2019

Annotation :

Bon bah, c'était pas bien-bien. Il est un peu aisé de ne rien expliquer du contexte en justifiant que c'est pour que l'on se sente aussi démunis que les personnages. Au final, le tout manque d'intérêt, et d'enjeu, malgré une idée somme tout interessante au départ.
Puis bon, ils sont COUSINS.

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Totalement une note subjective ici. Ouioui "c'est bien", mais Dieu que c'était chiant.

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C'est toujours une petite victoire personnelle, un sentiment de fierté mal placé quand je vois qu'un film de ma liste "film d'animation du futur" est effectivement porté à l'écran et qu'en plus, j'ai la possibilité de le voir.

Super mignon et assez original : on ne voit pas des cultures précolombiennes dans beaucoup de films d'animation.

Le film est très beau, très coloré. Il est toutefois assez enfantin, et je comprendrais qu'ado et adultes n'y trouvent pas totalement leur compte, quand même bien le film est loin d'être simpliste ou de prendre les enfants pour des idiots, comme c'est souvent le cas, hélas.

De jolies couleurs, de jolies valeurs, des personnages attachants, une animation originale, une période historique peu vue à l'écran "pour enfant", des colons espagnols particulièrement idiots... Si vous aimez l'animation, les couleurs, et retomber en enfance, foncez donc le voir si vous le pouvez.

Annotation :

L'enchevêtrement des différentes histoires et les personnages atypiques rendent le film assez compliqué à suivre si l'on n'est pas bien attentif. Une fresque incroyable, riche, qui mêle les genres autant que les récits, pour perdre tout autant qu'il fascine son spectateur.

Annotation :

Sans doute une de mes plus grandes attentes de 2018, et j’étais bien contente de pouvoir encore le voir en salles en ce début 2019. Et, j’avais plutôt bien aimé Ida.


L’aspect formel ne peut pas être critiqué (si ce n’est pour dire que le réalisateur semble vouloir en faire trop – mais en ce qui me concerne, il y parvient), tout est extrêmement beau, pensé, réfléchi. Que ce soit dans les numéros dansés, dans les textures, les tons et les couleurs.


En revanche, pour ce qui est de « l’histoire », j’ai du mal à comprendre comment l’on pourrait se sentir concerné, éprouver un quelconque attachement pour ces personnages, si rapidement esquissés. En effet, que ce soit dans leur caractères propres, ou dans les relations qu’ils entretiennent et leur développement, on ne saura presque rien. Ce qui fait que pour ma part, je n’y ai pas cru. On a bien du mal à comprendre ce qui les lie. Alors que les histoires d’amour sous forme d’occasions manquées, couplées au temps qui passe et contre lequel on ne peut lutter, c’est sans doute un de mes sujets préférés au cinéma.

Annotation :

Difficile d’en parler sans déjà trop en dire. 



J’ai beaucoup aimé la première partie, on sent que peu à peu l’étrange s’installe, sans que l’on sache de quoi il s’agit, une tension certaine se crée. Le passage à la seconde partie m’a un peu effrayée, le film changeant un peu de « style », je craignais qu’il parte dans quelque chose d’exagéré et de peu intéressant, avec des effets passablement mal fait. Finalement, à part la scène finale, le film parvient à conserver son intérêt. 


J’ai pensé à Grave à certains moments (en moins gore), j’ai pensé à Mate-me por favor, autre film brésilien de genre qui revient sur certaines des mêmes thématiques, notamment ce côté d’opposition des pulsions (« métaphorisées ») avec la religion.

Sur le plan visuel, c’est aussi assez réussi. Dommage de ne pas avoir pu le voir au ciné pour en profiter pleinement.

Annotation :

Bon… la note posée, l’heure est à la justification, c’est ça ?

