2019, what's going on

Annotation :

Beau et cruel.

A revoir en VO.

Annotation :

6.5, j'ai vraiment hésité avec 7. (high-ranking à 7 un mois et demi plus tard).

Western cliché et plat mais c'est bon.
Un bon cocktail de Davy Crockett, conquête de l'ouest, ruée vers l'or, saloons et duels.

Superbe photographie à en couper le souffle.

Le scénario, discours et les valeurs qui en découlent sont à l'image des personnages : simples et accessibles, ce qui les rend presque attachants.
Les discours sont assez banals, sans sens caché et parfois assez drôles car ils sont assez niaiseux et cohérents au caractère des personnages. J'ai trouvé ça assez efficace.

Le réalisateur nous embarque dans sa chevauchée, à le rencontre rude vie que devaient mener ces habitants du Far West, ce qui est assez intéressant.

Annotation :

Certains aspects, dont le code sont marrants et intéressants, d'autres absurdes et parfois assez prévisibles. Les personnages ne sont pas si attachants que ça. Même Woody Harrelson, et Emma Stone...

Disons que ça manque de profondeur. Pour un film qui est assez apprécié dans le genre, je suis globalement déçu.

Superbe VF de Donald Reignoux et la fameuse doublure de Woody Harrelson

Annotation :

Revu et fait découvrir ce superbe film à un ami.

Annotation :

Quentin fait du Tarantino ! Superbe huis-clos glacial d'une enquête menée par Sherlock Jackson.

Dernier film en date et second western du réalisateur, différent mais tout aussi barré et génial que Django.

On sent la tension monter entre les différents protagonistes Sudistes et Nordistes, au cours longues et hilarantes tirades qui finissent, obviously, sur un bain de sang (de couilles) Tarantinesque.

Annotation :

J'avais beaucoup d'attentes envers cette oeuvre. Finalement, je ne sais vraiment pas quoi en penser. La note de 5 est rude mais lui attribuer 6 serait mentir sur mon état d'esprit. Je m'explique :

Le squelette est intéressant, mais on s'y perd. On ne comprend plus trop où le réalisateur veut nous emmener. Parfois gêné, parfois amusé, parfois empathique. C'est ça ! Il s'agit plus d'empathie que de sympathie envers l'histoire et les personnages.

On a envie d'y croire, d'apprécier mais c'est volontairement absurde dans la mise en scène, surtout dans l'évolution des personnages où Toby passe de la suffisance à la bienveillance en un claquement de doigts. La folie de Don Quichotte est la folie de Gilliam, source de créativité. Bien, je n'y ai pas adhéré.

Allez, 5.5 /10

Annotation :

Original, dans son temps et efficace.
Très manichéen ce qui le rend, malheureusement, encore plus contemporain.

Culture pop assez intéressante et enrichissante, même si je suis un poil trop jeune pour certaines références.

Bonne VF

Annotation :

Film élégant et beau.

Entre-Deux-Guerres, diktat, haine, deuil.
Dans les deux camps, on continue à vivre, dans le mensonge, dans la haine et même dans la souffrance. On "vit pour les autres" mais on vit quand même.

Une famille tente de se rebâtir en se pardonnant à elle-même et en pardonnant aux autres. Cette quête à la rédemption, menée par la torturée et sensationnelle Paule Beer, m'a vraiment touché.

Malgré son NB, le film est plein de nuances de couleurs claires, d'espoir pour reconstruire le futur de cette jeunesse perdue, juste le temps d'un instant. Malgré le mensonge, la vie reprendra son cours. Grâce à l'art, l'amour renaîtra.

Des valeurs simples mais tellement humaines sont véhiculées, rendant l'oeuvre encore plus marquante.

Annotation :

C'est ça le problème du labyrinthe, parfois on se perd, ça peut être un vrai guet-à-pan (super humour)
Beau film, mais vraiment difficile à noter. Critique dispo.

A revoir en VOST

Annotation :

Sympa. Je m'attendais à plus d'actions pour des soi-disant "crimes".

J'aimerais plus d'explications. Le film servait à poser des bases solides, j'ai donc hâte de voir la suite.

Annotation :

Vu en VO

Une belle route vers la tolérance et la dignité à travers tous ses différents arrêts chez la connerie humaine. Une tournée semée d’embûches dans les états ségrégationnistes des USA tout en musique, en élégance et simplicité.

