2023 : horizons cinématographiques

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10+

Pas loin du meilleur film de tous les temps et c’est à peine un euphémisme. Les trente premières et trente dernières secondes soufflent le spectateur comme jamais un film ne l’a fait auparavant. Aucun terme ne peut définir l’expérience vécue, rarement une séance fut aussi intense, jamais vécu pareils sentiments au cinéma.

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9,5+

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9,5+

En général, les films de Mendes les moins appréciés sont les plus spectaculaires et généreux. Celui-ci ne déroge pas à la règle en étant une leçon à tous niveaux. Photographie miraculeuse de Deakins, partition somptueuse de Ross et Reznor, sans parler de la prestation magistrale d'Olivia Colman, rôle taillé sur mesure pour son talent. Un immense film hommage sur la salle de cinéma et le plaisir infini que l'on a de s'y rendre. Plaisir immensément partagé par quiconque étant cinéphile.

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9,5.

Alternant scènes grandioses et sens de la mise en scène précis, Chazelle continue à impressionner et inscrit un nouveau chef-d'œuvre au sein d'une filmographie hors-normes, l'occasion également de faire place au jazz et d'offrir un nouveau rôle inoubliable à Margot Robbie. Autant immense qu'il électrise la salle de c inéma.

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9,5.

Un grand nom pour une grande actrice qui a cumulé toutes les récompenses possibles et imaginables. Un retour significatif et en grande pompe pour son réalisateur qui n'était pas revenu sur le grand écran depuis dix ans et c'est un retour pour le moins fracassant. Très exigeant mais un plaisir infini pour tout cinéphile qui se respecte, hypnotisé par la performance de Cate Blanchett, plus impressionnante que jamais.

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9,5.

Ponctué entre une tension palpable et des rires déclenchés malgré lui, le nouveau long-métrage de Justine Triet se distingue par une écriture irréprochable et une Sandra Hüller qui se révèle être décidément une actrice à suivre. Palme d'or 2023 amplement méritée.

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9,5.

Réussite absolue là où son précédent film échouait sans cesse. Zeller est un grand dramaturge et traite avec finesse un sujet délicat sans tomber dans le tire-larmes. Hugh Jackman est poignant dans un film merveilleusement mis en image, le tout sur une musique de Hans Zimmer aussi poignante que tout le reste. Injustement critiqué.

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9,5.

Une idée par minute, une équation qui propulse ce Pixar original au sommet de ce qui se fait de mieux dans l’animation. Un alliage exceptionnel d'émotions diverses avec un savoir faire unique et caractéristique de ce studio qui, malgré les écueils, mérite toujours ses lettres d'or. Une garantie solide de voir un feu d’artifice visuel et musical de tout instant. Immense coup de cœur.

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9,5.

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8,5+

Fidèle à son univers et à sa mise en scène si spéciale, cette suite spirituelle de «Little Joe» brille grâce à son ironie féroce et aux plans ciselés. Vu à Cannes une première fois, le deuxième visionnage bonifie mon ressenti, le trouvant finalement excellent, avec un humour cinglant (la salle était réceptive pour une fois), c’est captivant, le cheminement de manipulation dans ce film est plaisant à suivre tant le tout est impeccablement écrit. Immense réussite jusqu’à son acte final jouissif et jusqu’au-boutiste. Bien trop sous-estimé.

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8,5+

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8,5+

Immense surprise et infini plaisir qu'est ce blockbuster généreux et intelligemment pensé. Chaque plan, chaque séquence transpire l'ingéniosité, il se renouvelle constamment et impressionne à chaque occasion. Titre du blockbuster de l'année amplement mérité.

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8,5+

Hors-normes de voir ce film sur grand écran, aucun regret d’avoir fait l’aller-retour sur Paris pour vivre cette expérience au cinéma. C’est un film tellement cérébral, méticuleux, d’une précision chirurgicale et débordant de détails qu’il est abominable de se dire que jamais on ne pourra revoir en France ce film sur grand écran. Il y a une telle maîtrise, et ce dès le générique d’intro (un des meilleurs de ces dernières années) sur le sound design, c’est hallucinant pour les oreilles et un pur bonheur de cinéphile. «The killer» a de quoi dérouter par sa froideur déconcertante mais séduit grandement justement par sa maitrise du langage cinématographique : le montage est ciselé, raccords parfaits, rythme effréné et cohérent, un scénario implicite mais limpide, une mise en scène à tomber par terre - on a une séquence de combat qui doit être la meilleure de la décennie tant on ressent la puissance des coups et l’intensité qui s’en dégage. C’est un film cérébral car la plupart des dialogues se passent dans la tête du tueur, une réflexion, philosophique parfois, sur ce qu’est un meurtre et ce qu’il signifie en tant que tel mais aussi pour celui qui le commet. Lui n’est « qu’un » tueur, il n’y a rien de personnel et il ne sert que les intérêts de ses employeurs. Il n’a même pas de nom, c’est limite un travail (pas) comme les autres, puis, derrière sa palette de perfection se cache de nombreuses failles qui se manifestent notamment par des hésitations, d’où le fait qu’il se répète inlassablement le même protocole pour ne pas flancher, il se rassure lui-même ; ça se manifeste également par la musique qu’il écoute, métaphore des pensées incontrôlables qui l’assaillissent (il a tout d’un otherthinker) mais aussi par la montre qui indique son battement cardiaque : il n’est pas si insensible que ça - il le devient lorsque les choses deviennent sérieuses et qu’il se déshumanise totalement. La musique d’Atticus Ross et Trent Reznor est encore une fois d’une perfection à se demander si ce ne sont pas eux les prochains Zimmer de la composition tant chaque morceau se coordonne parfaitement au film. Le tout se déroule sans contrariété, même s’il y en a au début, ma seule critique d’un film qui est en tout point remarquable mais qui passera inaperçu car sorti sur Netflix. Mais putain quel film.

