J’adore ce personnage idiot de Wario. Déjà enfant, j’avais joué à Wario Land II, qui est l'un de mes meilleurs souvenirs sur Game Boy Color. Je me souviens aussi d’avoir obtenu le « bad ending », ce qui était une première pour moi dans un jeu. Contrairement aux portages des jeux Mario sur GBC, Wario offre une durée de vie bien plus longue grâce à ses bonus à collecter et ses stages secrets. D’une certaine manière, on s’identifie à ce personnage d’anti-héros, car, comme lui, on se retrouve à fouiller chaque recoin des niveaux pour chercher les pièces et les trésors
Un autre élément que j’avais un peu oublié, c’est que contrairement à Mario, qui collecte des power-ups pour devenir plus puissant, Wario subit ses métamorphoses : il est écrasé, brûlé, aplati ou encore transformé en personnage obèse. C’est un personnage lourd, peu agile et qui prend littéralement beaucoup de place à l’écran.
J'associe Wario à cette culture de l’anti-héros, comme dans Conker’s Bad Fur Day en jeux vidéo ou encore dans des séries comme South Park et Beavis and Butt-Head. Ce sont des personnages médiocres, avec une tendance comique marquée.
Alors que le premier Wario était encore intitulé « Super Mario Land 3: Wario Land » et servait de parodie de Mario, la série Wario a vraiment pris son envol à partir de ce premier opus.