Cover Le Chant des Machines : Cabaret Voltaire

Le Chant des Machines : Cabaret Voltaire

D'abord un trio industriel hypnotique dans les années 70, Cabaret Voltaire devient un duo electrofunk industriel au cours des années 80 puis techno IDM/bleep dans les années 90. Richard H Kirk, Stephen Mallinder et Chris Watson empruntent leur nom au célèbre bar dadaïste de Zurich, histoire de faire ...

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16 albums

créee il y a presque 10 ans · modifiée il y a 2 mois
The Crackdown
7.3
1.

The Crackdown (1983)

Sortie : 1983 (France). Industrial, Abstract, Electronic

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

En 1983, un an aprés le départ de Chris Watson, le groupe qui repose désormais sur un duo décide de se métamorphoser une première fois. D'un son brut, abrasif, expérimental et industriel, Cabaret Voltaire y insuffle une dose d'âme en y ajoutant du groove. Électronique, certes, mais avec ce truc funky qui semble obséder le groupe depuis peu. Lâchés par Rough Trade, Virgin leur propose un contrat pour trois albums et un EP. Ils acceptent, et mettent sur pied un nouvel album.

Co-produit par Flood (futur maitre d’œuvre sonore de Depeche Mode, U2 et Nine Inch Nails), c'est selon moi avec "The Crackdown" que Richard Kirk et Stephen Mallinder s'imposent définitivement en signant leur meilleur album. Il résume parfaitement ce que représente le concept de Cabaret Voltaire, situé quelque part entre séquences électro-funk, cut-up de samples et textures indus. A écouter en priorité.

Drinking Gasoline (EP)
2.

Drinking Gasoline (EP) (1985)

Sortie : avril 1985 (France). Electronic, Industrial, Experimental

EP de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Toujours dans la même lignée électro-funk, qu'ils nomment eux-même comme du "sinister hip-hop", Cabaret Voltaire décide avec l'aide de leur ami vidéaste Peter Care de signer une sorte de long-métrage nommé "Gasoline In Your Eyes" intégralement composé de Cut-up d'images qu'ils ont eux-mêmes filmés aux quatre coins du monde lors de leurs précédentes tournées et voyages divers. Ils accompagnent le film d'une bande son qui rassemble quelques classiques et une demi-douzaine de nouveaux titres dont quatre sont sortis sur l'EP "Drinking Gasoline".

Les titres sont atmosphériques, plutôt froids (mais pas dans le mauvais sens du terme) et assez longs (8 minutes en moyenne). Ils renouent avec le côté abrasif des trois premiers albums, tout en gardant le groove électronique de la seconde période entamée deux ans plus tôt. Il est vrai qu'on ne peut pas vraiment passer à côté de l'évidence d'un "Kino" ou d'un "Big Funk", petits "tubes" en leur temps dans la scène underground. Les deux autres titres ("Ghost Talk" et "Sleepwalking") sont plus sombres, plus alambiqués mais peut-être aussi bien plus intéressants.

2×45
7.5
3.

2×45 (1982)

Sortie : mai 1982 (France). Industrial, Electronic, Electro

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 9/10.

Annotation :

C'est en plein dans les sessions d'enregistrement de leur quatrième album que Chris Watson annonce son départ à ses deux collègues. Ils ont le temps d'en boucler une moitié en trio, l'autre moitié est laissée aux bons soins de Kirk et Mallinder seuls. C'est certainement le disque le plus façile d'écoute de la période du trio industriel puisque c'est également le dernier paru pendant cette période. Le titre de l'album fait référence a son format original, puisque qu'il était publié à l'origine sur deux maxis 45T. On sent dans les titres comme l'arabisant "Yashar", le funky "Breathe Deep" ou l'hypnotisant "Get Out Of My Face" une volonté d'aller de l'avant et d'ajouter au son abrasif quelque chose de plus dansant.

John Robie, célèbre producteur new-yorkais (de Madonna, entre autres), l'a bien compris et effectue plusieurs remixes orientés dance/soul de "Yashar" qui auront un énorme succès sur les pistes du Paradise Garage et permettent aux Cab's de doucement se faire connaître aux États-Unis.

Red Mecca
7.2
4.

Red Mecca (1981)

Sortie : 1981 (France). Electronic, Industrial

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 8/10.

Annotation :

S'éloignant de plus en plus du format de leurs morceaux industriels lents et introspectif, Cabaret Voltaire signe avec "Red Mecca" la bande-son des émeutes sociales ayant eu lieu dans le nord de l'Angleterre au tout début des années 1980.

