Non, je parle pas d'Hayden Panettiere bande de gros dégueulasses mais de la qualité visuelle !!!
Je vais pas être super original pour commencer ma critique car je vais vous parler de la qualité de la réalisation graphique et plastique de ce jeu :
-J'avais jamais putain de vu ça ! Ca déchire la race de sa mère !
Voilà.
Maintenant, je vais vous dire ce que je pense du reste du jeu.
Je trouve que globalement, Until Dawn ne va pas assez loin dans à peu près tous les domaines. Je m'explique :
-Tout d'abord dans les relations entre les personnages. Je ne me suis réellement attaché à personne et y en a pas mal que j'ai trouvé insupportables (Emily, je la vois en vrai, je lui colle une beigne rien que parce que c'est une connasse de première).
J'ai pas trouvé les statistiques très utiles et je n'ai pas très bien compris leurs évolutions. Personnellement, j'aurais mis moins de personnages et plus d'interactions. C'est un avis qui n'engage que moi.
-Le scénario, ensuite, interpelle par bien des aspects. Je vais pas spoiler le jeu mais même si c'est le genre qui veut qu'un personnage se retrouve connement seul alors que putain, il faudrait vraiment pas, là c'est souvent caricatural. Et c'est bien dommage. Dès le tout début du jeu, un couple quitte le groupe pour rejoindre un autre chalet qui est à perpét. Et bien permettez moi de vous le dire mais c'est bien con-con. Personne de saint d'esprit ne serait sorti de nuit dans une forêt enneigé qu'il connait pas avec une misérable lampe de poche alors que tout ses potes restent bien au chaud. Après, il avait envie de baiser le mec, mais bon, quand même!
Prometteuses au départ, les scènes avec le psy se dévoilent vite inutiles. Ca m'a donné le sentiment que les concepteurs essayaient de rallonger tant qu'ils le pouvaient la durée de vie du jeu (sans parler de ces putains de « précédemment dans Until Dawn », totalement inutiles également)
-Pour continuer, je trouve que le côté ultra réaliste (et magnifiquement réussi) du soft est souvent rattrapé par la technique. Dans la mesure où on a réellement l'impression de diriger de vrais gens, il est regrettable de les voir être bloqué devant portail même pas haut ou de pas pousser les boites de cartons qui bloquent un passage. Ca créé un anachronisme déroutant qui vient nous rappeler que « hé non, c'est qu'un jeu mec, tu peux pas faire ce que tu veux ».
-Pour finir, je trouve que le soft a un côté ultra répétitif dans la gestion des actions. On parcours des couloirs, on cherche le truc qui brille, on fait un QTE… et c'est tout. Ca manque clairement d'autres types d'interactions. Pas forcément des trucs compliqués mais, à l'image de The Last of Us, de pouvoir se baisser, faire des roulades, pousser les objets, les meubles... Après deux ou trois heures de jeu (les heures du scénario) une sorte de redondance s'installe et c'est bien dommage. D'autant que ça nuit à la montée d'adrénaline.
Mais malgré tout ces défauts, je vous recommande chaudement Until Dawn pour l'expérience unique qu'il propose. Until Dawn est une évolution dans un genre très particulier. Dans la lignée de Heavy Rain puis de The Last of Us, ce soft est une petite bombe avec un très chouette goût de reviens-y (et d'ailleurs, c'est tout l’intérêt de recommencer encore et encore). Il lui manque des choses, il est incomplet par bien des aspects mais il est vraiment chouette.
PS : En vrai, je mettrais pas de beigne à Emily, j'aurais trop peur qu'elle m'en colle deux en retour.