Si au premier abord Tunic s'annonce comme un Zelda-like choupinou, on se rend vite compte qu'il y a un truc en plus, avec cette histoire de manuel de jeu à compléter pour comprendre les systèmes de jeu et l'univers qui nous entoure. On se dit que c'est marrant cette idée, de se rendre compte grâce à une page collectée que l'on pouvait effectuer telle ou telle action depuis le départ mais qu'on ne le savait juste pas (comme améliorer ses stats par exemple). Puis on déroule le jeu, avec ses combats bien fichus, ses temples avec quelques énigmes et ses objets à collecter de part et d'autres de la map. Et on arrive vers la fin de l'aventure, et on a remarqué quelque chose, un truc qui titille l'esprit, qui laisse présager quelque chose d'énorme. Il semblerait que le monde de Tunic ait des secrets, cachés dans le décor et dans ses fameuses pages de manuel. Et là commence un nouveau pan de l'aventure. On retrouve le endgame de The Witness dans ce jeu d'aventure, et on arpente à nouveau ce joli petit monde à la recherche de puzzles environnementaux plus ou moins retors, et Tunic prend alors tout son sens. Un jeu qui attise la curiosité comme peu d'autres, et dont les ultimes énigmes vous feront vous creuser les méninges de longues heures.
Je ne peux que recommander Tunic, pour sa première couche d'aventure parfaitement rythmée, et surtout pour sa surcouche, qui vous hapera dans un tout nouveau jeu dont la difficulté de conception laisse rêveur. Un jeu où aller vers le 100% semble primordial pour ne pas passer à côté de son principal intérêt. Foncez!