Nous sommes en présence ici d'un album de musique industrielle qui tends parfois de plus en plus à respecter des structures de morceaux "pop". La production, influencée par la musique dub que le groupe écoutait alors en fumant de larges quantités de cannabis, donne au disque un son très conceptuel et difficile d'écoute au néophyte. Malgré tout, "Red Mecca" reste selon moi le premier véritable disque majeur dans la discographie du groupe, et par ailleurs le plus connu du projet en France.

Micro-Phonies
7.2
5.

Micro-Phonies (1984)

Sortie : 1984 (France). Electronic, Industrial, Electro

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Après "The Crackdown", l'étape suivante était de produire un disque de musique électronique "pop". Inspirés par les disques d'italo disco, d'électro funk et de musique électronique que le duo écoutait dans les clubs, les Cab's se sont attelés à faire ressortir dans leur musique quelque chose s'approchant parfois de la synth-pop, mais sans jamais entrer à plein pieds dans ce genre. En effet, la production garde un "cordon de sureté" rapprochant toujours la musique vers l'EBM ou en tout cas vers une sorte de "disco industriel", comme le disaient les critiques à l'époque.

C'est également avec ce disque que le duo a connu son plus grand succès commercial, en particulier avec le titre "Sensoria", sa poignée de remixes et son clip absolument génial signé Peter Care (qui s'occupera ensuite d'aller changer pour toujours l'image de Depeche Mode; cf les clips de "Shake The Disease" ou "Stripped"). Le disque était tellement populaire dans les circuits underground anglophones que John Hughes a fait placer un poster de la pochette de "Micro-Phonies" dans la chambre de Ferris Bueller, dans son film éponyme...

The Conversation
5.9
6.

The Conversation (1994)

Sortie : 1994 (France). Techno, Ambient, Downtempo

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 7/10.

Annotation :

En 1994, voila déjà deux ans que Cabaret Voltaire ne donne plus de concerts et que Mallinder ne donne plus de voix sur les enregistrements. Richard Kirk publie régulièrement des disques en solo depuis 1986, sans toutefois négliger son duo avec Stephen Mallinder. Ils signent avec "The Conversation" leur album le plus long, le plus profond et le plus hypnotique, a mi chemin entre la techno moite de Detroit ("The Message" et "Night Rider"), l'ambient de Brian Eno (cf. le titre "Project80" long de 53 minutes) ou l'IDM d'Autechre ("I Think"). C'est globalement un excellent album, mais il faut avoir la patience de l'écouter d'une seule traite. Les versions lives que le groupe jouait en 1992 sont peut-être plus digestes.

Cet opus sera également le dernier signé en duo. En effet, cette même année, Stephen Mallinder décide de quitter le projet pour partir enseigner en Australie. Il ne reviendra pas en Angleterre avant la fin des années 2000, où il recommencera discrètement à faire de la musique, et notamment avec son (excellent) groupe, Wrangler. Kirk poursuivra ses explorations sonores technoïdes en solo sous un nombre incroyables de pseudos (RHK, Sandoz, Electronic Eye, pour ne citer qu'eux). Le projet Cabaret Voltaire ne sera réactivé qu'en 2014, et en tant qu'alias solo de Richard Kirk seul.

The Covenant, the Sword and the Arm of the Lord
7.4
7.

The Covenant, the Sword and the Arm of the Lord (1985)

Sortie : 1985 (France). Industrial, Experimental, Electronic

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

En 1985, le duo Cabaret Voltaire, plus productif que jamais après la sortie de "Drinking Gasoline" et du long-métrage "Gasoline In Your Eye", sort un nouvel album, troisième de leur période "électronique" : "The Covenant, The Sword and the Arm Of The Lord". Gardant l'aspect électro des trois derniers disques en date, c'est un album qui renoue massivement avec le côté abrasif de leur période plus industrielle et de leurs débuts : synthés trashs et basse sale, cut-up de samples en tout genres (amusez vous à repérer les extraits de voix de Charles Manson disséminés un peu partout sur le disque), voix de Mallinder passée aux effets de disto...

"The Covenant" est un album "absolu" : on adhère, ou on déteste. Perso, je suis un peu entre les deux, forcé de reconnaitre qu'entre deux titres "fillers" se trouve une véritable perle, comme "I Want You", "Hells Home", "Motion Rotation" ou "The Web".

Body and Soul
6.3
8.

Body and Soul (1991)

Sortie : mars 1991 (France). Electronic, Electro, Tech House

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 7/10.

