2016 : Chronologie séries

Annotation :

Saison 5 (12 épisodes) : 6/10

[Octobre 2015 - Janvier 2016]

-------------------------------------------

Saison 6 : 6/10

Saison qui partait avec de bonnes intentions niveau format, le parti pris semblait intéressant, notamment dans la première moitié et quelques bribes par la suite, mais cette tendance à se conforter dans l'horreur concrète avec ses figures de représentation ne propose au final rien de bien nouveau dans le fond. Après le retournement apposé du point de vue pouvait clairement redonner un second souffle à la saison mais selon moi c'est un (semi) échec car c'est là où la démonstration est probante, avec un jeu entres les "réalités" paraissant assez bâtard, en clair on nous ressert exactement la même chose, en pire. Bref dommage.

PS : Et virez moi Sarah Paulson, j'en peux plus, ou reléguez là à un rôle minuscule, c'est la meuf de Ryan Murphy ou quoi ?

Mon classement des saisons :
2>1>4>3=6>5

[Septembre 2016 - Novembre 2016]

Annotation :

Saison 1 (10 épisodes) : 8/10

C’est frais, cool, drôle, avec des persos très attachants (l’acteur principal est excellent), une malice de ton et d’écriture, aucune baisse de rythme, de la bonne musique, etc … et ce qui fait toute la différence (pour moi) c’est que ça ne tombe pas dans le stéréotype de la série pseudo sitcom US super lissée et excluante, ça reste tout de même un minimum mature et les thèmes abordés peuvent parler à tout le monde, donc c’est forcément plaisant et intéressant. J’ai adoré et j’attends la suite avec impatience.

[Janvier 2016]

Annotation :

Saison 1 (10 épisodes) : 5/10

Plutôt amusant dans sa première partie mais relativement lourdingue et répétitif par la suite.

[Janvier 2016]

Annotation :

Saison 1 (11 épisodes) : 6/10

Si ça se termine comme ça c’est du foutage de gueule de compétition, trop de questions sans réponses, et puis il faut dire que la thèse extraterrestre est vraiment balancée à l’arrache, ça abouti sur un cliffhanger pour un épisode suivant qui n’existe pas, c’est frustrant au possible.
Dommage parce que la série est bonne, il y a une immersion intéressante et des personnages qui ne laissent pas indifférents, le scénario m’a paru de temps à autre scolaire mais disons que ça reste efficace et addictif en sachant distiller un suspense et des rebondissements. Après le concept found-footage/format télé-réalité n’est pas toujours fidèle, il y a des angles impossibles pour favoriser la lisibilité du cadre série, pas totalement assumé donc.
Bref si la saison 2 n’est pas/plus dans les tuyaux c’est une totale perte de temps, cruel car potentiellement cool, après il y avait aussi des chances pour que la suite tombe dans le nawak et la facilité.

[Février 2016]

Annotation :

13 épisodes

Sur 13 épisodes ça reste un peu trop irrégulier niveau qualité et pluralité pour une série d’horreur anthologique, on est en deçà de la créativité de ceux de "Masters of Horror" (elle est d’ailleurs apparentée comme sa troisième saison), après quand on constate que Mick Garris a signé la quasi intégralité des scénarios c’est plus compliqué (les connaisseurs comprendrons). Le problème majeur de la série réside dans sa frilosité par rapport à l’aspect gore et malsain, c’est limite trop gentillet, plus axée sur le suspense et souvent dans la retenue, dommage car à un moment on veut de l’ambiance glauque et de l’hémoglobine, pas grand chose à ce mettre sous la dent à ce niveau là. Heureusement certains metteurs en scène réussissent à tirer leur épingle du jeu comme Stuart Gordon, Ronny Yu ou Mary Harron pour apporter du crédit au format, ça garde globalement une certaine dynamique, c’est rarement ennuyeux (sauf un épisode en particulier qui m’a vraiment fait chier), mais bon il manque à chaque fois cet élan horrifique pur, possiblement bloqué par une éventuelle censure de la TV américaine.
- Meilleur épisode : "Résidence surveillée" (7) de Mary Harron, largement le plus captivant et ingénieux.
- Pire épisode : "Réincarnation" (12) de Rupert Wainwright, ressemblance avec un épisode précédent (3) en bien plus mauvais + des personnages insipides.

PS : À noter la présence au casting de Elisabeth Moss, Jesse Plemons ou Anna Kendrick.

