2021... Putain, on revient de loin !
418 films
créée il y a presque 4 ans · modifiée il y a plus de 2 ansÀ la recherche du premier boulard (2019)
52 min. Sortie : 17 octobre 2019. Cinéma, Érotique
Documentaire TV de Denis Larzillière et Aurore Aubin
Gand-Alf a mis 7/10.
Annotation :
Découvert sur OCS, le 1er janvier.
Commençons cette nouvelle année par l'essentiel et quoi de plus important qu'un bon boulard des familles ?
Construit à rebours, un doc certes un peu court mais passionnant, bienveillant envers son sujet et très drôle, faisant appel à des intervenants de qualité et extrêmement pertinent (et étonnant) d'un point de vue historique. Le tout s'achevant sur un twist roublard mais sacrément cohérent.
Le Trou (1960)
2 h 12 min. Sortie : 18 mars 1960. Policier, Drame, Thriller
Film de Jacques Becker
Gand-Alf a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Découvert en bluray, le 1er janvier.
Ultime film d'un Jacques Becker qui décèdera avant la sortie catastrophique de son long-métrage, "Le trou" adapte le roman autobiographique de José Giovanni et reste encore aujourd'hui l'oeuvre de référence en ce qui concerne le récit de taulards. Au croisement du cinéma traditionnel français et de la Nouvelle Vague qui venait tout juste d'arriver, "Le trou" étonne par son épure, aussi bien formelle que narrative, par sa modernité, bel exemple de caractérisation réussie et économe. Porté par un casting presque exclusivement masculin, certes inexpérimenté mais ô combien charismatique, "le trou" est pour ma part un immense film à la force tranquille étonnante.
Les 500½ Miles de Radiator Springs (2014)
Cars Toon - The Radiator Springs 500½
06 min. Sortie : 20 mai 2014 (États-Unis).
Court-métrage d'animation de Scott Morse et Rob Gibbs
Gand-Alf a mis 4/10.
Annotation :
Découvert sur Disney +, le 2 janvier.
Comme souvent avec les courts-métrages issus de l'univers "Cars", c'est techniquement irréprochable mais passé l'âge de six ans, c'est sans intérêt aucun.
La Terre et le Sang (2020)
1 h 20 min. Sortie : 17 avril 2020 (France). Action
film de Julien Leclercq
Gand-Alf a mis 3/10.
Annotation :
Découvert sur Netflix, le 2 janvier.
Avec sa durée ramassée et son pitch de série B velue du samedi soir, on pouvait espérer une chouette péloche concise dans l'esprit de "Canicule" ou "Total Western". Manque de bol, comme à son habitude, Julien Leclercq se prend bien trop au sérieux, reléguant les hostilités promises à la seconde moitié de son film, filmant avant ça ses clichés ambulants à grand coup de pathos et de misérabilisme, comme s'il nous narrait un grand drame sur la condition humaine. Mais même une fois le vif du sujet enfin abordé, il n'y a pas grand chose à sauver dans cette traque prévisible et inconsistante, à la bande son tonitruante, ratant totalement son antagoniste (pauvre Eriq Ebouaney à l'air constamment constipé) et dont les excès brutaux s'apparentent davantage à de la parodie involontaire qu'à une approche viscérale. De ce triste constat, on ne sauvera que quelques jolis plans de forêt et un Sami Bouajila toujours impeccable.
Dolemite Is My Name (2019)
1 h 57 min. Sortie : 25 octobre 2019 (France). Biopic, Comédie, Drame
Film de Craig Brewer
Gand-Alf a mis 7/10.
Annotation :
Découvert sur Netflix, le 2 janvier.