Annotation :

Aprés le virage electro-pop/acid-house de "Groovy, Laidback & Nasty", Cabaret Voltaire revient aux affaires plus sombres en signant un disque proche du "bleep", genre de techno en vogue à cette période chez de nombreux artistes du Nord de l'Angleterre, en particulier ceux liés au label Warp, maison de LFO et d'Autechre, mais également de la discographie solo de Richard Kirk.

Le son des Cab's, devenu plus accessible dans les deux derniers albums, se retrouve dans "Body And Soul" enfermé dans une production minimaliste, moite et sourde, enveloppée dans une profusion de reverb, d'écho et d'infrabasses puissantes. La voix de Mallinder, plus suave que jamais, viens "rapper" par dessus les grooves, nous incite à prendre du plaisir en toutes choses et à nous exprimer au maximum. C'est avec ce disque que Cabaret Voltaire marque une entrée fracassante dans les années 1990.

"Shout", "Happy" et "What is Real".

Mix-Up
7.4
9.

Mix-Up (1979)

Sortie : 1979 (France). Electronic, Industrial, Experimental

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 7/10.

Annotation :

"Mix-Up", c'est le premier album de Cabaret Voltaire en tant que tel. En laissant de côté les cassettes pirates et les nombreux EPs égrainés ici et là, c'est un disque plutôt solide, reposant sur des structures "rock" assez "basiques". Le trio s'amuse à jouer sur de véritables instruments (guitare, basse et orgue sur fond de boite à rythme et de magnétophones) et à les passer sous toutes sortes d'effets de fuzz et de filtres, quitte à en tirer un son parfois inécoutable tant le résultat est rêche. Le moment fort du disque, c'est la reprise "indus" de "No Escape" du Velvet Underground. On regrette également l'omission du single "Nag, Nag, Nag", titre le plus connu du projet avec "Sensoria".

A l'origine, ce disque devait sortir chez Factory Records (la maison mère de Joy Division, les grands copains des Cab's). Par manque de temps et d'argent puisque le label de Tony Wilson met toutes ses ressources humaines et financières dans la production du "Unknown Pleasure" du quartet de Ian Curtis, c'est finalement Rough Trade, l'éternel rival de Factory, qui approche Cabaret Voltaire avec un contrat et cette offre de produire leur premier album. On connaît la suite...

Shadow of Fear
7.1
10.

Shadow of Fear (2020)

Sortie : 20 novembre 2020 (France).

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Composé et enregistré par Richard Kirk seul, "Shadow Of Fear" marque le retour officiel de Cabaret Voltaire au XXIème siècle. Avec cet album, il signe sans vraiment le vouloir la bande son des années 2020 : paranoïa, remontée des fascismes, pandémies, isolationnisme et retour au tout sécuritaire. A la croisée entre le Cabaret Voltaire "classique" et les projets solos électroniques de Kirk des années 2000/2010 (le disque a été composé entre 2013 et 2019), on retrouve tout ce qu'y fait la force d'un bon album des Cabaret, à l'exception bien sûr de la voix et de la basse de Stephen Mallinder. Une excellente surprise tout de même, et certainement l'un des meilleurs albums de Kirk en solo.

A noter que son auteur est décédé très peu de temps après la sortie de l'album, expliquant donc également pourquoi Kirk, malade, a certainement décidé de sortir un dernier album sous le nom Cabaret Voltaire plutôt que sous son propre nom.

Plasticity
5.4
11.

Plasticity (1992)

Sortie : octobre 1992 (France). Techno, IDM, Ambient

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 7/10.

Annotation :

Dans la veine minimaliste instaurée sur "Body and Soul" et les deux EPs qui ont suivi ("Percussion Force" et "Colours"), Cabaret Voltaire signe un nouvel album de tech-house mentale frisant parfois vers l'IDM d'Aphex Twin. Si les titres sont plus longs et plus progressifs qu'à l'accoutumée, Mallinder ne chante désormais plus du tout, choix qui deviendra permanent pour les deux disques suivant. En revanche, on retrouve les fameux cut-up de samples qui avaient été laissés de côté après "C.O.D.E".

"Plasticity" est également un disque qui devait à la base servir de bande-son à un nouveau long-métrage signé Peter Care, projet qui tombe à l'eau faute de financement. C'est également l'album qui permet au groupe de partir dans une ultime tournée en duo, se limitant à quelques dates en Europe et en Angleterre (une captation du concert de Londres est disponible sur Youtube). On peut y constater que Mallinder donne de la voix sur les nouveaux morceaux, pourtant instrumentaux sur disque.

Code
6.8
12.

Code (1987)

Sortie : 1987 (France). Electronic, Industrial, Electro

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 6/10.

