Bien moins sérieux et prise de tête que le premier opus, ce deuxième volet corrige le tir : grosse bande son, caricature (assumée) d'une bande de hackers fashionistas qui part en quête de followers à grand coup de selfies dans la joie et la bonne humeur.
Le jeu prend un tournant inattendu quand arrivent les premiers morts, qu'on sort le fusil à pompe pour se faire justice alors que les personnages éprouvent autant d'empathie pour les gonzes qu'ont vient de refroidir que leur premier nokia 3310.
Pas trop de missions fedex, un système de téléportation dispo dès la minute 1 qui vous épargne les promenades au travers de la ville (pénibles, c'est pas gta niveau conduite à ça non!), des flics à la cool, tous les objets qui se hackent easy peasy, les poches pleines de fric et de munitions...pas de stress dans WD2.
On ne peut s’empêcher de sourire (ou de trembler) quand arrive la mission ou le facebook local a bidouillé les élections du candidat "Trush", ou que le google local se lance dans le militaire...étranges échos avec l'actualité récente.
Bref c'est fun, et on y passe une vingtaine d'heures agréables à hacker des grues, des sextapes et des comptes paypal en écoutant Run the Jewels. J'aime.