de cette menace ! … et puis c’est tout. L’histoire s’inscrivant dans la continuité du dessin animé des années 80 (précisément pendant l’ère Combiners War, après quelques recherches de ma part), n’est ici présente que pour justifier une bonne dose de castagne dans un pur élan de fan service. Si le peu d’histoire qui nous est servis n’intéressera que les fans les plus hardcores, niveau castagne, on est largement servi et c’est même le plus gros point positif du soft.
En compagnie d’un Autobots parmi les cinq étant disponibles, nous avons ainsi qu’une seule raison d’avancer : exploser du robot-véhicule à coup de tatane ! On se rend compte alors que les différents personnages ont des statistiques différentes et seront plus ou moins meilleurs en fonction de la manière de jouer. Vu que je ne connais quasiment aucun personnages, j’ai choisi de faire mon aventure avec Optimus Prime, chef des Autobots et semi remorque à ses temps perdus. Grand bien m’en a pris. Optimus Prime en tant que chef de la meute, est le plus fort moyen d’entre tous concernant ses stats, pouvant utiliser quasiment toutes les armes du jeu. Parfait pour le noob que je suis.
Car si je parle d’armes au pluriel, c’est que le jeu nous propose un système de loot comparable à un Hack & Slash, faisant apparaître énormément d’armes partout et de différentes couleurs. Des couleurs signalant la rareté et le niveau de l’arme, intégrant ainsi une petite part de RPG dans ce joyeux foutoir mécanique. Des armes pouvant être fusionnés avec d’autres pour en former des meilleures. On ramassera également énormément de points d’expériences, servant à faire évoluer les statistiques de son personnage favori. Ces deux points sont très importants, car on se rend très rapidement compte que si on n’augmente pas les statistiques du personnage ou de nos armes, on va prendre des branlées phénoménales très rapidement. Le jeu possédant tout de même un certain challenge.
Un challenge porté par sa dimension RPG combiné à un gameplay d’une nervosité sans nom pour des robots aussi imposants. Avec Transformers Devastation, Platinum Games travesti sa sorcière la plus célèbre (Bayonetta) en mécha-véhicule. Ainsi le gameplay récupère au précédent titre du développeur sa nervosité et ses contrôles exemplaires, tout en l’adaptant à l’univers. On enchaîne alors les joutes robotiques, jonglant entre armes blanches, armes à feu et transformation de véhicule dans des combos transformers dévastateurs et réellement jouissif.
Cependant si le gameplay à la japonaise est grisant… le reste du jeu se foire dans un peu tous les domaines possibles. Techniquement, c’est loin d’être la folie et le titre est surtout sauvé par son Cell-shading pour coller aux 80′. Si il y a des tentatives de renouveler les phases de jeu par moment, tout devient vite redondant par son manque de variété. La ville où se déroule l’action sera ainsi le seul lieu du jeu et on réalisera de nombreux allers-retours entrecoupés de tunnels et vaisseaux en périphérie. Le soft avec ses 8 petits chapitres se plie également très rapidement, en quelques heures seulement et pourtant il parait interminable à cause de ses quelques errances cité plus haut. Ce n’est pas la folie et je fus même soulagé une fois fini. Puis il faut que la licence de base plaise, ce qui est très loin d’être mon cas.
En conclusion, avec Transformers Devastation, nous sommes devant un produit correct qui mettra probablement dans tout leurs états les fans de la première heure. Pour les autres… les amoureux de gameplay nerveux à la Bayonetta s’amuseront pendant quelques heures avant de retourner câliner la sorcière. C’est déjà bien.
Coffee Quest