Personnage Virevoltant, Variété des situations, musique Vertigineuse de qualité, Va et vient permanent sans aucune forme de lassitude, difficulté Vicieuse mais jamais injuste, Victorieuse formule du jeu de plate-formes sans saut ; six V pour six qualités d'un jeu génial.
Basé sur un concept étrange de jeu de plate-formes sans possibilités de faire sauter le héros, le titre de Terry Cavanagh profite de ce choix de game design pour nous offrir des situations variées, intelligentes, certes pas forcément inédites mais qui profitent de cette différence majeure pour renouveler étonnamment l'intérêt qu'elles peuvent susciter chez l'amateur du genre. C'est un régal de parcourir le monde à la fois sobre (dans la forme) et excentrique (dans le fond) de VVVVVV, lancé par une musique tout simplement divine (sans doute l'une des meilleures OST de ces dernières années) qui permet d'enchaîner les tentatives sur des passages exigeants (ah le fameux Veni, Vidi, Vici). On découvre la carte avec ses zones grises d'explorations sans grand danger et ses zones colorées représentant les niveaux emplis de pièges et de nouvelles mécaniques de jeu.
C'est rapide, c'est fun, c'est difficile mais jamais frustrant (même pour récupérer les orbes), c'est jouissif... et c'est juste trop court même si l'on peut prolonger le plaisir avec les niveaux crées par d'autres joueurs ou le time trial.
D'aucuns diront qu'il vaut mieux 3h de génie que 20h de banalité mais avoir les deux auraient permis au jeu de s'élever au rang de chef d’œuvre.
Mais chef d’œuvre apéritif ou pas, la notion reste positive, nullement péjorative, et c'est un véritable coup de cœur.
VVVVVV c'est le grand amour, le VVVVVVrai !