Bien que le troisième du nom, Y3 et son remaster version PS4 est en réalité le plus daté de la série maintenant que les épisodes PS2 sont remplacés par les versions Kiwami. Dire que cela ne se voit pas serait mentir. L'absence de sprint et la panoplie de techniques de combat par rapport aux autres opus se sont fait sentir. Le jeu reste toutefois plutôt agréable à l’œil, notamment durant les cinématiques.
Le ton de ce Yakuza est plus doux que les autres, notamment durant les phases "tranches de vie" à Okinawa où Kiryu gère son orphelinat en aidant les enfants avec des petits problèmes de la vie négligeable. La partie de l'orphelinat doit bien occuper le tiers de la quête principale (qui doit durer 12-15h, plus court que les autres il me semble) avant de laisser place à une intrigue plus Yakuzaienne.
Si le début de l'intrigue est prometteur avec l'enjeu politique à Okinawa et l'arrivée d'un sosie de feu Kazama, j'ai trouvé que le soufflet retombait assez vite malgré quelques séquences prenantes lorsque le jeu se lance en deuxième partie. On peine également à comprendre les motivations du méchant dont je tairais le nom et le combat final, traditionnellement sur un toit et torse nu ne vaut pas ceux contre Nishiki, Ryuji ou Shibusawa.
Malgré sa quête principale oubliable, Y3 peut cependant se targuer d'avoir un contenu annexe de grande qualité. Les mini-jeux sont très sympa et celui du golf est bluffant. Les substories sont également très réussis bien que je n'en ai fait qu'une vingtaine sur cent en raison de la difficulté à me déplacer dans Kamurocho (trois taxi, pas de sprint et ennemi souvent impossibles à esquiver). Celle du meurtre au Café Alps est assez ambitieuse et je ne comprends pas que celles du tatouage de Rikiya ou l’idylle de Date ne soit pas dans la contenu obligatoire en raison de leur importance.