Une épopée musicale tout en finesse

Bon, Ys IX, je l'ai terminé, et franchement vous pouvez foncer les yeux fermés si vous aimez l'action, J-RPG, plateforming. Cela aura été pour moi une super aventure et une superbe expérience. Une histoire prenante, mettant en haleine, dans un gameplay qui ressemble, et je n'aurai pas cru ça possible, à la meilleure franchise vidéo-ludique de plateforme, Spyro. Le combo des deux, façonne une pépite de créativité et juste pour moi ce qui doit être, à ce jour, une de mes meilleures expériences vidéo-ludique, très clairement, si ce n'est la meilleure en son genre, n'ayant jamais vu une alchimie qui marche autant, et à la perfection, de mes deux genres vidéo-ludiques préférés. Alors combinés dans le même jeu, j'étais aux anges. Merci encore aux créateurs, aux doubleurs (voix japonaises toujours aussi mélodieux à entendre et certaines m'ont été même limite cathartiques, allant à merveille avec la personnalité de l'individu, Shanté en première ligne), et à tous ceux qui ont apportés leur contribution à ce jeu, car jamais j'aurais cru possible de trouver cette symbiose de deux genres bien différents, en une seule et même œuvre. Ce sont tellement des génies. Pour que je reste autant captivée, à fond, et en haleine sur un jeu, il faut vraiment qu'il soit exceptionnel, car contrairement à d'autres arts, c'est l'art où je peux vite être casse-couilles. Par contre, moi qui pleure et suis une énorme sentimentale, avec pas grand chose, ayez le cœur bien accroché et un paquet de mouchoirs sous la main, car c'est loin d'être gai. Comme pour tous les Ys d'après ce que j'aie compris.

Les musiques rajoutant pas mal à l'ambiance de chaque moment. Car oui, je n'en ai pas parlé mais gros coup de coeur pour les musiques. D'après un pote, la franchise est pas mal reconnue pour ça, et ben ça se comprend. C'est le premier jeu, et donc le seul, à ma connaissance, où toutes les musiques m'ont autant marquées. Et vue le nombre impressionnant et important de musiques existant dans leur jeu, déjà, gros bravo aux compositeurs pour leur travail et talent, car ça te permet de davantage t'immerger dans l'histoire et l'ambiance qu'autant de musiques soient aussi juste et en adéquation avec ce qui se passe à l'écran ; mais bravo également pour le fait qu'elles soient toutes aussi marquantes les unes que les autres. J'éprouve un sincère et gros respect à cela, car ceci te permet de pouvoir davantage t'imprégner dans l'histoire et les émotions que le jeu souhaite te communiquer, tout en renforçant notre implication dans l'aventure.

Les personnages, via leur doublage, m'ont permis de bien m'imprégner, pour une première entrée dans la franchise, à l'histoire, par leur côté attachant, aux personnalités et histoire personnelle bien différentes, quand bien même, je le sais, seul le héros et Dogi reste, d'un jeu à l'autre, ce qui a permis de renforcer l'immersion, et l'attachement à l'univers ; et tout combiné, ont fait de mon expérience, une bonne entrée en matière dans la franchise, et une de mes meilleures expérience possible, par tous les aspects cités.

Les deux seuls bémols que je trouve, seraient :

-> L'éternel problème du héros qui ne sait pas ouvrir sa gueule, pour te laisser des "choix" qui ne changeront rien au scénario, et n'auront aucun impact, voir sont les mêmes réponses juste écrites différemment, ce qui reste et restera toujours débile pour moi (ironique que les héros de jeux de plateformes puissent davantage l'ouvrir, que des héros de JRPG, alors que l'histoire et donc les dialogues priment beaucoup). Les seuls moments où le héros peut l'ouvrir c'est quand tu ne vas plus le contrôler directement, et ça, j'ai l'impression que beaucoup de JRPG le font. Je reprochais ça à Persona, mais au moins, il y a un impact direct par tes réponses, cela avait plus de poids et de sens, là, c'est toujours l'éternel fait de "il faut que le joueur puisse s'identifier", et je trouve que cela casse l'immersion, et le côté naturel de la chose, ainsi que la personnalité du héros, qui n'en a pas du coup, ou presque pas, juste ce qu'il faut pour justifier ses choix et actes, et j'avoue que moi, cela me casse l'immersion, car cela peut rendre certains passages dans les jeux, en général, vite incohérents et stupides, en te cassant le rythme et l'immersion, qui plus est, et j'avoue que cela m'a toujours octroyé l'effet inverse que ce que les créateurs souhaitent faire avec cette mécanique. Même Atlus a su corriger le tir, avec Metaphor, par rapport à leur Persona, car cela devient pour moi, obsolète et chiant, comme procédé, pour toutes ces raisons. Le X rattrape un peu le coup, avec des expression faciale mieux travaillés, pour offrir un côté plus vivant au protagoniste, avec une personnalité un chouïa plus affiché, à lui, et et à l'ensemble des personnages, mais pour le héros, c'est pas tout à fait cela, encore. Il ne faudrait pas trop en demander.

-> Le deuxième aspect, serait les graphismes, qui, même s'ils sont bons, perdent de leur superbe, par les traits bien marqués, et leur côté un peu trop rigide, et presque dénué de mouvements, tel des piquets qui ne vont presque pas bouger si tu ne leur parles pas, et même si tu leur parles, c'est le stricte minimum, sauf les vas et vient des gens marchant dans la rue, ce qui peut être un léger frein dans l'immersion. Heureusement que les doubleurs, permettent de remettre de la vie à tout ceci. Car même dans le VIII, il y a des scènes animées, chose qu'il n'y a pas dans le IX, ce qui, entre autre, marque une légère baisse, en ce domaine, et un chouïa de déception, en se disant que le IX fait moins bien que son prédécesseur sur ce plan-ci. Heureusement que le X est là pour rattraper le coup, sur tout aspect, en ce domaine.

Allez au VIII et X à présent qui ont l'air d'être du même goût. J'espère trouver d'autres jeux de ce style également un jour.