Versailles, 1685 : Complot à la cour du Roi Soleil par Anonymus
Le premier jeu développé par la R.M.N., aux graphismes approximatifs et à la synchronisation douteuse (on se rappellera de Le Brun et ses moulinets de manches interminables), mais au scénario charmant et aux décors hallucinants de précision et de réalisme (la reconstitution du bosquet du labyrinthe était juste totalement folle).
J'adorais ce jeu parce qu'on pouvait perdre si on n'avait pas résolu l'énigme avant le dernier tableau, parce qu'on croisait Racine dans l'escalier des Ambassadeurs, parce que Mme de Maintenon faisait peur et parce que Bontemps était hystérique ("Eh bien, Lalande, qu'avez-vous à me montrer ?").
"Je m'en vais, mais l'État demeurera toujours"...