Barking dogs never bite

Le jeu sandbox dans son incarnation la plus générique et la plus creuse qui soit, une simple skin Assassin's Creed sans inspiration particulière et avec un million de choses à faire qui se trouvent être aussi répétitives qu'inintéressantes. Les fusillades sont monotones, la conduite toute en physique aléatoire est exaspérante, le level design ne se démarque jamais vraiment. On peut éventuellement pardonner le héros au charisme d'huître mais avoir un sujet pareil (la surveillance de masse, la connectivité à outrance) pour ne jamais réussir à l'exploiter correctement (scénario nul à base de vengeance, univers qui n'existe jamais vraiment, gimmick de hacking répétitif et peu innovant) c'est quand même foutrement dommage. Reste quelques bribes de génie au détour de certaines conversations espionnées, de certains mails interceptés. Un léger malaise naît alors de cette omnipotence numérique mais toute émotion, et toute ambition, est aussitôt tuée dans l'oeuf par une mission Fedex déjà jouée mille fois. Même la baffe graphique attendue est aux abonnés absents.Le porte-étendard auto-proclamé de la nouvelle génération de console n'est qu'une compilation morne des recettes de la génération précédente... un peu à la manière des disques Hit Machine Summer Hits Vol.23 ou tu retrouves Soirée Disco de Boris depuis 15 ans. Ca promet pour le futur.