La dépression en littérature

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Bouquin de dépressif par relecture : Pascal, zélé catholique, voulait prouver qu'en dehors de Dieu et du paradis, bah, il y a pas grand chose : l'amour est un leurre, les divertissements sont sans intérêts et notre corps fini par nourrir les asticots.

C'était censé devoir donner l'envie de se convertir, mais au final, les dépressifs ont préférés enlever l'idée d'une vie après la mort, transformant "Les Pensées" en un très bon "vade-mecum" sur l'inutilité de la vie humaine.

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Werther est amoureux de Charlotte, mais celle-ci est promise, puis mariée à Albert et tout semble bien se passer. Werther tente d'oublier en allant bosser pour un ambassadeur mais ça le dégoûte plus de la société qu'autre chose. Il repart à la campagne passe son temps à voir Charlotte et Albert mais (évidemment) il se sent encore plus mal.
A la veille de Noel, Werther se suicide et invente le mouvement romantique.

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L'un des premiers bouquin de dépressif. A l'époque on appelait ça le "Spleen." Et c'était quand on voulait se taper sa soeur mais que c'était impossible.

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Vivre à la campagne, avec un mari pharmacien, c'est chiant. Alors Emma tente de se divertir en bouquinant, en faisant un enfant, en se tournant vers dieu ou en trompant son mari. Rien y fait. Suicide.

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Charles à le Spleen. Il est dans Paris. Le seul moment où il s'amuse c'est lorsqu'il martyrise un pauvre vitrier qui ne lui avait rien demandé !

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Des Esseintes s'ennuie à Paris, alors il déménage à la campagne pour s'y ennuyer autrement. Il s'ennuie en lisant des bouquins, en regardant des gueux qu'il n'aime pas et en se projetant dans des voyages où il n'ira pas.
Lorsqu'il apprend qu'il doit rentrer à Paris, ça le met grave vénère : il s'ennuyait tellement bien à la campagne.

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Parmi la foule de personnages que le livre traverse, on trouve celle de Septimus Smith, un jeune homme traumatisé par la guerre. Ses visions et son dégoût de la vie sont en partie inspirés par les épisodes de dépression qu'à connu (et que connaîtra tout au long de sa vie) Virginia Woolf.

En ce sens, Mrs. Dalloway est une dépressive qui s'ignore et la nouvelle du suicide de ce jeune homme inconnu va provoquer en elle une forme de remise en question à la fin du roman.

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Bardamu fait la guerre, mais c'est horrible. Bardamu voyage, mais ça pue. Bardamu revient en France mais les gens, leur crasse, leur petitesse le dérange. Bardamu est dérangé par tout contact humain. Et en plus, de cela, un de ses amis à une hystérique pour copine.

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Au final, l'auteur s'aperçoit que la vie n'a aucun sens, qu'on a pas de destin, rien.

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Holden Caulfield est un ado qui se fait chier. Il se balade trois jours dans New York et part à l'asile. Et son auteur n'a plus rien écrit après.

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Tout est dans le titre.

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Livre étrange de Pérec, dans lequel le héros se coupe de tout contact amicaux et semble tenter d'avoir la vie la plus monotone possible, coupée de tout affect.

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Désabusé, le personnage principal cherche sans arrêt un truc intéressant à faire. Il tente de rendre un de ses collègues psychopathe et n'y arrive pas. Tant pis, autant faire une balade en forêt.

Annotation :

Où comment tenter d'échapper à une vie ennuyante de cadre moyen en se faisant passer pour malade, en tapant sur des gens et en organisant la destruction du monde capitaliste.