2017 : journal de lectures

Annotation :

Critiqué, le bougre.

Annotation :

Critiqué.

Annotation :

7 pour La Mort à Venise (j'ai préféré le Visconti à la nouvelle), 8 pour Tristan, la seconde nouvelle du livre, et 6 pour la dernière, une nouvelle de cinq pages inintéressante, sûrement écrite par Mann à l'époque pour une feuille de chou, histoire de se faire deux trois sous. On se demande ce qu'elle vient faire avec le reste, il y avait sûrement un autre texte plus intéressant à mettre dedans. Tristan pourtant a pas mal divisé la critique à l'époque, mais l'ironie distanciée que Mann y adopte est plus mordante que dans Mort à Venise. Le nombre assez importante de notes de bas de page m'a exaspéré au départ, mais au final, il s'est révélé nécessaire, tant les références hellénistes sont répandues. Impossible de saisir l'entièreté de la nouvelle sans ces explications.

Annotation :

Critique ci-dessous.

Annotation :

Rapide à lire. Ce n'est pas un grand ouvrage, les quelques conseils disséminés dans ces dix lettres ont le verbe beau, bien que l'enseignement répétitif. Cela dit, un peu de pédagogie ne fait pas de mal. Là où c'est parfois risible, c'est de comparer la pureté des sentiments prônée par Rilke à sa propre vie, il y a de quoi tomber dans le précipice entre les intentions et ses actes véritables. À réserver aux fans inconditionnels du poète, ceux pour qui sa vie constitue littéralement un art de vivre. Les dix lettres sont touchantes, essentiellement pour la spiritualité dont elles témoignent.
J'ai lu les "Lettres à un jeune poète" chez les éditions Grasset, dans "Les cahiers rouges". Elle est sympathique, mais l'étalage de ressenti par Bernard Grasset lui-même, à la fin des dix lettres, dans un style ampoulé est superfétatoire.

Annotation :

Eh bien, c'était un excellent voyage. Quelques idées narratives sont tirées par les cheveux, mais c'est pour mieux servir la fiction, et surtout, pour faire voyager le lecteur dans d'autres sphères que dans celle où évolue le personnage principal.
Pour un travail qui a nécessité dix ans d'écriture, le foisonnement de descriptions relatives au Japon du XIème siècle reste remarquable.

Annotation :

Fini ! Certains développements de Jung sont remarquables, notamment sur le complexe de Dieu, qu’il transvase dans la notion de l’Etat. DMI permet d’aborder ses concepts de façon claire, et d’en tirer un schéma correct, entre inconscient et conscient, anima et animus, Moi et Soi, mana, etc. Les faiblesses du livre sont essentiellement logées dans la description de la psychologie féminine, qu’il est incapable de décrire ontologiquement, contrairement à la psychologie masculine. On le comprend d’ailleurs dans la suite, puisqu’il continue ses développements exclusivement sur l’anima.
À noter, si on ne connaît pas les « Types psychologiques » du même auteur, le livre risque de tomber des mains du lecteur.

Annotation :

J’ai mis une semaine pour le lire, mais en vrai, deux heures sont suffisantes. C’est court, rapide, et surtout limpide. Côté réception, les gens de droite trouveront ça bien, alors que Pessoa les critiquent tout du long, et à gauche, tendance « Génération•s », l’outrance sera à son apogée. Quoi qu’il en soit, c’est un excellent plaidoyer pour un individualisme pragmatique.