2016, année cinéphile

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Une idée de départ pas mal, des scènes de danse réussies (signées Angelin Preljocaj en même temps), mais trop convenu, trop sombre, trop froid. Je suis perplexe sur l'évolution du scénario en mode "descente aux enfers dans un bar d'Anvers".

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Après le très réussi "Grand central" en 2013, quelle déception! Un film insipide, d'une vacuité innommable, où la réalisatrice semble avoir voulu traité un patchwork de sujets pour finir avec du vide. On voit clairement un parti pris sur l'esthétique, ce qui donne à Planétarium l'aspect d'un long clip publicitaire pour une célèbre grande marque de mode ou de parfums, mais même à ce niveau, cela pêche
très vite! Alors que le pitch est une véritable mine d'or (le cinéma des années 30, la montée de l'antisémitisme, la relation entre sœurs, le paranormal), le rendu final est inintéressant au possible, la plupart des scènes reposant sur une profonde inutilité (pourquoi ce long moment dans la villa du Sud de la France, si ce n'est pour montrer le soleil et la mer). On se serait cru dans un très long téléfilm, ennuyeux, duquel je me suis senti exclu quasiment dès le départ, avec des dialogues d'un vide confondant et une musique faite de violons et autres cordes (contre lesquels je n'ai rien) omniprésente, mais tellement insupportable et inadaptée à l'histoire. Un film qui manque de contenu, de solidité, d'histoire, de mystère (ce qui est paradoxal quand les deux héroïnes sont médiums). Natalie Portman se sort relativement bien de cette galère (en même temps, c'est une grande actrice), tandis que Lily Rose-Depp m'apparaît assez fade (ce qui était loin d'être le cas dans "La danseuse"). Sinon? Next!

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Un film passionnant sur la médiatique affaire du Mediator, instructif, captivant, qui parvient toutetois à dépasser le simple stade de l'œuvre pédagogique. Mais également (avant tout?), un film sur Irène Frachon et les conséquences de sa lutte pour la reconnaissance du droit des victimes sur ses sphères de vie personnelles. Sidse Babett Knudsen est juste parfaite dans le rôle d'Irène Frachon.

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Un film qui a du fond, un portrait de la Roumanie contemporaine, on nous parle de corruption, d'arrangements, de débrouille, ... Mais déjà vu, trop long donc chiant et puis est où la mise en scène? (Ils ont eu de la merde aux yeux à Cannes ou quoi?)

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Une atmosphère, du suspense, Edgar Ramirez <3, un scénario plutôt bien mené, mais pas non plus extraordinaire et Emily Blunt en mode "trop"

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Un film nécessaire, une mise en parallèle des processus de radicalisation et de déradicalisation, l'impact sur la vie des familles, le parcours du combattant pour retrouver son enfant ou de le faire sortir de l'enfer de l'islamisme radical, les dangers latents du recrutement sur internet auprès de personnes en état de fragilité psychologique (variable qu'ont hélas tendance à évacuer de l'analyse les spécialistes de la radicalisation, le capital social n'étant pas une donnée systématiquement significative comme on le voit dans le film). Après, l'œuvre ne dépasse pas tellement le stade du film pédagogique et s'avère confuse dans le montage de son premier tiers (qui est qui, qui en est où...).

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Dynamique, vintage, britannique, musical... Tout ce que j'aime!

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Un film complètement barré, un humour au quinzième degré, des répliques qui font plus que mouche, une distribution juste extraordinaire, un film atypique et inclassable, auquel je peux faire le seul reproche de voir son scénario s'essouffler dans la seconde moitié

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Moi qui ai pourtant beaucoup de mal avec ça, jai été séduit par le côté romanesque assumé, jusque dans l'esthétique du film. Marion Cotillard et Louis Garrel sont parfaits dans leurs rôles respectifs. Je me suis surpris à être ému par cette histoire plutôt surprenante, par cette femme en souffrance. Toutefois, on reste dans quelque chose de classique et convenu qui ne révolutionne pas le 7ème art.

