Vessel me fait penser à Aquaria : le début du jeu se déroule à un rythme lent qui pourra en rebuter certains, comme ce fut mon cas. En effet, j'avais joué à Vessel durant trois heures, le temps de parcourir les tableaux de l'usine, sans toutefois finir ce premier monde. Ensuite, j'ai fait une pause de quelques semaines.
Je m'y suis alors replongé : le jeu n'avait pas dévoilé son potentiel jusqu'au point où je m'étais arrêté. Il n'y avait que deux types de créatures "Fluros" sur les cinq disponibles, et un seul liquide sur les cinq disponibles. Et ce n'était donc que la partie la plus ennuyeuse des énigmes qui était dévoilée.
Le jeu se révèle par la suite, avec des énigmes qui procurent un vrai sentiment de satisfaction à leur résolution : il faudra dans un premier temps comprendre ce qu'il faudra réaliser, puis comment le réaliser, en utilisant les capacités des Fluros (presse-bouton hérisson, poursuivant arachnoïde, arbre gourmand, Qulbutoke photosensible, Jeannot Lapin qui a peur dans le noir) et les matières qui peuvent leur procurer des pouvoirs spéciaux (eau, lave, matériau fluorescent, groupement nitro, et glycérol). Les énigmes les plus intéressantes sont celles qui ne nécessitent pas juste de comprendre l'objectif et se contentent d'être triviales, mais bien celles où la mise en œuvre exige de jongler avec les Fluros et les matériaux.
Il y a trois mondes : usine, plantations et mines. Les graphismes sont donc un peu ternes pour les premier et dernier mondes. Les musiques sont discrètes et agréables. Il m'a fallu treize heures pour venir à bout de tous les puzzles, récupérer 19 des 21 protoplasmes cachés, et relancer la machine du professeur.
Signalons quelques bogues de collision, mais rien de problématique, grâce à un système de sauvegarde efficace.