[Février 2016]

Annotation :

Saison 1 (10 épisodes) : 8/10

Je surnote peut être un peu compte tenu du fait que scénaristiquement parlant ça ne propose pas énormément de choses mais je trouve que c’est justement ça qui fait que la série est réussie, elle mise avant tout sur la simplicité et la légèreté, les personnages sont ultra attachants (Gillian Jacobs est fabuleuse), c’est rafraîchissant et drôle avec des dialogues parfois jouissifs. Ça ressemble à une sorte d’antidépresseur prescrit pour la génération pré-trentenaire donc forcément ça me parle, les désillusions amoureuses, les actes manqués, les petits moments anodins qui comptent, Judd Apatow capte bien tout ça pour nous refiler une bouffée d’air vivifiante et ça fait grandement plaisir.
C’est également une bonne chose d’avoir tous les épisodes sous la main pour les laisser dérouler car je ne sais pas si il y aurait eu une attente particulière semaine après semaine, j’ai limite pris ça comme un téléfilm découpé en dix, peut être dépourvu de climax mais la fluidité rend le tout extrêmement efficace, je n’ai pas vu le temps passer, d’ailleurs je défie quiconque de s’ennuyer devant cette série …
Dans la continuité logique de "Master of None" pour Netflix.

[Février 2016]

Annotation :

Saison 10 (6 épisodes) : 6/10

Bon c’est loin d’être honteux pour un revival mais la saison est trop courte, ça aborde trop de choses pour réellement et concrètement les exploiter, on en sort plutôt conquis par les intentions mais également frustré par la précipitation inhérente à la durée du format.
Quasiment dans l’obligation de balancer une nouvelle saison, ou que la Fox fasse genre "Tada ! C’était une blague on a un épisode surprise les gars !" mais j’y crois pas trop.

[Janvier - Février 2016]

Annotation :

Ma critique : http://www.senscritique.com/serie/Spawn/critique/84491928

[Février - Mars 2016]

Annotation :

Saison 1 (9 épisodes) : 4/10

[Mars 2016]

Annotation :

Saison 2 (13 épisodes) : 6/10

[Mars 2016]

Annotation :

8 épisodes

[Février - Avril 2016]

Annotation :

Saison 1 (9 épisodes) : 8/10

[Février - Avril 2016]

Annotation :

Saison 2 (10 épisodes) : 7/10

Bonne saison bien qu’un peu trop monocorde, pas vraiment de grands moments mais la qualité du script prend tout de même le pas pour générer un fil conducteur qui se tient et une malice dans les dialogues, évidemment Odenkirk est toujours aussi génial.
J’ai en tout cas préféré la première saison, mais je reste bien entendu fidèle et attentif à la suite de la série.

[Février - Mars 2016]

Annotation :

Saison 1 (10 épisodes) : 8/10

Virevoltante odyssée musicale à l’ambiance 70s jouissive, le seul truc que je regrette un peu c’est que le côté mafieux soit un peu trop sous-traité dans cette saison (peut être qu’il le sera davantage dans la suivante) pour rendre cet univers encore plus scorsesien, mais le reste est très réjouissant en plus d’être captivant avec des moments marquants et un cast talentueux (Cannavale est extra).
J’ai tout de même des craintes pour la suite de la série avec le départ de Winter …

[Février - Mars 2016]

Annotation :

Pour être tout à fait honnête je pense que la série avait du potentiel dans ses grandes lignes, le combat politico-familial n’est pas si inintéressant que ça foncièrement, mais le traitement au niveau écriture et réalisation est bien trop faible, pour ne pas dire catastrophique, même quand par moment un acte semble rehausser le niveau il y a une absurdité derrière, le constat est dur. Les séries françaises ne savent pas s’americaniser donc il est inutile de persister, c’est juste ridicule, les plans aériens avec la grosse musique, les gimmicks style slow-motion, etc, rien ne fonctionne pour rendre le cadre "crédible" par rapport à la dimension de cette histoire française, donc gardons un certain style, disons plus naturaliste, Bonello aurait pu faire un bon truc par exemple. Et niveau casting je ne vois pas qui sauver à part Gégé pour qui j’ai beaucoup trop d’estime, le cas Magimel est symptomatique, son personnage est complètement fake (comme son accent marseillais), au delà de la caricature, et pourtant il y a encore quelques semaines je l’avais trouvé assez excellent dans "La tête haute", la preuve qu’un metteur en scène est primordial, car celui de cette série est d'une incompétence rare.
Bref une saison 1 bien trop expédiée, naïve et maladroite.

