À l'orée des années 2000, la société Epic Games, alors loin d'être l'acteur dans l'industrie vidéoludique qu'elle est aujourd'hui, remet le couvercle en offrant un stand Alone plus axé multijoueur Split-screen de son opus sorti en 1998, Unreal.
Ce Unreal Tournament n'a alors qu'un mot d'ordre, en plus de populariser à immense échelle via le modding leur moteur graphique révolutionnaire, qui est de proposer une expérience d'affrontements sanglants, barbares et fun entre amis avec une rejouabilité infinie de par son aspect hautement additictif. Difficile alors d'oser évoquer un possible échec, tant la saga Unreal (mais surtout cet opus, finalement) aura bercé toute une génération de joueurs et de moddeurs, avec un esprit de partage communautaire tout bonnement affolant pour l'époque.
La concurrence est pourtant rude, puisque de l'autre côté se tient Quake, fleuron du genre et dont Unreal s'inspire, mais la force communautaire est un atout marketing titanesque pour Epic Games.
Et puis il y a bien sûr cette sensation de vitesse et d'action permanente via une résurrection instantanée, nous laissant dans le bain de sang et de tripes tout du long. Aussitôt tué, aussitôt revenu ! Les armes offrant toutes une façon toujours plus drôles de mettre à mort ses adversaires, on ne se lasse jamais du panel proposé, notamment du merveilleux et sacro-saint Flak-Gun.
Il y a donc une saveur de reviens-y unique dans Unreal Tournament, presque aussi fugace que Quake et tout aussi plaisante, même des années après.