Annotation :

Le groupe, lâchés par Virgin après l'insuccès cuisant de "The Covenant", signe un nouveau contrat avec EMI contre la promesse de produire un nouveau "Sensoria", autrement dit un disque à succès. Mais comment produire un disque à succès quand on est à peine connu du monde entier ? Kirk et Mallinder font cependant appel à François K et Adrian Sherwood pour produire un nouvel album. Le résultat ? "Code", un disque faisant la part belle aux titres électro-funk, teintés de relents plus synthpop qu'à l'accoutumée. L'identité de Cabaret Voltaire est préservée et les thèmes chers aux deux musiciens sont toujours autant présents : paranoïa, anti-américanisme et peur sociale. Les samples et les cut-up sont toujours autant présents, ce qui laisse le public dubitatif.

EMI ne se prive pas et sort trois singles pour générer un maximum de revenus : des versions dub et proto-house de "Here To Go", "Don't Argue" et "Thank You America" qui ne font pas grand bruit, en dehors des clubs spécialisés. C'est ce petit succès d'estime qui permet aux Cab's de rester au catalogue d'EMI.

The Voice of America
7.2
13.

The Voice of America (1980)

Sortie : 1980 (France). Electronic, Industrial

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 7/10.

Annotation :

Le second album des Cab's. De mon point de vue plus abrasif et difficile d'écoute que le premier. Les sons, peu musicaux demeurent révolutionnaire pour l'époque et posent un nouveau jalon dans l'histoire de la musique électronique. Ce n'est pas un disque à recommander au néophyte.

International Language
14.

International Language (1993)

Sortie : 1993 (France). Electronic, Ambient, Techno

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 6/10.

Annotation :

Toujours dans leur orientation techno, et aprés les excellents "Body & Soul" et "Plasticity", Cabaret Voltaire livre "International Language", qui poursuit les choses là ou elles ont été laissées. Au programme : tech-house, ambient et IDM. Sans les vocalises de Mallinder, les morceaux semblent s'éterniser. Avec le recul, cet album pourrait presque faire figure d'album solo signé Richard Kirk; même la musique est globalement ennuyante à quelques exceptions prés. Le tir sera corrigé avec l'album suivant, "The Conversation".

Groovy, Laidback and Nasty
5.2
15.

Groovy, Laidback and Nasty (1990)

Sortie : 1990 (France). Electronic, Deep House, House

Album de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 6/10.

Annotation :

Dans les années entre la sortie de "Code" et de "Groovy, Laidback & Nasty", le mouvement acid-house explose en Angleterre. Kirk et Mallinder, certainement forcés par EMI de sortir un album "bankable" pour surfer sur le succès du "Second Summer Of Love", décident de produire un disque commercial aux accents house. Pour ce faire, ils partent en 1989 produire le disque à Chicago (ville de naissance de la house) en compagnie de Marshall Jefferson, l'un des producteur les plus en vue du mouvement.

Le principal problème de cet album, c'est que pour la première fois, Cabaret Voltaire tente de se joindre à une mode. La sortie de "Groovy" arrive trop tard pour pouvoir surfer sur l'aspect "nouveauté" de l'acid-house british, qui commence déjà à s'essouffler fin 1989 pour muter en 1990 vers le mouvement rave, plus dur dans les sonorités et l'état d'esprit. "Groovy" reste certainement l'album le plus accessible du groupe, mais également celui qui aura le plus mal vieilli, puisque qu'il incarne totalement ce côté commercial de l'acid house qui faisait pourtant horreur à Richard Kirk. Prenant conscience de cet échec quasi total, EMI décide de se séparer de Cabaret Voltaire. Le duo, pris au dépourvu, se retrouve sans soutien financier et se voit obligé d'abréger la longue tournée prévue : sur une trentaine de dates à la base, ils n'en feront qu'une demi douzaine.

Technology: Western Re-Works 1992
16.

Technology: Western Re-Works 1992 (1992)

Sortie : juin 1992 (France). Electronic, Downtempo, Electro

Album Remix de Cabaret Voltaire

Blank_Frank a mis 6/10.

Annotation :

Pour faire patienter les fans avant "Plasticity", et suite à la demande de Virgin d'organiser un best-of des albums sortis entre 1983 et 1985, Cabaret Voltaire décide, à la manière de Kraftwerk pour "The Mix", de créer des "remakes techno" de leurs classiques de cette époque. Les morceaux se retrouvent souvent dénaturés de leur groove originel, ce qui rends parfois le disque ennuyeux. Assez anachronique dans la discographie du groupe, mieux vaut l'éviter, sauf pour les fans les plus assidus.

Blank_Frank

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