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Le 1 & 2 sont très bons en attendant le 3 (pour tuer Hitler) Celui-ci n'est pas un Wolfenstein, uniquement un petit spin-off dans le même univers. il aurait du être un simple DLC. Le level-design...
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le 27 juil. 2019
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Jeu de MachineGames, Arkane Studios et Bethesda Softworks (2019 • PlayStation 4)
Quelques temps après le très sympathique New Colossus qui annonçait une suite, Bethesda et Machine Games décident cette fois de faire un nouvel opus « apéritif », en attendant le potentiel et véritable Wolfenstein III.
Pour cette nouvelle aventure, Youngblood est co développé entre Machine Games et Arkane, spécialiste des jeux à gameplay et level design ouvert, depuis les excellents Dishonored et le sympathique Prey 2017. Une alchimie pertinente ? Voyons voir cela, c’est parti pour fragger du nazi !
Quinze ans ont passé depuis que B.J Blazkowicz a réussi à déclencher la révolution américaine pour bouter les Nazis hors du continent de l’Oncle Sam. Nous allons cette fois incarner les deux filles jumelles de Blazkowicz en 1980. Direction la France et la capitale du pays du bon vin et du fromage, où les Nazis ont occupé la Ville Lumière.
Jess et Soph vont devoir retrouver leur père disparu aux environs de Paris, et si possible, libérer la capitale de l’occupation allemande.
Si le scénario et la narration occupaient une place assez importante dans New Order et New Colossus, ici c’est le gameplay qui sera largement plus mis en avant pour amener les nouveautés dans Youngblood.
Effectivement, Machine Games et Arkane ont mis l’accent sur la coopération dans cette nouvelle aventure, où vous serez toujours en duo. Si vous jouez en solo, la 2eme sœur est incarnée par l’IA.
Si sur le fond, cela ne change pas réellement le gameplay, les déplacements nerveux et gunfights toujours excellent, qui sont repris de New Colossus (avec l’ajout de quelques nouvelles armes ou ennemis), c’est sur la forme que Youngblood va changer quelques éléments.
Tout d’abord, Arkane oblige, nous ne sommes plus dans des environnements linéaires, mais avec des niveaux semi ouvert, que vous pourrez rallier via le Metro Parisien. Ce qui se traduit par un level design avec moult chemins disponibles, plus vertical également et permettant donc d’accomplir votre mission en bourrin, infiltration, ou d’une autre façon. Chaque niveau représentant un quartier de Paris rempli de soldats ou super soldats nazis, sans compter les robots et autres chiens mécaniques.
Une exploration nettement plus pertinente qu’il sera recommandé de faire régulièrement afin de trouver armes, munitions, documents ou autres mots de passe pour débloquer des portes ou coffres. Sans compter les nouveaux chemins alternatifs qu’il est possible d’ouvrir avec l'arme adéquate.
Le level design est donc une grande force de ce nouvel opus, avec des décors cohérent et une immersion accrue où l’on y croirait à ce Paris néo rétro futuriste des années 80, occupé par les Nazis.
Ensuite, le jeu va subir une grosse composante RPG où en faisant les missions principales et secondaires, en tuant des ennemis etc, vous pourrez gagner de l’XP afin d'obtenir des points de compétences, à dépenser pour améliorer vos capacités (invisibilité, avoir plus de santé etc). Cela ne s’arrête pas qu’à cela, vous gagnerez également des niveaux, ainsi que les ennemis qui possèdent maintenant une jauge de santé et bouclier. Il faudra donc améliorer régulièrement ses niveaux afin de pouvoir affronter des ennemis plus fort auparavant, faute de quoi vous allez prendre cher forcément :p
La composante RPG ne s’arrête pas qu’a cela, car vous pourrez également récupérer de l’argent soit en terminant les missions du jeu, soit en fouillant partout. Argent qui vous servira à améliorer vos armes avec des nouvelles fonctions (faire plus de dégâts, silencieux, tir chargé …) selon l’arme, tout en leur permettant de faire plus de dégâts, avoir une meilleure précision, cadence de tir et j’en passe.
Enfin, le level design étant semi ouvert et où vous pourrez rallier tous les quartiers débloqués, vous avez les catacombes qui servira de hub central (comme le sous marin de New Colossus) afin de prendre des missions secondaires (parfois nécessaires pour augmenter vos levels, mais qui vont être très fedex forcément : aller chercher un objet, tuer tel pnj, détruire tel le chose etc), discuter avec les PNJ ou refaire encore le plein de munitions.
