Yakuza Kiwami 2 est un remake de Yakuza 2 utilisant le nouveau "Dragon Engine" que l'on avait découvert un an plus tôt sur Yakuza 6. En tant que remake, il reproduit l'original au plan près, avec une fidélité admirable, et une qualité visuelle très largement supérieure, qui fait honneur aux 10 ans de progrès techniques du studio, et au travail des artistes.
Après un premier Kiwami un peu fade, et dont le nouveau contenu m'avait modérément convaincu, ce nouveau remake est un vrai miracle : l'histoire racontée avec l'emphase mélodramatique qui fait le charme de la série, des personnages badass, des quêtes secondaires complètements débiles, des tetra-tonnes de mini-jeux, et du fan service à ne plus savoir qu'en faire.
Le scénario est encore plus touffu que dans Zero, et bourré de rebondissements, de trahisons et de Yakuzas en colère qui arrachent vestes et chemises sans les déboutonner. Là où le premier Kiwami décevait beaucoup avec son méchant qui sort du placard 10 minutes avant la fin, et la faiblesse générale de ses enjeux, ce second opus est un énorme bond en avant. Il est bourré de personnages charismatiques, des scènes touchantes, des trames qui s'entrecroisent et donnent de l'épaisseur aux protagonistes - bref : tout ce que l'on peut attendre d'une bonne histoire.
(La même critique, mais avec des images)
https://ezhaac.com/fragstories/yakuza-kiwami-2/
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Le nouveau moteur permet beaucoup de bonnes choses, comme des transitions fluides entre intérieurs et extérieurs, mais surtout l’abandon de ces combats de rue cloisonnés et ininterruptibles. Ici, tout est plus fluide et plus naturel, y compris le cassage de gueules qui bénéficie d'animations toujours aussi surréalistes et d'une physique totalement aux fraises.
On reste sur un gameplay basique qui permet de spammer deux touches jusqu'à la fin de la campagne, mais si vous commencez à faire les activités annexes d'arène ou de videur, ça demande quand même un peu plus de doigté et de compréhension des systèmes.
Dans ses cutscenes, le jeu est moins beau que Zero et a abandonné l'aspect très photographique des visages au profit d'un rendu plus cartoon qui me plait moins. Les éclairages sont aussi plus saturés, avec des lumières crues qui piquent un peu les yeux.
On a perdu la retenue des épisodes précédents dont les lumières étaient moins technologiquement abouties, mais mieux dosées. C'est aussi une régression après Yakuza 6 dont l’éclairage très soigné faisait honneur au travail de modélisation des personnages.
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Le jeu est toujours aussi drôle, l'écriture et la traduction anglaise sont fabuleuses et tout le contenu ajouté par le remake est un vrai bonheur :
■ La longue campagne du cabaret club reprend les bases de Zero avec Kiryu dans le rôle de manager, et quelques nouveautés assez mineures, mais c'est tellement bourré de fan service et de personnages attachant que ça se termine avec plaisir.
■ Une mini campagne nous met dans le rôle de Majima qui s'est heureusement un peu calmé après son épisode de Joker lunatique dans le premier épisode. Son histoire est drôle et touchante, mais très brève.
■ Une campagne entière (et assez copieuse) de tower defense, qui introduit une flopée de nouveaux personnages haut en couleurs et un gameplay juste correct, car un peu bancal et répétitif
■ De nouvelles quêtes secondaires encore plus perchées que d'habitude, et toutes sortes de nouveaux mini-jeux absurdes. D’ailleurs, n’oubliez pas de bien vous hydrater pour profiter des jeux dans les WC.
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Après un Kiwami 1 en demi-teintes, Yakuza Kiwami 2 met les bouchées doubles et livre un remake qui a mis tous les fans d'accord. C'est un épisode incontournable de la série, magistralement remis aux goûts du jour, et amplement augmenté.
Son scénario est si touffu qu'il a tendance à partir dans tous les sens, oublier des histoires annexes en chemin, se perdre dans un meli-melo de sosies et de mafia coréenne. Mais à ce stade, vous savez déjà pourquoi vous signez et tout ça ravira n'importe quel amateur de la série. Il donne aussi une épaisseur bienvenue au personnage jusqu'ici très monolithique de Kiryu, tout en continuant d'étoffer une belle galerie de seconds rôles.