Spécialistes du biopic magistral (on leur doit rien de moins que "Ed Wood", "Larry Flynt" ou encore "Man on the Moon", excusez du peu), les scénaristes Scott Alexander et Larry Karaszewski s'attaquent ici à la personnalité flamboyante de Rudy Ray Moore, figure méconnue dans nos contrées mais culte dans son pays du stand-up et de la blaxploitation ultra fauchée. L'occasion de sortir le prometteur Craig Brewer de la torpeur dans laquelle il avait sombré (passer des superbes "Hustle and Flow" et "Black Snake Moan" au remake de "Footloose", ça fait mal) et surtout d'offrir au trublion Eddie Murphy, pure bombe à défragmentation sur scène mais comédien totalement muselé au cinéma, le meilleur rôle de sa carrière. Sans fard, sans filet, ne se cachant désormais plus sous une tonne de latex ou de vannes moisies à destination des moins de dix ans, la star donne tout ce qu'elle a et étonne par sa justesse. Le reste du casting ne démérite pas, en particulier le revenant Wesley Snipes, hilarant en diva insupportable.
Tout à la fois drôle et attachant, parfois même touchant à défaut d'être véritablement inoubliable, "Dolemite is my Name" fait un bien fou, bel hommage à tout un pan de la culture afro-américaine et du cinéma d'exploitation des 70's, tout en questionnant l'air de rien l'image ultra virile et misogyne du héros black tout puissant, héros indestructible de productions majoritairement financées par des blancs.
Leto (2018)
2 h 06 min. Sortie : 5 décembre 2018 (France). Biopic, Drame, Musique
Film de Kirill Serebrennikov
Gand-Alf a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Découvert sur OCS, le 5 janvier.
Fruit d'une production chaotique voyant le cinéaste Kirill Serebrennikov assigné à résidence avant d'échapper de peu à la prison, "Leto" revient sur la scène indé rock russe des années 80 et sur ses figures mythiques avec un mélange détonnant d'enthousiasme juvénile et d'amertume, la force et l'émulation créative laissant vite la place aux désillusions. Capté dans un magnifique noir et blanc, "Leto" triture malicieusement la réalité, s'éloigne volontairement de toute véracité historique afin de mieux capter un moment, de jouer avec l'oeil et la mémoire du spectateur, compensant ainsi une intrigue classique par une approche personnelle et ludique.
Le Temps des Gitans (1988)
Dom za vešanje
2 h 22 min. Sortie : 15 novembre 1989 (France). Drame
Film de Emir Kusturica
Gand-Alf a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nouveau visionnage en bluray, le 6 janvier.
Définitivement mon préféré d'un Kusturica en état de grâce, signant pour ma part son film le plus beau, juste devant "Arizona Dream", qui en serait presque un remake occidental. Un concentré de poésie et d'absurdité cachant mal une réalité finalement bien sordide, comme si Fellini rencontrait Charles Dickens. Kusturica passe du rire aux larmes en un battement de cils, multiplie les ruptures de ton avec une efficacité redoutable et imprègne son récit initiatique d'une ampleur fracassante, bien aidé en cela par la bande originale de Goran Bregovic, belle et puissante à en chialer. Un monument.
Un Vrai Schnock (1979)
The Jerk
1 h 34 min. Sortie : 2 juillet 1980 (France). Comédie
Film de Carl Reiner
Gand-Alf a mis 6/10.
Annotation :
Découvert sur OCS, le 7 janvier.
Première collaboration entre Carl Reiner et Steve Martin, une comédie totalement absurde et débile encore mal dégrossie et bancale, mais qui offre quelques moments de pure fantaisie tout simplement hilarante.
Radio Rebels (1994)
Airheads
1 h 32 min. Sortie : 15 mars 1995 (France). Comédie
Film de Michael Lehmann
Gand-Alf a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Nouveau visionnage en DVD, le 8 janvier.
Une comédie crétine qui aura marqué mon adolescence, portée par le fantastique trio Brendan Fraser / Steve Buscemi / Adam Sandler. Ca n'a pas la porté du génial "Heathers" du même Lehmann mais l'humour débile fonctionne à fond et derrière la connerie, le regard posé sur l'industrie du disque est loin d'être idiot.
Les Charnelles (1974)
1 h 27 min. Sortie : 20 février 1974 (France). Érotique
Film de Claude Mulot
Gand-Alf a mis 5/10.
Annotation :
Découvert en bluray, le 8 janvier.
