2016 : Journal de bord

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JANVIER (29 films)

Découverte : Un film purement allenien dans son écriture, à laquelle Herbert Ross va ajouter une mise en scène enlevée et somme toute assez originale. Les gags sont irrésistibles.

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Découverte : Naviguant entre deux époques, le film se veut bien sûr un hommage aux peuples oubliés de l'Amazonie. Mais, au-delà de tout mysticisme, de toute raison ou de tout fanatisme, il se dégage un sentiment de vérité. La folie, la rédemption, les rêves s'effacent devant la plus grande vérité : la forêt. Photo sublime.

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Découverte : La musique et les acteurs, voilà ce qu'on retiendra de ce New York New York. Ça peut sembler peu, mais ils sont ici tellement volcaniques et impressionnants qu'ils emportent tout le reste.

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Découverte : Un Woody Allen en grande forme, très drôle mais comme toujours bercé d'une mélancolie touchante. A la cruauté de la vie, Woody répond par l'amour et la gentillesse. C'est simple et joli.

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Découverte : Petit coup de coeur pour ce film très personnel de Dante, où l'amour du cinéma est plus fort que les bombes. Un vrai feel good movie, vibrant et drôle.

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Découverte : Première déconvenue de l'année. Ozon filme une pièce de Fassbinder sans jamais dépasser le matériau original. Acteurs, mise en scène, dialogues : tout respire le théâtre. Où est l'intérêt ? Les personnages sont détestables et leur sado-masochisme mal équilibré : trop de souffrance et peu de plaisir. Quelques scènes et dialogues sont assez drôles.

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Découverte : Sur le thème des apparences et des faux-semblants, Alain Resnais tisse un joli film choral entre rires et mélancolie. Les chansons qui s'immiscent dans les dialogues apportent un sens de l'absurde et les comédiens sont parfaits.

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Découverte (avant-première) : Le Tarantino nouveau est arrivé ! Après la claque de Django, je craignais d'être déçu. Mais les deux oeuvres sont tellement différentes que la surprise est toujours là. Peut-être son film le plus radical, The Hateful Eight ne plaira pas à tout le monde. Moi, j'y ai passé un excellent moment. La musique de Morricone est superbe.

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Revu : Décidément, ce septième épisode me plaît beaucoup. J'apprécie encore plus la mise en scène, qui reste efficace en s'offrant quelques coups d'éclat, dont un petit plan séquence de bon aloi et un jeu sur les lumières très beau lors de la scène clé. Le combat au sabre laser est l'un des meilleurs de la saga.

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Découverte : Bien sûr, cette oeuvre de jeunesse n'a pas la subtilité des grands films de Woody Allen, mais ce dernier sait assurément manier l'humour, à la fois potache, ironique et salvateur, dans ce film qui, avant tout, parle de la mort. Diane Keaton est irrésistible.

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Revu : Lynch dépeint Hollywood comme une cité de rêve et une usine à cauchemars. Une histoire d'amour fou et malade, racontée de la plus belle des manières : par le désir. Un film qui parle de cinéma sous la forme d'un tour de magie.

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Revu : Deuxième film de Carpenter et déjà une maîtrise incroyable. Assaut dépeint une société au bord de l'implosion, dépassée par une violence anonyme et mutique. Brut de décoffrage, simple et efficace. La BO est une merveille.

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Découverte : Dernier film de Stephen Sommers, Odd Thomas sent le DTV à plein nez. Et c'est dommage car l'histoire est plutôt sympa, mais le manque de moyens se fait cruellement ressentir, notamment dans l'esthétique générale et la photographie plutôt bas de gamme. Qu'on redonne à Sommers un budget !

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Découverte : Kristen Stewart sait jouer ! Jesse Eisenberg, par contre, devrait songer à changer de personnage de temps en temps. Le film est une comédie d'action honnête, drôle et efficace sans être des plus mémorables non plus.

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Découverte : Comédie d'espionnage à l'ancienne, fort sympathique, mais un peu trop longue. Henry Cavill se la joue Roger Moore.

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Découverte : Je craignais que l'omniprésence d'Adam Sandler aux commandes ne ruine le film, mais ce dernier s'en tire bien malgré quelques lourdeurs. J'ai quand même quelques doutes sur le message final. Et le personnage de Johnny ne sert plus à rien.

Revu en août

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Découverte : N'ayant vu que la moitié du premier Rocky, j'ai affronté ce Creed quasi à nu. Mais le bougre est suffisamment bien fichu pour s'ouvrir à un large public. Stallone s'en sort bien, les autres aussi. Les combats en plan-séquences sont superbes.

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Revu : Un univers dingue et atemporel, où l'horreur et la poésie peuvent jaillir du moindre détail. Les acteurs sont impayables.

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Revu : Troisième visionnage, et ce classique continue de me laisser plutôt de marbre. Le style Carpenter est là, avec cette utilisation magistrale du cadre, mais le rythme n'est qu'un lent crescendo jusqu'au massacre final, du coup je suis plus dans l'attente qu'autre chose.

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Découverte : Bizarre série B, pas terrible en moyenne mais pourvue de fulgurances dans sa mise en scène qui détonnent complètement. De jolies idées qui parsèment un film sans âme.

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Découverte : Le film est étonnamment très bon, mieux rythmé que le premier opus et la patte de Carpenter se fait toujours ressentir, notamment dans l'usage maîtrisé du cadre et de la profondeur de champ. L'angoisse est là et fonctionne bien, malgré les défauts inhérents à ce genre et à cette période. Bonne surprise.

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Découverte : Une sortie de route plutôt intéressante, pleine de clichés mais aux partis pris étonnants. La fin ouverte est très réussie.

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Revu : Le début n'est pas des meilleurs, surtout au niveau des dialogues, mais dès que les affreuses bestioles se pointent, c'est la fiesta. Très inventif, corrosif et bougrement poilant.

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Découverte : What the fuck. Ridicule mais marrant.

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Découverte : Sympathique film d'aventures cartoonesques, qui, grâce à Joe Dante, sait se moquer de lui-même et utiliser le second degré.

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Découverte : Baisse tangible de la qualité. Mais le personnage de la gamine est sympa et l'actrice joue très bien. Le final est assez réussi.

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Découverte : Sympathique film de gangsters, aux dialogues savoureux mais à la mise en scène parfois trop stylisée. Pas des plus mémorables.

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Découverte : Casting de rêve pour le premier film de Matthew Vaughn, et déjà un sens du rythme et des dialogues qui font mouche. Coup de mou vers le milieu, mais l'intrigue reste excitante.

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Découverte : Un court métrage où Chaplin revisite son arrivée à New York. Derrière l'humour gentiment burlesque, on devine l'horreur de la réalité, et c'est superbe.

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FÉVRIER (31 films)

Découverte : Juste une scène de combat, pas de contexte, pas de dialogues. Cela pourrait suffire si l'action était aussi magistralement chorégraphiée que dans les longs métrages du réalisateur, et s'il n'y avait ces faux-raccords énormes.