Railway To Hell
Bienvenu à la fête foraine et au parc d'attraction de l'enfer ; Until Dawn Rush Of Blood nous invite à nous installer à bord d'un wagon de train fantôme pour un petit tour de montagne russes et de...
Par
le 28 déc. 2017
1 j'aime
Jeu de Supermassive Games, XDev Europe et Sony Interactive Entertainment (2016 • PlayStation 4)
Personne ne risque de lire cette critique: le jeu est sorti il y a belle lurette maintenant et les chanceux qui y ont eu accès grâce au Playstation Plus l'ont déjà fait plusieurs fois.
Mais je tiens à écrire un truc sur ce Until Dawn: Rush of Blood; tout simplement parce que quand on est possesseur du PSVR et qu'on se bouffe par dizaines des "expériences VR" se résumant généralement à des court-métrages d'animation à 360 degrés, plonger dans un tel univers est réellement grisant.
Oubliez Until Dawn. Si Rush of Blood lui emprunte son bestiaire fourni ainsi que certains de ces décors, il délaisse la construction narrative intriquée pour ne proposer qu'un shoot(er) d'adrénaline artificiel, un roller-coaster horrifique, littéralement. Et c'est là ce qui fait le succès du titre: il n'est finalement rien d'autre qu'un train fantôme virtuel. Les gars de Supermassive Games ont vraiment su tirer parti du casque inconfortable en ne dépassant jamais ses limites. Les mouvements sont tous physiques, le joueur est collé au siège de son wagon, mais l'ensemble s'avère très nerveux et mine de rien vachement varié.
Alors ouais, les phases de shoot au pad sont parfois insupportables, la faute à une précision forcément revue à la baisse. Le boss de fin peut s'avérer par exemple particulièrement frustrant quand les balles lui passent au travers.
Mais en réalité, ce défaut courant ne gâche pas une expérience arcade carrément dépaysante, avec pas mal de rejouabilité: on a vraiment envie d'explorer tous les embranchements et faire péter le score. De plus, grâce à cette simplicité, un soin particulier est accordé à l'aspect visuel et technique et certaines séquences font forte impression. Comme d'habitude avec les bons jeux VR, l’immersion est assurée par une gestion quasi irréprochable de la profondeur de champ et les jump-scares sont de fait aussi relous qu'efficaces.
Donc en gros, c'est court, c'est instantanément fun, ça donne un peu la gerbe (mais pas à cause du gore) et ça devrait être un bon exemple de ce qui marche en matière de réalité virtuelle. Until Dawn: Rush of Blood, c'est un manège surréaliste et cauchemardesque à domicile. Si ça c'est pas le futur...
Oui parce qu'on va pas se mentir, des trucs comme Resident Evil 7, on en verra plus.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 22 déc. 2018
Critique lue 455 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Until Dawn: Rush of Blood
Bienvenu à la fête foraine et au parc d'attraction de l'enfer ; Until Dawn Rush Of Blood nous invite à nous installer à bord d'un wagon de train fantôme pour un petit tour de montagne russes et de...
Par
le 28 déc. 2017
1 j'aime
L'annonce d'un Rail Shooter Until Dawn m'avait laissé sceptique. Qu'il soit en plus compatible avec le VR ne me disait rien de bon. Le résultat est pourtant fort agréable ! D'emblée, le jeu est plus...
le 22 oct. 2016
1 j'aime
Premier jeu VR terminé. Il n'y a pas grand chose à dire sur un rail shooter mais pour un des précurseurs du genre, je trouve que les devs se sont donnés. Il y a quelques ajouts simples pour allonger...
Par
le 24 mars 2020
Du même critique
"L'héritier de Spielberg": cette expression est bien en vogue en ce moment dans la presse cinéma, que ce soit à propos du Midnight Special de Jeff Nichols ou de ce A Monster Calls. Mais en a-t-on...
Par
le 9 janv. 2017
25 j'aime
17
Si Assassination Nation était un nouveau biopic historique sur une femme forte, torché sans effort par un mec qui veut se donner bonne conscience, je vous aurais ressorti en introduction le rappel...
Par
le 18 nov. 2018
17 j'aime
We a l'avantage de ne pas mentir sur son titre, ou plutôt sur son sous-titre (Une odyssée d'été en quatre parties). Il raconte l'été de 7 jeunes adultes déterminés à passer les deux meilleurs mois de...
Par
le 12 déc. 2018
10 j'aime
2