Carrot attacks !

"Je n'aime pas les Rogue-Like, mais ça j'aime bien !" Découverte Steam, entre deux cliques distraits, sur une page de la boutique en ligne qui débordent de jeux à plus savoir quoi en foutre. Fait rare, je me suis décidé à lui laisser une chance. Après tout, la vidéo de lancement dévoilait une ambiance visuelle assez intéressante et un gameplay nerveux puis les commentaires étaient dithyrambiques. Why not ! Je n'ai pas pour habitude de prendre des productions aussi peu connues et médiatisées : le jeu n'est même pas référencé sur le site de jeux vidéos le plus consulté en France, c'est dire... Dix heures plus tard, j'en conclue modestement que Ziggurat est fun, addictif et très agréable à parcourir malgré l'évidente redondance du genre. Le speech est simple : vous êtes un magicien en devenir, il vous faut passer l'épreuve du Ziggurat pour finaliser votre enseignement. L'épreuve consiste à braver les étages d'un donjon sur 4 niveaux. Chaque étage est constitué d'une dizaine de salles agencées aléatoirement et remplies de monstres divers. Il faut récupérer une clef pour affronter le boss afin de descendre d'un niveau et ainsi de suite. Rien de transcendant, mais on s'en tape. Ziggurat est très bien pensé notamment en terme de rejouabilité. Lorsque votre personnage passe un niveau, vous avez la possibilité de lui enseigner un talent parmi la myriade disponible ! Chaque talent s'étend sur 5 niveaux de puissances, de plus vous en débloquerez de nouveaux au fur et à mesure de votre progression dans le jeu. Il y en a une tonne. Vous commencez avec un personnage, l'apprenti, mais sachez qu'il y en plus d'une dizaine à déverrouiller, chacun possédant ses propres atouts et faiblesses. Enfin, le plus important je crois, les armes. Au nombre de quatre dans votre inventaire et réparties selon leur type (mana bleu, vert, orange plus votre baguette magique de base), elles sont, pour certaines, carrément jouissives au gameplay. Rien à dire de plus de ce côté-là, c'est du tout bon. Ziggurat est assez ardu en mode normal et difficile, les amateurs de challenge en tout genre seront servis. Comme tout rogue-like qui se respecte, quand vous crevez, c'est définitif (des atouts peuvent contrecarrer cela, mais chuuut...). Dans la balance, du côté négatif, je mettrai le manque de diversité dans l'apparence des ennemis même si j'apprécie l'humour décalé de Milkstone Studios avec ses carottes de la mort ou autre "Jelly" anglaises de l'apocalypse. Un petit jeu sympa !