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8,5+

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8,5+

Rarement un film d’animation n’aura traité le sujet du harcèlement scolaire dans un film de groupe aussi justement et avec autant de maturité. Un film doux, doué d’une grande sensibilité, avec en son cœur une grande histoire d’amitiés et beaucoup d’émotions. Il y a certes ce mystère autour de la clé qui galvanise le spectateur tout au long du film, mais sa thématique principale est plutôt portée sur la cohésion d’un groupe et de la place de chacun dans la société. Il y a cette bienveillance réconfortante entre chacun qui nous fait vivre le film comme un cocon, le spectateur se sent aussi bien dans la salle qu’eux se sentent bien dans ce château, lieu de refuge pour chacun, à l’image du cinéma pour les cinéphiles. Certains éléments, notamment concernant le harcèlement, sont assez crus, mais pas traités avec facilité, toujours avec une complexité, et il en est de même pour le choix final entre l’utilisation de la clé pour réaliser un vœu ou garder les souvenirs des autres. On peut tiquer sur certaines incompréhensions qui se posent aux personnages, on s’étonne qu’ils ne se parlent pas plus que ça et qu’ils ne se rendent pas compte de certains éléments en amont. C’est évidemment dans le but de faire des révélations à la fin du film qui va avec son lot d’émotions, et l’émotion marche excellemment bien. Alors c’est un grand oui.

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8,5+

Tout en étant sobre dans sa mise en scène et soulignant intelligemment chaque point de vue de chaque personnage en leur donnant l'importance qu'ils méritent, Jeanne Herry passe un cap dans sa filmographie en proposant un film d'une rare intensité émotionnelle, aidé par un casting au cordeau, exceptionnellement investis dans une émotion palpable durant tout le long-métrage où Adèle Exarchopoulos et Elodie Bouchez impressionnent.

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8,5+

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8,5+

Au lieu de la simple et vulgaire redite, cette suite regorge d'inventivité et passe la seconde en termes de tension. Chaque rebondissement fait bondir le spectateur de son siège, l'immersion sonore est constante et le spectateur n'en démord pas d'une seconde et ce jusqu'à la toute dernière seconde. La dernière partie joue un peu moins en finesse mais en globalité le film impressionne par son inventivité et sa manière constante de jouer avec les nerfs de ses spectateurs.

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8,5+

Pas convaincu par sa bande-annonce dont il faut s'affranchir pour découvrir ce joyau qu'est ce film si émouvant qui vous touchera en plein cœur. Tom Hanks y incarne un voisin grincheux pourtant immensément généreux, à l'image d'un film qui sait être rythmé par l'émotion qu'il procure, notamment au cours de flashbacks absolument parfaits qui, mis bout à bout, pourraient constituer un chef-d'œuvre ultime. Très réussi et mené par une partition quasi parfaite de Thomas Newman, une fois n'est pas coutume.

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8,5+

À la hauteur de son travail sur ses deux précédents longs-métrages, Makoto Shinkai continue sur sa lancée avec un film infiniment beau et bien mis en scène. Une aventure qui va à toute vitesse et dont on s'éprend avec grande facilité, tous les éléments ayant fait le succès du réalisateur y sont, avec le talent et l'expérience qu'il a acquis au fil des années.

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8,5.

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8,5.

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8,5.

Première partie d'un diptyque qui s'annonce passionnant. Le budget alloué est à la hauteur des décors grandioses et du talent immense de ses comédiens, ils se sont donnés les moyens et chaque centime se ressent sur l'écran de cinéma. L'éclairage naturel est somptueux et chaque détail est minutieusement préparé. Le cinéma que l'on mérite de voir sur un écran géant de cinéma.

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8,5.

On en rêvait et ils l'ont fait. Rarement on aura vu une mise en scène aussi appliquée dans un film d'animation avec une caméra virevoltante et rendant impressionnant à l'image toute l'action absolument déjantée du long-métrage. Il va à cent à l'heure tout en étant généreux à chaque instant, drôle, somptueusement animé et on se félicite de la qualité de l'adaptation tant chaque écueil a été évité. On apprécie notamment le changement sur le sauvetage du frère (amour fraternel mis en valeur) plutôt que la princesse en détresse.

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8,5.

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8,5.

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8,5.

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8,5.

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8,5.

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8,5.