[Mai 2016]

Annotation :

Comme pour la S3 j’ai eu un peu de mal à reprendre le train en marche, malgré un premier épisode qui rassure quant au ton employé, loin de l’accident qu’avait été une majeure partie de la saison précédente, là on retrouve le savoureux parfum des deux premières, alors certes ça a tendance à s’essouffler, les épisodes paraissent parfois longs, mais plus la série avance plus les intrigues se débrident et l’addiction est belle et bien présente. Et le final pose bien ses pièces pour démarrer la S4 sans pour autant balancer de cliffhanger insoutenable, à suivre donc, toujours avec plaisir.

[Juin 2016]

Annotation :

Ma critique : http://www.senscritique.com/serie/Chasseur_de_fantomes/critique/96578693

[Juin 2016]

Annotation :

De très bonnes choses dans cette série, principalement la touche 80s dans son esthétisme, sa reconstitution minutieuse ou ses références, j’ai beaucoup aimé le pilot dans ce sens, disons qu’ensuite ça retombe un peu dans le rang pour allonger l’intrigue, certains personnages ne m’ont pas intéressé, comme la soeur de Mike, dommage de ne pas s’attarder encore plus sur la bande de gosses par exemple, histoire d’appuyer l’attachement. Idem pour les flash-backs incessants de Eleven, un épisode aurait peut être suffit, après l’ambiance est satisfaisante pour préserver un mystère et maintenir une certaine tension dramatique, ce qui donne un contenu plutôt plaisant et donc très rarement ennuyeux, accouchant d’ailleurs d’un excellent final season où on est vraiment très proche d’un niveau cinéma de divertissement typiquement rétro.
Concernant ces fameuses références allant de "E.T." à "Alien" en passant par "The Thing" ou encore "Les Goonies" (avec aussi une pincée plus contemporaine comme "Silent Hill" ou "Under the Skin") je suis un tantinet partagé, d’un sens les créateurs s’en servent pour donner un corps légitime à l’ambition de la série mais d’un autre on pourrait reprocher des clins d’oeil sur-appuyés, pour ne pas dire criards, visant à officier du pur fan service; quoi qu’il en soit je pense qu’ils sont totalement assumé pour titiller notre nostalgie, et ça marche à de nombreux moments, donc je penche pour le positif.
Par contre la toute dernière scène m’a laissé perplexe, un peu facile je trouve, il y avait sans doute mieux à faire …

[Juillet 2016]

Annotation :

Le dénouement est tout de même indigne du reste de la série, pour un épisode final de 1h30 je pensais qu’on allait avoir des bouleversements, des points éclaircis, du drama, mais en fait non, ça continue de piétiner tranquillement pour balancer un "tout ça pour ça" en guise de conclusion, le plaidoyer sonne même très hollywoodien, bref assez décevant. Pourtant la série en elle-même est plutôt passionnante avec un excellent premier épisode qui propose une vraie immersion, j’ai ensuite beaucoup aimé le personnage de Turturro, en fait je n’ai que très rarement ressenti de l’ennui car il est vrai qu’on nous conditionne bien au sort de Naz du fait qu’on croit en son innocence, que son destin bascule en une nuit pour virer au cauchemar. Le rythme est fluide en combinant efficacement les différents points de vue, même si l’univers carcéral manque quelque peu d’enjeux je trouve, ce n’est certes pas l’intérêt premier mais à un moment le soufflet retombe à ce niveau là, clairement, sinon le reste est impeccable, surtout l’investigation des avocats et du flic en pré-retraite. Bref j’ai aimé sans nécessairement avoir pris mon pied non plus, je n’en retire pas énormément de choses, si ce n’est le constat d’un format mini-série au potentiel est un peu bâclé, mais somme toute addictif et divertissant.