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Réussir à captiver le spectateur avec un documentaire de 3h10, sans commentaires, dans un quartier de New-York, il faut le faire et j'ai adoré! Mon premier coup de coeur cinématographique de l'année 2016. F. Wiseman (don't je veux absolument voir les précédentes œuvres) ne nous parle pas seulement d'un quartier (d'ailleurs ce sont ses habitants qui en parlent), mais d'une ville, d'un pays, d'une Amérique multiculturelle, métissée, au sein de laquelle les identités, les cultures se côtoient (ici avec harmonie), où les processus de gentrification (à l'œuvre à Paris dans les 18-19-20) mettent hélas à mal cette diversité nécessaire à l'épanouissement de nos sociétés. Un film ô combien actuel, qui plus est dans une Amérique malade, au point d'élire un détraqué à la présidence.

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Sombre, élégant, grave, énigmatique, ... tel est Frantz porté par le duo magistral Paula Beer-Pierre Niney, et où Francois Ozon parvient à installer un véritable suspense dans sa narration, tout en questionnant avec justesse les rapports entre français et allemands durant la période de l'immédiate après-guerre.

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Un scénario de base intéressant, un réalisme glaçant, un portrait d'une jeune précaire abandonnée à son sort, mais répétitif et une prestation de la l'actrice principale parfois irritante. Le réal évite cependant l'écueil du pathos.

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#plaisircoupable j'ai retrouvé Renée Zelwegger, on retrouve l'ambiance et l'humour Bridget Jones, en plus y a Patrick Dempsey juste génial dans le rôle du père potentiel bobo tout ce que tu veux. J'ai eu ce que je voulais, je suis content

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Un portrait grinçant et noir de l'Amerique contemporaine et consumériste à mort, des scènes justes hilarantes (Julie Delpy qui raconte l'histoire du chien et de l'écureuil...), un film sur l'être humain et ses vicissitudes, son abandon, au fond, mais cela ne dépasse pas le stade du pas mal.

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Émouvant, spectaculaire, une histoire incroyable mais vraie, tel est le dernier Clint Eastwood. Ok, c'est tire -larmes à mort, ça manque totalement de finesse, mais ça fonctionne, c'est efficace et Tom Hanks porte superbement le film.

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L'un des meilleurs films français de l'année. Des scènes visuellement magnifiques, juste somptueuses. Une distribution à la hauteur, à commencer par Soko et la révélation Lily-Rose Depp. Une atmosphère incroyable.

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Comme d'habitude, Farhadi tend à faire toujours le même film (un couple qui se déchire), mais j'apprécie beaucoup le côté théâtral et huis-clos de ce film porté par un duo d'interprètes remarquables. Une tension latente est diffusée, particulièrement dans la dernière scène extrêmement réussie.

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Si à mon sens, on ne peut pas reprocher aux Dardenne de verser dans le misérabilisme, si Adèle Haenel est comme d'habitude très bien, le film tourné trop autour du pot, s'étire, le scénario part dans de multiples directions, vire dans le thriller moyen de manière inadéquate, alors que l'idée de base était intéressante.

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Un film qui joue à fond sur la mode des films indés US, comme si c'était un argument de vente destiné à en faire un film de qualité. L'ensemble est moyen, quoique largement regardable, mais le scénario ne va pas au bout de son sujet aussi intéressant soit-il.

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Dernier film de Solveig Anspach. Malgré des imperfections, un essoufflement dans la seconde partie, une œuvre pleine de charme, singulière, décalée, barrée, un vent d'air frais qui fait du bien et permet de sortir des sentiers battus du cinéma français. Ou l'art de la poésie.

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Après "Les femmes du bus 678", un nouveau portrait choc de l'Egypte contemporaine, cette fois ci deux ans après la révolution égyptienne, à l'heure des affrontements entre partisans de l'armée et pro-Freres Musulmans. Un huis-clos oppressant, témoignant des profondes césures à l'œuvre au sein de ce pays. À voir.