Un virtuose et un hagard, deux modes de vie différents ,deux êtres qui n'avaient rien en commun, qui pourtant, sont si complémentaires et bénéficieront des qualités de chacun.

Les deux personnages ayant un aspect sinistre (racisme et spleen) entament leur voyage vers à une symphonie aux notes beaucoup plus lumineuses. Des valeurs tellement humaines et intenses. Simplicité, ouverture d'esprit, solidarité et amitié. Une alchimie indélébile, sans langue de bois ni baratin qui perdurera jusqu'à leur morts, à quelques mois d'intervalle.

Malgré les critiques qui ont été adressées au film sur le traitement de ce sujet, très sensible de l'histoire des USA, il n'en demeure pas moins un très beau film. Un bel hymne à la tolérance. Cette piqûre de rappel en fera le plus grand bien à certains.

« Voyager est fatal aux préjugés, à l’intolérance et à l’étroitesse d’esprit. » – Mark Twain

« Le plus important, ce n’est pas la destination, mais les mésaventures et les souvenirs que l’on crée le long du chemin. » – Penelope Riley

Annotation :

Vu en VO - Tentative de Del Toro (hors Pacific Rim), Acte 2.

On se laisse prendre au jeu du réalisateur et à son univers qui lui est propre, sauf un aspect. Mis à part son rapport avec le contexte spatio-temporel, je n'ai pas compris le délire avec les claquettes et la scène en NB.

J'aurais pu mettre 5, il a quand même mangé un chat.

Annotation :

Vu en février

6.5
Le bémol est le scénario un peu trop prévisible ...

Cependant, les effets sont plutôt beaux, ça fait plaisir de voir le faucon millénium au summum de son esthétisme. Il est également très agréable de voir les débuts de certains personnages, du moins, de les voir sous un autre angle, avant qu'ils deviennent des légendes de la galaxie.
Petits clins d'oeil amusants à l'épisode 5 :
- première apparition de Lando dans le 2ème épisode spin off, tout comme sa première apparition dans le deuxième épisode de la trilogie
- Han qui traverse un champ d'astéroïdes pour se débarrasser de l'empire.

L'intrigue est d'autant plus intéressante car elle nous fait cogiter. Elle est assez difficile à dater, certains stormtroopers ne sont pas spécialement en uniforme dans les premières scènes et la rébellion semble commencer à débuter. Cela nous laisse imaginer que l'odre Jedi vient tout juste d'être éradiqué.

Petite surprise à la fin, qui reprend l'univers Star Wars dans sa globalité, à voir comment cela va être exploité et mené à bien.

Bref, j'attends la suite :)

Annotation :

Mal exploité. J'avais été prévenu, j'ai voulu me faire ma propre opinion. Déception, grosse déception.

5 ensuite déclassé en 4.5 et de ce fait, 4 sur SC

Vu en VF bien que j'ai un doute sur l'authenticité de la voix de Tom Hardy

Annotation :

Vu en février.
Bon film d'action. Je me rappelle juste que ça parlait du contrôle de la drogue et de l'influence de la CIA. C'est donc dire qu'il n'y a rien d'un chef d'oeuvre non plus, du moins à mes yeux. Mais on passe un bon moment devant ce film qui instaure une ambiance anxiogène et nous maintient en haleine.

Annotation :

Un poil redondant, mais sympa. Bon film de vendredi ou dimanche soir. VF immonde

Annotation :

Sympa. C'est un copier/coller du IV et le film ne s'en cache pas. J'ai mis 7 au IV donc un peu moins à celui-ci.

Vu en VF, forcément

Annotation :

"Garçons, Filles," de la communauté SC

Mon Netflix déconne ou le film finit vraiment comme ça ?

Le scénariste aurait mieux fait de suivre le fameux fil conducteur des acteurs.

Vu en janvier

Annotation :

Se laisse regarder, sympa par moment mais rien d’exceptionnel.

Annotation :

Vu en VO.

Facile, déjà-vu, prévisible. Les gentils sont gentils et les méchants sont méchants. Bref une bonne daube d'action à l'Américaine qui fait aussi du bien à voir.

Rien de tel que de poser le cerveau et admirer les spectacle : cascades, fusillades, explosions et course poursuites.

Très belle photo au passage, Maroc, UK, France, Cuba, sympa.
Un bon 6.5.

