Trauma Center: Under the Knife 2 par Samish
Mon premier Trauma Center, que j'ai récupéré lors d'un passage éclair aux Etats-Unis. Certes il s'agit de la suite d'Under the Knife premier du nom, mais on s'y retrouve assez facilement et on comprend ce qui s'est passé pendant notre absence. De plus l'anglais est simple donc il n'est pas un obstacle à la compréhension.
En tout cas je passai à la caisse sans grande conviction,... et au final ce fut une très bonne surprise.
Pour commencer, je m'attendais à une histoire et une ambiance à la Grey's Anatomy. Que nenni ! On est d'abord propulsé dans un pays africain fictif (la République de Costigar) qui traverse une guerre civile violente, avec enfants soldats et tout et tout. Ambiance. Puis on est confronté à une menace terroriste internationale à laquelle notre organisation, Caduceus, doit faire face... ! Bref on est très loin des amourettes gnangnan que j'attendais presque, et c'est une très bonne chose. Un gros point pour cette scénarisation osée.
Au niveau du gameplay, on est accompagné pas à pas et les opérations se déroulent très facilement à l'aide de l'écran tactile. On recoud les plaies, on panse, on désinfecte, on défibrille sans problème. On se retrouve même à souffler dans le micro à l'occasion, donc les fonctionnalités de la DS sont bien couvertes.
Graphiquement c'est joli, mais il faut aimer les dialogues de RPG japonais, avec des images fixes des personnages et de longs échanges (à la Ace Attorney, Tales of, etc...). J'adhère. Du côté de l'ambiance sonore, c'est parfaitement adapté, et même si le "bip bip" caractéristique des opérations médicales peut embêter votre entourage, pour le joueur il permet une immersion optimale.
Le jeu m'aura occupé un peu plus de 13h en tout, ce qui me semble très raisonnable.
En somme, beaucoup de points positifs. Il y a évidemment quelques points négatifs, mais pas assez pour gacher ces excellentes fondations :
- j'ai joué en difficile, et certains niveaux (surtout vers la fin du jeu) sont juste absolument impossibles. Soit parce que notre patient se vide de son sang trop vite, soit parce que les tumeurs prolifèrent comme des champignons, etc... Heureusement, il est possible de switcher en mode normal avant de commencer une mission, mais ce petit problème de calibrage est un peu dommage. C'est dans ces moments là qu'on se rappelle que c'est un jeu Atlus.
- les hommes sont des chirurgiens, les femmes sont des infirmières. Les clichés ont la vie dure. Je pensais qu'ils avaient fait un effort avec Mme Mayuzumi, une femme puissante à la tête d'une multinationale pharmaceutique, sauf qu'il s'avère qu'elle ne pense qu'à son apparence physique, donc pour le progressisme on repassera.
- ... c'est tout.
Au final, la seule raison que vous avez de ne pas le faire, c'est qu'il est difficile à trouver car il faut l'importer. De mon côté je suis très satisfait et je pense regarder avec un oeil neuf les autres opus du jeu sur DS et sur Wii.