Concentré d’action sur-vitaminée et d’hormones poilues qui tâchent (avec de grosses voix, de gros muscles et de gros canons), UT 2004 constitue à mes yeux l’apogée de la série, en se posant comme une version améliorée du déjà excellent UT 2003.
Il reprend fidèlement les bases d’UT classique en lui collant un moteur graphique qui tabasse, des décors variés et soignés, et en corrigeant les rares défauts du précédent opus.
C’est très rapide, très fluide, toujours brutal, les armes sont fun (on regrette juste la disparition du lanceur de disques), et les nouveaux modes de jeu apportent une diversité bienvenue aux affrontements, notamment :
Onslaught, avec plein de véhicules (terrestres ou aériens) et des map énormes pour en profiter
Death Ball, qui s’apparente à un match de foot à balles réelles.
Enfin, cet opus a su atteindre un niveau d’ergonomie et de lisibilité de l’action encore inégalé, avec une interface riche mais parfaitement claire, des feedbacks complexes mais immédiatement compréhensibles et des personnages qui se détachent bien de leur environnement, contrairement à l’inextricable fouillis marronnasse que sera UT3.
C’est un titre sur lequel je suis revenu régulièrement pendant six ans sans me lasser, même en solo, et qui m’apportait toujours autant d’adrénaline et de plaisir avec ses combats survoltés et sa bande son incroyable.
(La même chose avec des images)
https://ezhaac.com/fragstories/mini-critique-unreal-tournament-2004/