A noter que le jeu dispose du même système que A Way Out pour la coop (ici nommé Buddy Pass), si vous avez acheté le jeu en version deluxe en démat, ou en boite, vous pouvez inviter un ami à venir jouer à tout moment avec vous et gratuitement au jeu complet ! Il suffit juste qu’il télécharge le jeu complet gratuitement sur le service en ligne du support concerné, l’hôte du jeu en démat deluxe ou physique l’invite et hop c’est parti.
Bref, Youngblood avec son gameplay un peu plus axé coopération et RPG semi ouvert à la Deus Ex est une alternative intéressante pour son level design bien fichu grâce à Arkane, mais il aurait mérité un peu plus de peaufinage pour éviter l’aspect répétitif des missions, forcément. Sans compter qu’en solo, vous allez parfois pester contre l’IA qui n’en fera que des siennes et ira se faire tuer de façon stupide, ou mettra deux plombes à vous ressusciter.
Rien non plus d’immonde et qui empêche de s’amuser si vous voulez faire le jeu en solo (comme je l’ai fait), mais c’est réellement en coopération avec un ami que le jeu prendra encore plus tout son sens. Dommage qu’il n’y ait pas eu un mode en écran splitté deux joueurs sur consoles…
Côté réalisation graphique, Wolfenstein Youngblood réitère avec l’iD Tech 6 (version 6 du célèbre moteur graphique de John Carmack, utilisée depuis DOOM 2016 et Wolfenstein II New Colossus) pour un résultat très bon. Le jeu sur PS4 affiche une technique propre niveau décors, effets de lumières et particules ou encore niveau textures. Le tout en 60 FPS (quasi) constant pour des gunfights fluides et nerveux.
Arkane oblige, ils ont réussi à apposer leur patte en terme de direction artistique sur ce Paris occupée des années 80 avec des nazis technologiquement avancés, les quartiers sont cohérents avec le culte de la personnalité du Fuhrer partout.
La bande son n’est pas en reste avec une VF honorable pour les jumelles Blazko et un sound design excellent entre les bruitages des armes, les voix des nazis et j’en passe.
Pour la durée de vie, tout dépendra de vous car le jeu étant semi ouvert, vous pouvez très bien vous concentrer uniquement sur la quête principale et boucler l’aventure en moins de 10h si vous avez juste le niveau nécessaire pour vous attaquer aux 3 Frères.
Sinon, comptez bien sur une vingtaine d’heures voire plus si vous vous concentrer sur la plupart des missions secondaires ou l’exploration, pour améliorer vos armes, compétences ou lire les documents nous en apprenant plus sur ce Paris des années 80, ou même avec des références aux anciens épisodes de la série.
Bilan des courses : Wolfenstein Youngblood, malgré son statut d’extension (comme The Old Blood) et non un épisode principal, est malgré quelques défauts, une belle surprise. Pour 30€, nous avons une nouvelle aventure très raisonnable en terme de qualité de jeu et contenu, si l’on sait à quoi s’attendre, et qui a osé quelques nouveautés pour se renouveler, au lieu de bêtement singer New Colossus dans les mécaniques.
C’est un épisode qui divise déjà les fans et risque probablement de le faire encore sur le long terme, avec ses nouveautés comme la coop, composante RPG, level design semi ouvert Arkanien etc. Mais je trouve qu’il est exagéré de dire que cet épisode est très moyen ou mauvais, comme j’ai pu le voir sur bon nombre de reviews.
Ils s’attendaient probablement à « Wolfenstein 3 » avec un scénario et narration poussé. Revoir un Wolfenstein qui revient aux sources et être axé purement gameplay comme l’était le 3D ou l’excellent Return to Castle Wolfenstein, ça fait plaisir.
En tout cas, si vous avez aimé les Wolfenstein rebootés depuis New Order par Machine Games et souhaitez un jeu en coop à faire avec un pote, je vous le conseille chaudement, surtout qu’une seule version est nécessaire pour jouer à deux via le Buddy Pass.
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Créée
le 7 août 2019
Critique lue 656 fois
5 j'aime
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Un désastre. Et dire qu'on apprend au détour d'une cinématique que Blazko a tué Hitler plusieurs années auparavant. C'est à ça qu'on aurait voulu jouer, plutôt qu'à cet infâme purge.
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