Annotation :

Coup de crosse. Un film choc qui nous place au beau milieu d’un conflit très peu connu de la fière histoire française. Serait-ce par honte ? Mais que nenni.

Il retrace le quotidien du caporal Robert Tassen et le corps expéditionnaire français en extrême orient. Survivant du coup de force sanglant des Japonais, il consacrera sa vie à traquer celui qu’il tient pour responsable du massacre de ses proches.

Nicloux dresse un portrait des soldats et de leurs âmes meurtries à travers un récit très sombre et dérangeant. Sexes (ostentatoires), prostitution, drogue, massacres, crimes de guerre, viols et même pédophilie. Cela ressemble parfois à un enchaînement d’obscénités et d’horreur bien que l’œuvre a pour but de nous placer au cœur des Tigres Jaunes. Cela explique donc les discours assez bateaux et stéréotypés du soldat. Heureusement que Depardieu nous fait le plaisir de sa présence. Il rehausse ces joutes oratoires, même si son personnage a autant d’intérêt que ce dernier articule.

J’ai adoré regarder, mélancoliquement, le soldat Tassen, sombrer dans une cruelle folie au fil de son périple, jusqu’à ce qu’il se retrouve seul au beau milieu de cet enfer. La scène de fin n’en est que plus sublime. Forte de sa bande son, tout en classique, laissant notre soldat seul dans son monde, démuni, brisé.

Gaspard Ulliel joue avec brio le détraqué, mal l’amoureux. Je m’attendais d’ailleurs à plus d’influence de cette romance sur l’histoire et la vie du soldat.

Enfin, la photo à la fois splendide tant elle s'empreigne de la culture et la biodiversité Vietnamienne ; et froide par son hostilité.

Tout cet embrouillamini d’ondes négatives ne facilitent pas la tâche pour évaluer. Le film est enrichissant mais il s’agissait tout de même d’1h40 de supplice. Oui, le quotidien de nos soldats était extrême, mais au delà des visions d'horreur, on en vient parfois à s'ennuyer. 6.5/10.

Annotation :

Superbe film d'une histoire horrible. Parfaitement mené par la baguette McDonagh avec un juste dosage.

Cynisme, humour noir et enquête pour un cocktail harmonieux qu'est "3 Billboards, outside Ebbing, Missouri"

Focus sur l'Amérique profonde, au cœur du fonctionnement des petites villes du Sud et les séquelles qui persistent de leur lourd passé.La police d'état parfois jugée incompétente et ses agents de police qui peuvent être racistes et limités, obligera les protagonistes à se faire justice eux-mêmes, du moins presque. Ce revenge movie aurait pu prendre des allures de Western, mais encore une fois, c'est justement dosé.

Son trio d'acteurs est juste excellent, mention spéciale à Harrelson et bien sûr, McDormand. La mère éplorée m'a énormément ému par sa fragile robustesse, sa folie et sa détermination à trouver justice et le pardon. Il est également fortement plaisant de détester et se moquer d'un Rockwell (Agent Dixon) torturé.

Enfin, le cinéaste nous laisse sur un twist ending (qui a quand même débuté une bonne trentaine de minutes auparavant) au rendu qui est tout sauf disons, facile et conventionnel.

Très beau 8 que voilà.

Vu en VO.

Annotation :

Un être humain banal passerelle entre le monde sous-marin et le monde terrestre.

La nature et plus particulièrement l'océan, recouvrant 70% de la surface terrestre qui se rebelle contre l'arrogance et la colonisation humaine. Cette dernière qui se traduit au quotidien par la pollution de notre environnement. Très belle initiative et contextualisation du film compte tenu des faits d'actualité. Cependant quelques erreurs de mise en scène intrinsèques aux blockbusters, plus particulièrement ceux de super héros.

Le gentil qui est arrogant pense gagner, mais perd contre le méchant donc s’entraîne et au final gagne, la résolution des plus grands mystères d'une civilisation en moins de 2, des textes très faibles et tellement beaufs. Un être humain banal, issue d'une classe moyenne n'est pas nécessairement comme ça. On se surprend à rire mais c'est quand même beauf.

Les combats sont plus ou moins sympathiques, la photo aurait pu être plus travaillée à certains moments. Ne parlons pas des costumes, outre la kitch parure de notre héro qui est fidèle au comics, les forces armées de l'Atlantide ne ressemblent à rien. A des action man tout au plus, mais ils évoquent plus les fusions des power rangers ou encore le master chief d'Halo. Toutefois, Aquaman demeure un bon divertissement, fait plaisir à voir.