Imaginé à la base par l'écorché Claude Mulot comme un drame, "Les enfants de la nuit" deviendra, avec l'arrivée d'un nouveau producteur, une production coquine à la limite du porno renommée opportunément "Les charnelles". Difficile dans ces conditions de juger le produit fini, forcément bancal, coincé entre une approche psychanalytique et psychédélique, pas loin d'une version française de "Last House on the Left", et le bon boulard franchouillard des familles. Sous le pseudo de Frédérique Lansac (qu'il utilisera tout le long de sa carrière pornographique), Mulot fait le taf à la mise en scène, soigne son cadre, mais l'ensemble, malgré des pistes prometteuses, ne semble qu'un gigantesque prétexte pour balancer de la foufoune. A vous de voir donc si le verre est à moitié plein ou à moitié vide.
Tout simplement noir (2020)
1 h 30 min. Sortie : 8 juillet 2020. Comédie
Film de Jean-Pascal Zadi et John Wax
Gand-Alf a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Découvert en bluray, le 9 janvier.
Le comédien / scénariste / réalisateur Jean-Pascal Zadi, s'attaque à la question sensible de l'identité et vise juste, questionne, par le biais d'un humour grinçant absolument jouissif, les activistes du dimanche et les bien-pensants. Sans jamais se dégonfler face à son sujet délicat, parvenant par miracle à trouver un bel équilibre entre satire et connerie pure, Zadi, impeccable en benêt engagé, offre à la morne comédie actuelle un véritable rayon de soleil en faisant ce que la société semble actuellement incapable de faire: prendre du recul et faire preuve d'autodérision. Mon plus bel éclat de rire depuis bien longtemps.
Mothra (1961)
Mosura
1 h 40 min. Sortie : 30 juillet 1961 (Japon). Fantastique, Science-fiction
Film de Ishirô Honda
Gand-Alf a mis 7/10.
Annotation :
Découvert en bluray, le 9 janvier.
Même si le film met un certain temps à démarrer et reste extrêmement schématique, Honda emballe la chose avec professionnalisme, livrant un kaiju eiga simple mais non dénué de poésie, bien aidé par une superbe partition et par les effets visuels de Tsuburaya.
Lions d'Afrique (1955)
The african lion
1 h 12 min. Sortie : 31 août 1956 (France).
Documentaire de James Algar
Gand-Alf a mis 7/10.
Annotation :
Découvert sur Disney +, le 10 janvier.
Issu de la collection True Life Adventures, un documentaire qui pourra paraître banal à un spectateur d'aujourd'hui habitué aux programmes National Geographic mais qui offre, pour l'époque, des images assez dingues. Peu scripté, le film a également pour lui un charme rétro indéniable, notamment dans sa narration française.
Je veux juste en finir (2020)
I'm Thinking of Ending Things
2 h 14 min. Sortie : 4 septembre 2020. Drame, Thriller
Film de Charlie Kaufman
Gand-Alf a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Découvert sur Netflix, le 10 janvier.
Adaptant le roman de Iain Reid, Charlie Kaufman nous plonge au coeur d'un espace mental torturé et d'une profonde solitude, triturant la narration pour mieux nous perdre dans un récit extrêmement inconfortable et anxiogène, qui risque un rejet total de la part des spectateurs. Me concernant, il s'agit de ma plus grosse claque de 2020, tant le long-métrage m'aura happé, m'aura parlé, Kaufman parvenant à se libérer en tant que cinéaste, à apporter une véritable émotion à un exercice qui aurait pu tomber dans la pure démonstration clinique et désincarnée. D'une tristesse absolue, "I'm Thinking of Ending Things" peut être vu comme l'aboutissement des réflexions de Kaufman, une oeuvre exigeante et qui ne fera rien pour vous plaire mais sincère, émouvante, flippante, parfois drôle et surtout vertigineuse, portée par des comédiens tout simplement bluffants.
Los Angeles Story (1991)
L.A. Story
1 h 36 min. Sortie : 4 septembre 1991 (France). Romance, Fantastique, Comédie
Film de Mick Jackson
Gand-Alf a mis 6/10.
Annotation :
Découvert sur OCS, le 11 janvier.
