Chers amis fan de Warhammer 40 000, nous nous trouvons là devant un bon cru qui a su me séduire malgré ses quelques défauts.
Certes, je ne retiendrai pas ce jeu pour son scénario digne d’un mauvais épisode de Oui-Oui. J’en suis presque venu à me demander s’il n’y avait pas un second degré nanaresque derrière ce sérieux affiché plein de vide. Les zentils space marines se battent contre les méchantes hordes du chaos dans 15 niveaux de campagne à la difficultée presque maîtrisé. C’est vite hard-core, mais une fois qu’on comprend les patterns des méchants et leur localisation, on réussit sans trop de difficultés.
Niveau gameplay, on a du bon tactical à l’ancienne comme je les aime. Les gentils un par un puis les méchants. Le système a la bonne idée de rester simple mais assez complet à mon gout : une barre d’endurance, deux armes et plusieurs types d’unités. On débloque au fur et à mesures de nouvelles armes pour faire face à des méchants toujours plus méchant. Petit bémol, il faut très souvent un type d’arme spécifique (généralement la nouvelle) par mission ce qui réduit les possibilités. Le principal reproche concernant ce système est pour moi d’avoir des personnages anonymes. Purée, le geek que je suis aurai adoré avoir des personnages qui montent de niveau en débloquant au fur et à mesure des armes voire des capacité (inexistantes ici). Qui plus est, en plus de manquer du côté fun RPG, on se retrouve à la fin avec des incohérences presque préjudiciables : noter les vicitmes space marines de base qui meurent après une seule balle dans les derniers niveaux et doivent presque prendre tout le temps le lance-roquette pour ne pas chatouiller le dessous des pieds des protagonistes adverses.
Au final, même si c’est diablement efficace, on finit par un peu se lasser. Warhammer 40 000 Squad Command est donc un bon cru avec une recette qui fonctionne bien dans un domaine à mon gout beaucoup délaissé par l’industrie vidéoludique. Si j’ai trouvé mon temps de jeu plaisant, je n’ai pas non plus grimpé à mes rideaux.