Vu en VF, comme tous les DC et Marvel.

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https://www.senscritique.com/activity/775047/27577814

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https://www.senscritique.com/activity/775047/390881

Superbe polar culte. A voir 24 ans avant.
VO complexe, on comprend rien à ce qui dit Benicio par exemple.

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https://www.senscritique.com/activity/775047/459866

Vu dans l'avion à destination de Bangkok.
J'ai attribué 7 pour les nombreuses fois où je l'ai vu mais également pour le charme de Charlie Chaplin, le NB et le muet.

Cependant, je ne le reverrai pas, sauf si je suis forcé encore une fois. Bientôt centenaire, la magie et l'humour de cette oeuvre s'estompent...

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https://www.senscritique.com/activity/775047/372529

Annotation :

Mouais...
6 car je trouve que noter 5 c'est dur envers l'oeuvre et sa volonté d'apporter quelque chose de nouveau.

Vu en VO.

Annonce complète par ici : https://www.senscritique.com/activity/775047/15496989

Annotation :

Très bon film sur les vices, conflits et fondements de l'Eglise au XIVème siècle.

Un film très sombre et pessimiste qui retranscrit à merveille l'époque horrible mais fascinante que devait être le Moyen-Age. Il est très intéressant de traiter tous les maux de cette époque mais aussi les jeux de pouvoir et d'influence entre les Etats, L'Eglise et la population. Enfin, c'est un très bel hommage du 7° art au 5° art.

Je ne connais pas l'oeuvre originale d'Umberto Eco, mais je trouve le Nom de La Rose d'Annaud parfois grotesque.

Certains personnages, aspects, regards vis à vis de la femme sont très limités, ce qui m'agaçait. Je n'ai pas du tout été sensible à la romance du film, où le premier contact est, spécial, et la communication laisse à désirer.
De plus, la clairvoyance de notre brave moine franciscain est parfois ennuyante. C'est également grotesque dans le déroulement de l'intrigue. Gros zoom et exagération des moines léchant leur doigt pour tourner la page, dès qu'on aperçoit les tâches sur l'index et la langue des victimes, on s'en doute. Mais ça, cela doit être mon côté Baskerville...

Je suppose que c'est en cela qu'on peut dire que le film a vieilli, 33 ans et presque toutes ses dents, plus que les frères de l'abbaye, ça c'est certain !

D'ailleurs, je trouve le nom Baskerville assez ridicule, mais dans ce cas là, c'est plutôt Eco qu'il faut blâmer.

Annotation :

Une œuvre choc sur l’esclavage, à l’aube de la Guerre de Sécession, cause majeure de ce conflit civil. Le film est aussi très instructif dans la mesure où il compte une période méconnue où des hommes blancs kidnappent des hommes libres pour le commerce lucratif de l’esclavagisme.

Le film se veut dur et réaliste sur les conditions de vie catastrophiques des esclaves Afro-Américains, où leurs "maîtres", des négriers impitoyables ont tous les droits quant à leur sorts.

Bien que certaines critiques ont reproché au film une dimension trop soft, Hollywood, par l’intermédiaire de McQueen a été assez fidèle à ce qui devait se rapprocher de la réalité.

Le cinéaste nous confronte nous à des scènes d’horreurs, à l’image du plan fixe sur Ejiofor, pendu et agonisant à la chaleur des heures durant ou encore au gros plan où nous ne voyons que son visage en proie aux larmes, submergé de douleur, d’incompréhension et de tristesse.
L’œuvre nous immerge au sein de leur communauté, représentée par Salomon et son combat pour la survie, où la mort est parfois la délivrance. Une lutte qui le mènera à des choix difficiles, l’obligeant à renier son identité, estomper son espoir jusqu’à l’ultime tentative, le ramenant dans les bras de sa femme et sa fille, 12 ans plus tard.

Le film est d’autant plus poignant qu’il a été une histoire vraie et que ce dernier passera le restant de ses jours au soutien des victimes de cet enfer par le développement de l’underground rail road. Underground rail road, Pulitzer 2017, à lire.
Vu en VO qui rend l’œuvre d’autant plus touchante à mon sens, car elle est d’autant plus fidèle au récit par sa justesse et ses work-song poignants.