Scénarisée par Steve Martin, une fable étrange et complètement frappée, satire décalée et absurde du microcosme déjanté que représente Los Angeles. Plein de bonnes intentions et de trouvailles savoureuses, en constante rupture de ton, le résultat s'avère sympathique et attachant mais aussi extrêmement bancal et parfois à côté de la plaque. Une belle curiosité.
Mrs. Tingle (1999)
Teaching Mrs Tingle
1 h 28 min. Sortie : 17 novembre 1999 (France). Comédie dramatique, Thriller
Film de Kevin Williamson
Gand-Alf a mis 6/10.
Annotation :
Nouveau visionnage en DVD, le 11 janvier.
Unique long-métrage en tant que metteur en scène du scénariste Kevin Willamson, "Teaching Mrs Tingle" (le "Killing Mrs Tingle" initial sera remplacé suite à la tuerie de Columbine) n'aura pas connu le succès lors de sa sortie en salles, malencontreusement vendu comme un slasher alors qu'il s'approche davantage de la comédie noire à la "Heathers", en bien moins corrosif. Dommage, car derrière ses airs de teen-movie inoffensif, le film de Williamson pose un regard assez touchant et juste sur l'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte, joue efficacement avec les clichés en proposant des personnages plus profonds que la moyenne. Certes gentillet, l'humour noir fonctionne bien, les comédiens s'en donnent à coeur joie (mention spéciale pour Helen Mirren et Marisa Coughlan) et Williamson égratigne avec un bel aplomb un corps enseignant démissionnaire, projetant ses frustrations sur ses élèves. Limité et peut-être oubliable mais rétrospectivement attachant et pas si con.
Le Cercle rouge (1970)
2 h 20 min. Sortie : 20 octobre 1970 (France). Policier, Thriller, Drame
Film de Jean-Pierre Melville
Gand-Alf a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Nouveau visionnage en UHD, le 14 janvier.
La sublime restauration 4K redonne toute sa beauté mortifère au film de Melville, polar crépusculaire dont le côté antispectaculaire pourra cependant laisser de marbre. Porté par des comédiens en état de grâce, "Le cercle rouge" suinte la classe par tous les pores mais aussi le désenchantement d'une époque et d'un milieu en pleine mutation, et fait preuve d'une belle épure par le biais de la mise en scène âpre de Melville.
Casino Royale (1967)
2 h 06 min. Sortie : 22 décembre 1967 (France). Action, Aventure, Comédie
Film de Val Guest, Ken Hughes, John Huston, Joseph McGrath et Robert Parrish
Gand-Alf a mis 6/10.
Annotation :
Découvert sur OCS, le 15 janvier.
Un projet improbable et incontrôlable, dont le résultat, totalement chaotique, ne peut être que le reflet d'un tournage épique bouffé par les luttes de pouvoir, d'égo et par une gestion désastreuse. Si la chose en tant que telle est effectivement oubliable et incohérente, indiscutablement bancale, tombant souvent à plat, elle n'en reste pas moins fascinante, formellement somptueuse et parfois très drôle, grâce notamment aux interventions de David Niven et Woody Allen. Dans un certain sens, culte.
Avengers (2012)
The Avengers
2 h 23 min. Sortie : 25 avril 2012 (France). Action, Aventure, Science-fiction
Film de Joss Whedon
Gand-Alf a mis 5/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Nouveau visionnage en bluray, le 16 janvier.
Apothéose de la première phase du MCU construit films par film par Marvel, "Avengers" reste encore aujourd'hui un produit bancal et hybride, soufflant constamment le chaud et le froid. Si l'on ne peut nier son ambition et le caractère inédit de l'entreprise, le film de Whedon ressemble étonnamment au pilote friqué d'une série télévisée, le résultat sûrement d'une écriture en demie-teinte mêlant le pire et le meilleur d'un récit sériel, d'une captation sans grande envergure et d'une photographie impersonnelle. Quelques moments ici et là laissent entrevoir ce que le long-métrage aurait pu être dans les mains d'un véritable cinéaste et le climax a une certaine gueule mais cela reste finalement bien oubliable même si pas désagréable.
Le Daim (2019)
1 h 17 min. Sortie : 19 juin 2019. Comédie, Thriller
Film de Quentin Dupieux (Mr. Oizo)
Gand-Alf a mis 7/10.
