Le mythe, la légende.
J’adore Ys, c’est une excellente licence. L’ayant découvert avec les opus les plus récents, je me suis dit qu’il était temps d’expérimenter un peu les jeux les plus anciens (mais dans leur version...
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le 4 août 2023
J’adore Ys, c’est une excellente licence. L’ayant découvert avec les opus les plus récents, je me suis dit qu’il était temps d’expérimenter un peu les jeux les plus anciens (mais dans leur version les plus récentes quand même, il faut pas abuser).
Dès le premier jeu on retrouve ce qui fait la grandeur de la formule Ys, c’est-à-dire un gameplay bien nerveux et plaisant et des musiques qui défoncent.
Bon, pour ce qui est du gameplay, c’est le fameux système de bump, qui est vraiment très déroutant au début. Je dois être mort au moins 5 fois sur le premier ennemi, c’est pour dire. On finit plus ou moins par s’y habituer, mais j’avoue que j’ai toujours eu un peu de mal, même à la fin. Je le trouve un peu imprécis ce système, mais il a l’avantage d’être très fluide et de rendre fun et rapide les inévitables session de grinding.
Si le gameplay reste encore agréable, il y a un point qui a sacrément mal vieilli : les combats de boss. Le premier boss et le troisième sont calamiteux, mais la palme revient au boss final, qui est carrément injuste.
Je crois que plutôt que de tester nos compétences, les boss de ce jeu servent de palier qu’on ne peut franchir qu’en ayant atteint un certain niveau ou obtenu un certain équipement, ce qui explique l’équilibrage bizarre où un niveau de plus peut totalement changer le déroulement d’un combat. Ça ne justifie bien sûr pas que les boss soient si mal designé…
Le boss final est probablement l’un des pires boss que j’ai vu jusqu’à présent ; l’idée derrière le combat n’est pas mal en soi, mais le combat en lui-même est un supplice. Quelques changements mineurs auraient suffi à le rendre plus que correct. En vrac : réapparition du sol au bout d’un certain temps ; léger agrandissement du terrain ; boules de feu moins rapide afin qu’un humain normal puisse réalistiquement potentiellement les éviter ; rendre la hitbox du boss un peu plus généreuse parce que c’est un peu chiant de passer sur lui sans le toucher.
En bref les combats de boss sont je trouve le plus gros défaut du jeu. Le reste est franchement pas mal : les personnages, l’intrigue, les donjons, le côté un peu « intime » de l’aventure, du fait que le monde est très petit et que les personnages ont tous un nom et des dialogues qui changent au cours du jeu (souci du détail très appréciable), et les musiques évidemment.
Bref, Ys I, bon jeu.
Ys II quant à lui est une amélioration du premier jeu sur à peu près tous les points. En termes d’histoire, c’est une suite directe donc on a un approfondissement du lore et on retrouve quelques personnages.
L’intégration de la magie change pas mal le gameplay, et je me suis donc retrouvé à lancer des boules de feu tout le long de ma partie.
Les boss sont bien mieux foutus en termes d’équilibrage et de design. Rien que le premier boss enterre tous ceux de Ys I. Il y en a qui sont pas terribles mais globalement ça va.
Là où le jeu fait moins bien que son grand frère selon moi, c’est dans les donjons. Je les trouve beaucoup plus labyrinthiques et un peu plus impersonnel que dans le premier jeu malgré une plus grande diversité dans les décors. J’avais adoré le dernier donjon de Ys I, mais celui de Ys II m’a vraiment fatigué.
Ys II est un très bon jeu, mais à cause des donjons je dirais qu’il n’est qu’un peu meilleur que YsI.
En bref, deux premiers jeux très solides pour débuter une série historique et légendaire.
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