Alors … c’est « fun », c’est coloré, c’est rigolo, c’est mouvementé, tout ce que vous voulez. Mais déjà, à ce sujet, j’ai trouvé les scènes purement d’action très bien réalisées, les poursuites, les sauts etc. extrêmement fluides, mais, lorsqu’il s’agit de mouvements plus lents (la marche, les mouvements du visage, par exemple), beaucoup moins. Vraiment comme dans un jeu vidéo où les cinématiques sont « mieux » que le reste.
Au-delà, niveau scénario en tant que tel et de l’écriture des personnages, c’est assez faible. Ce n’est sans doute pas le point central, mais ça m’a dérangée.
Bref, je comprends qu’on aime, mais je dois avouer ne pas comprendre la quasi-unanimité, et un tel engouement autour du film.

Annotation :

Roma est un beau film, tant sur la forme que sur le fond.



J’en lis beaucoup qui disent ne pas avoir été réellement touchés, avoir trouvé que le film manquait d’émotion… Ce ne fut pas mon cas, j’ai été émue, j’ai été réellement stressée par instant (mon aversion pour le milieu médical, toujours grandissante, joue sans doute).
L’image est millimétrée, le noir & blanc somptueux. 

Une très belle histoire de famille.

Je critique souvent le manque de caractérisation des personnages, et s’il est vrai qu’ils ne le sont pas énormément ici non plus, j’ai eu l’impression que tout se comprenait, se devinait par leurs actions, leurs expressions, leurs regards. C’est intuitif sans doute, subjectif sûrement.



Je suis souvent facilement touchée par les films qui questionnent le temps, ou donnent à voir un instant plus ou moins arrêté de ce temps. Et pour moi, Roma est un « film souvenir », un moment arrêté, une remémoration. Même si ça n’a rien à voir sur presque tous les points, j’avais eu le même sentiment avec Call me by your Name. Un/des instant(s) suspendus, partagés sur l’écran, et qui le temps du film, donnent le sentiment d’en faire un peu partie, même de loin.

Annotation :

C'est tout mignon ! Une petite peluche, jetée, dans son aventure pour retrouver sa maison. C'est intelligent, les personnages sont assez originaux tout en restant classiques (non, je ne suis pas contradictoire, regardez pour comprendre), et touchant.

Annotation :

J'ai vraiment bien apprécié ce film qui me semble être passé trop inaperçu malgré une actrice et un acteur particulièrement appréciés (me semble-t-il) et talentueux.

Wildlife n'est pas que la "lente dégradation d'un couple vu à travers les yeux d'un adolescent", c'est aussi la photographie d'une époque. La volonté "d'être" quelqu'un, de réussir. Ne pas se laisser faire pas les gros patrons, ne pas tout accepter. Et à la fois, être capable de se relever. Trouver sa place. En tant que femme également, avec la mère qui cherche non seulement à subvenir aux besoins de son fils, mais aussi à faire quelque chose "d'autre". Pallier à un manque ?

Visuellement, j'ai pensé aux photographies de Joel Sternfeld, entre paysages "naturels" et villes. Etendues "vertes" et paysages industrialisés.

Annotation :

Comment un film à la réalisation et à la production aussi compliquées, remplies d’imprévus, incroyable, ne pouvait-il pas, lui-même être totalement incroyable et fou ? 
L’Homme qui tua Don Quichotte est loin de n’avoir que des qualités, mais, c’est justement cette espèce de « non finition » qui fait sa réussite. En effet, les éléments incompréhensibles le font entrer dans une sorte de fantastique tout à fait appréciable. Enormément de sujets, thèmes sont traités, le cinéma, les rêves, la vieillesse, le temps, les choix … Adam Driver et Jonathan Pryce sont tout à fait incroyables. 
Très certainement, il sera réévalué d’ici quelques années, analysé profondément.

Sinon, ça a déjà été dit mais en effet, on regrettera les rôles féminins qui n’ont l’air d’avoir comme choix que « vile manipulatrice » ou « demoiselle en détresse ».