Annotation :
Découvert sur OCS, le 17 janvier.
Après le plus accessible "Au poste", Quentin Dupieux revient à un cinéma plus expérimental et barré, aussi improbable que drôle et malaisant, dont on ne sait pas trop au final s'il faut y voir une réflexion poussée sur le médium cinéma ou juste une gigantesque blague. Quasiment de tous les plans, Jean Dujardin y est impérial.
The Hunt (2020)
1 h 30 min. Sortie : 22 juin 2020 (France). Comédie, Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Craig Zobel
Gand-Alf a mis 6/10.
Annotation :
Découvert en bluray, le 17 janvier.
Privé de sortie ciné aux States suite à une triste actualité partagée entre tueries de masse et crise sanitaire, précédée ensuite d'une polémique totalement absurde reléguée par Trump en personne, cette relecture des "Chasses du Comte Zaroff" à la sauce Blumhouse s'avère au final plus roublarde que réellement subversive. Observant une Amérique moderne scindée en deux groupes irréconciliables, avec d'un côté une dictature de la pensée s'offusquant de tout et de l'autre, un racisme décomplexé accro aux fake news, "The Hunt" a surtout le mérite de taper sur les deux camps, de ne jamais prendre parti. Un jeu de massacre certes limité et loin d'être subtil mais parfois très drôle.
Les Trois Jours du Condor (1975)
Three Days of the Condor
1 h 57 min. Sortie : 21 novembre 1975 (France). Thriller
Film de Sydney Pollack
Gand-Alf a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nouveau visionnage en UHD, le 18 janvier.
Quatrième collaboration entre Sydney Pollack et Robert Redford, "Three Days of the Condor" reste un thriller d'espionnage toujours efficace, certes anti spectaculaire au possible mais prenant et bien plus pervers que ne le laisse supposer son faux happy end. Du cinéma populaire mais carré et exigeant, typique de son époque.
Iron Man 3 (2013)
2 h 10 min. Sortie : 24 avril 2013 (France). Action, Aventure, Fantastique
Film de Shane Black
Gand-Alf a mis 7/10.
Annotation :
Nouveau visionnage en UHD, le 20 janvier.
Elément non négligeable dans le comeback de Robert Downey Jr, Shane Black se voyait confier la troisième aventure de l'homme de fer, ayant ainsi la lourde tâche de balayer les énormes gravas laissés par le mastodonte "Avengers". Si l'on sent clairement Black pieds et poings liés à un cahier des charges strict, le bougre ne s'en sort pas si mal, ce troisième opus restant pour ma part le meilleur épisode de la trilogie. Si le style du créateur de "Lethal Weapon" est bien évidemment amoindri, presque superficiel diront certains, il conserve cependant un charme certain et l'air de rien, bien plus de personnalité que la moyenne des films issus du MCU. Malgré un script classique et un bad guy décevant, "Iron Man 3" est un spectacle carré, déconstruisant (même légèrement) son héros, parfaitement incarné par un Downey Jr qui n'aura jamais été aussi juste dans le rôle. Si le traitement du Mandarin fera hurler les fans, il m'apparait au contraire pertinent et cohérent dans la démarche méta d'un film imparfait mais attachant, plus humain.
Le Gitan (1975)
1 h 42 min. Sortie : 5 décembre 1975. Policier, Drame, Gangster
Film de José Giovanni
Gand-Alf a mis 4/10.
Annotation :
Découvert sur OCS, le 21 janvier.
José Giovanni adapte son propre roman et donne naissance à un polar mou et vieillot, malheureusement annonciateur de ce que deviendra le genre dans la France des années 80. Malgré une certaine conviction, Alain Delon peine à convaincre, peu aidé par une touche improbable.
Happy Birthdead (2017)
Happy Death Day
1 h 36 min. Sortie : 15 novembre 2017 (France). Comédie, Thriller, Épouvante-Horreur
Film de Christopher Landon
Gand-Alf a mis 3/10.
Annotation :
Découvert sur Netflix, le 21 janvier.