[Septembre 2016]

Annotation :

Série documentaire passionnante dépeignant un (hypothétique) complot judiciaire sans précédent dans l’état du Wisconsin, l’histoire est vraiment incroyable et surtout d’une cruauté absolue, difficile de ne pas ressentir de l’empathie pour Steven Avery accusé à tort puis renvoyé en prison pour une sombre affaire impliquant également son neveu. Le travail d’investigation et de montage est titanesque, de plus le fait de construire ce doc avec quelques ressorts de série rendent les épisodes terriblement addictifs, même si ces derniers ne sont pas souvent correctement réamorcés à chaque fois, conformément au principe d’arnaque du cliffhanger (surtout entre les ep 7 et 8 avec le coup de la plaque d’immatriculation qui ne reviendra plus), cependant l’enquête est tellement captivante qu’on passe outre. En fait c’est surtout la réalité qui est glaçante, car imprévisible et ouverte au fatalisme, nul doute qu’une fiction aurait été moins efficace (comme "The Night of" par exemple) en vue d’un scénario qui userait de mise en scène pour interpréter le système judiciaire, ici pas de fiction, uniquement du factuel, et c’est aussi un bien de laisser le storytelling aux protagonistes et non à une voix off. Au final nous restons dans le flou quant aux dessous de l’affaire du viol et de l’assassinat de Teresa Halbach, mais stupéfait par cette justice faisant la sourde oreille face aux preuves accablantes et autres dossiers volontairement éludés, de quoi perdre foi en ce système, si ce n’était pas déjà le cas.

[Septembre 2016]

Annotation :

J’aime bien comment la série est construite, en chroniques cherchant à faire de la fiction une retranscription de faits réels ne tombant jamais dans le cliché (style guerre de gangs), c’est le côté humain qui ressort avant tout avec ces personnes qui sombrent ou s’en sortent, la cruauté et l’espoir, jamais de prise de parti ni de sensiblerie mal placée, une vraie synthèse.
Après heureusement que c’est une mini-série parce que je ne sais pas si j’aurais tenu une saison de 13 épisodes ou plus, mais c’est bien.

[Septembre 2016]

Annotation :

[Septembre 2016]

Annotation :

Saison 9 (24 épisodes) : 6/10

[Juillet - Septembre 2016]

Annotation :

[Septembre - Octobre 2016]

Annotation :

Saison 3 (6 épisodes) : 8,5/10

Netflix a répondu aux attentes en reprenant plus que bien le flambeau de Channel 4, j’avais quelques craintes et les voilà volatilisées, le format est devenu même plus hétéroclite avec toujours une cohérence thématique d’anticipation SF plus où moins ancrée dans le réel. Après sur 6 anthologies c’est difficile de fournir un sans faute mais le résultat est globalement très positif, une véritable valeur sûre !

[Octobre 2016]

Annotation :

Bonne série d’ambiance et d’imagerie horrifique, mais un peu trop désincarné, ça semble cependant volontaire de la part du créateur tellement le climat est poussé à demeurer anxiogène, sur un format long métrage ça aurait très bien pu tenir la route (sincèrement on rallonge le pilot ça faisait le café je pense), mais en cumulant les épisodes où les personnages peinent à s’affirmer concrètement c’est compliqué. C’est clairement l’arrière plan et l’atmosphère qui tiennent la série à bout de bras, ainsi que quelques fragments brillants de mise en scène, en bref ça se tente, surtout si on est patient et absorbé.

[Octobre - Novembre 2016]

Annotation :

[Novembre 2016]

Annotation :

Saison 1 (10 épisodes) : 7/10

Season Finale :
Les timelines sont quand même bien bordéliques, le montage empile un peu tout ça pour créer cette fameuse idée de boucle, sur le papier ça se tient mais à l’écran ce n’est pas toujours très digeste; pas vraiment de révélations ici (enfin surtout une, qu’on avait vu venir), juste des compléments de puzzle et surtout de l’action, la partie dans les labos est vraiment bien. Et le final je ne sais pas trop quoi en penser, ni déçu ni enthousiasmé, enfin je m’attendais à une grosse carotte de ouf, ça n’est pas le cas, c’est déjà ça …

Bilan S1 :
Je rangerais cette série (en tout cas cette saison 1, ne nous avançons pas trop) au même rayon que "Lost", très fournie en terme d’écriture, ça fourmille d’idées (pour la plupart excellentes), mais niveau mise en scène et découpage des épisodes c’est pas franchement du haut niveau. Possible que ça s'élève par la suite, mais le problème c'est que ça manque de personnages charismatiques et surtout un attachement vis à vis d'eux, tout ça pour dire que je vais pas cocher la S2 en priorité sur mon calendrier séries.

[Octobre - Décembre 2016]

Annotation :

Saison 2 (10 épisodes) : 8/10

Plus de fun, d'humour noir, d'idées, de références, plus de quasiment tout en fait.
Un bel exemple de série se remettant en question, un vrai plaisir à suivre les épisodes semaine après semaine, vivement la saison 3 donc.

[Septembre - Décembre 2016]