Je comprends que la nostalgie est une chose puissante - il suffit de voir les avis mal cuits exposés ici sur ce logiciel que j'aurais du mal à qualifier de "jeu" - mais il faut parfois se rendre à l'évidence : les choses n'étaient pas mieux avant. (Sauf, évidemment, si vous êtes fan de mortalité infantile, de maladies mortelles pourtant bénignes et autres traditions bien de chez nous qui ont pourtant été abolies par les forces parfois mystérieuses que les superstitieux résument sous le nom de "marche du progrès").
War of the Monsters expose avec aisance cette théorie pourtant souvent exposée aux quatre coins de l'internet : laid, difficile à prendre en main malgré un parti pris arcade, brutal une fois maîtrisé, doté d'une caméra qui ne pose problème que lorsqu'on a besoin d'elle, le titre se permet même le luxe de n'avoir aucune forme de mode d'entraînement. Aucune. L'on pourrait très certainement faire remarquer que ce machin méconnu de la gamme PS2 mérite une forme de clémence pour son sujet très Ray Harryhausenien... mais, non, en fait. L'homme était un génie de l'animation et je doute fortement que ce titre mal foutu puisse honorer son nom d'une quelconque façon.
Si vous êtes à la recherche d'un titre supérieur en termes de gameplay et causant du même sujet je pourrais vous conseiller - attention, paradoxe pur, c'est un jeu Neo-Geo - King of the Monsters. Le portage sur SNES réalisé par Takara n'est d'ailleurs pas mal du tout.