Le pitch promettait un joyeux délire, voire une déconstruction du genre mais il n'en est rien, cette production Blumhouse ne sortant jamais de la masse, simple slasher incroyablement propret, prévisible, finalement bien sage et plein de bons sentiments. Et l'héroïne tête à claques n'aide franchement pas.
Miss Oyu (1951)
Oyû-sama
1 h 35 min. Sortie : 16 mars 2016 (France). Drame
Film de Kenji Mizoguchi
Gand-Alf a mis 7/10.
Annotation :
Découvert en bluray, le 22 janvier.
Un mélodrame assez fort, qui pourra rebuter par une certaine austérité dans son montage mais qui n'en reste pas moins émouvant, tragique, parfois poétique et d'un formalisme remarquable. Une belle surprise pour ma découverte du cinéma de Mizoguchi.
Okita le pourfendeur (1972)
Gendai yakuza: hito-kiri yota
1 h 28 min. Sortie : 6 mai 1972 (Japon). Action, Policier
Film de Kinji Fukasaku
Gand-Alf a mis 7/10.
Annotation :
Nouveau visionnage en bluray, le 22 janvier.
Sixième et dernier film de la série des "Gendai Yakuza" mettant en vedette le charismatique Bunta Sugawara (chaque long-métrage étant réalisé par un metteur en scène différent et ne racontant pas la même histoire), "Hitokiri Yota" permet à Kinji Fukasaku de dynamiter le genre du yakuza eiga, continuant les travaux entamés par des artistes comme Suzuki ou Hasebe. Le résultat est un diamant brut à la fureur sidérante, flinguant avec une énergie dévastatrice la figure autrefois glamour du yakuza. Si l'ensemble pêche par un manque de subtilité et par un côté mal dégrossi, le film de Fukasaku n'en reste pas moins punk et méchamment vénère, sorte de prototype de sa future saga "Battles without Honour and Humanity".
Les Sorcières à Hollywood (2020)
52 min. Sortie : avril 2020 (France).
Documentaire TV de Sophie Peyrard
Gand-Alf a mis 5/10.
Annotation :
Découvert sur OCS, le 23 janvier.
Le sujet était passionnant et, dans sa première partie, les intervenantes brocardent avec justesse la vision purement masculine et manichéenne de la sorcière, et notamment l'incapacité d'Hollywood à montrer des personnages féminins à la fois puissants et positifs, leur indépendance étant forcément synonyme de souffrance ou de malveillance. Dommage qu'il manque à ce doc le point de vue masculin et que l'on finisse, dans la dernière ligne droite, à encenser un progressisme de façade ("Maleficent", really ???) au détriment d'oeuvres beaucoup plus pertinentes sur le sujet, comme le formidable "The Witch", dont on ne verra que l'affiche.
Manhattan Solo (1984)
The Lonely Guy
1 h 30 min. Sortie : 27 janvier 1984 (États-Unis). Comédie
Film de Arthur Hiller
Gand-Alf a mis 7/10.
Annotation :
Découvert sur OCS, le 23 janvier.
Une comédie romantique au ton étonnamment décalé, à l'humour totalement absurde, compensant un script un poil bancal par une grande sympathie et par le talent de ses comédiens, Steve Martin et Charles Grodin en tête, impeccables en vieux garçons. L'ancêtre de "There's Something About Mary", en somme.
Willard (1971)
1 h 37 min. Sortie : 12 avril 1972 (France). Épouvante-Horreur
Film de Daniel Mann
Gand-Alf a mis 6/10.
Annotation :
Découvert en bluray, le 23 janvier.
Gros succès en son temps avant de disparaître pendant un moment, un film étrange et inclassable, naviguant entre le cinéma d'exploitation des 70's et une certaine candeur héritée des 50's. La mise en scène télévisuelle du vétéran Daniel Mann empêche la chose d'atteindre de hautes cimes, tout autant qu'un budget qu'on imagine ridicule mais il en émane un petit quelque chose, un charme certain tout autant qu'un malaise palpable dans les relations du jeune garçon incarné avec intensité par Bruce Davison et de vieux fossiles intrusifs dont une Elsa Lanchester en fin de carrière.