Car j'ai d'abord découvert ce jeu par le biais de sa version NES, Adventure Island, que j'avais trouvé d'une difficulté confinant au sadisme.
Et bien après avoir fini ce Wonder Boy, je peux affirmer que c'est en portant le jeu sur NES que les développeurs ont décidé de rendre la difficulté injuste et carrément prise de tête. Car Wonder Boy sur Master System propose un challenge bien plus équilibré, avec des ennemis moins nombreux, moins dangereux, et des power-up plus fréquents.
En plus de cela les graphismes sont bien plus chouettes, avec de sprites plus détaillés et des décors plus colorés.
Alors forcément le jeu est beaucoup plus plaisant, même s'il faut avouer que le gameplay demande un temps d'adaptation. Car le protagoniste possède une inertie folle, et que si on sort d'une session de Mario il faut un certain temps pour s'habituer à la distance de freinage élevée et au patinage permanent de wonder Boy. Mais une fois qu'on a pris le pli, c'est du tout bon.
Une gros bémol toutefois : les poupées cachées dans les niveaux, qu'il vous faudra toutes collecter pour espérer atteindre le dernier niveau. S'il vous en manque ne serait-ce qu'une, le jeu prendra fin après l'avant-dernier boss. Quelle idée stupide ! Du coup on est obligé de jouer avec une soluce sur les genoux si on veut parcourir l'intégralité de ce que le jeu a à proposer. Et si on en oublie une, ben c'est fichu, il faut repartir à zéro...
Mais malgré cette mécanique fort malvenue, je dois freconnaître que j'ai passé un très bon moment à finir ce Wonder Boy.
15/20