[Anime] Hiver 2017/8

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Devilman est à la base un manga crée par Go Nagai, un des mangakas phares de l’après-guerre à qui l’on doit Cutie Honey ou Goldorak par exemple. Devilman ne serait pas seulement son oeuvre culte mais un véritable précurseur qui a inspiré d’autres chefs d’oeuvre par la suite.

Devilman a déjà reçu plusieurs adaptations et j’ai jeté un coup d’oeil au premier épisode des OVA datant de la fin des années 80, car malgré les louanges faites au manga je n’étais pas vraiment convaincu. Je suis maintenant bien plus optimiste, l’épisode m’a fait penser à Parasyte dans ses thèmes tout en étant différent; plus cru, plus sale, plus fou et irrévérencieux. L’histoire ne sera clairement pas pour tout le monde et on ressent bien que le manga visait surtout les adolescents (la fin est apparemment très controversée aussi).

C’est surtout l’implication de Masaaki Yuasa (Tatami Galaxy, Ping Pong) qui m’a convaincu que ce projet allait dépoter. En tant que réalisateur, son parcours est un quasi sans faute et ses oeuvres sont toujours passionnantes à suivre. Si cela ne suffisait pas, Yuasa s’est entouré de nombreux talents et les nombreuses bandes d’annonce sont également prometteuses : en terme de design, de musique, d’animation et d’esthétique il va y avoir de quoi se régaler. Bref l’expérience s’annonce excellente et je serais franchement étonné si ce Devilman ne finit pas comme mon anime préféré de la saison.

Ah oui et « fait divers » pour les plus curieux, Netflix ne possède pas seulement les droits de diffusion mais a tout simplement financé le projet. Le premier anime annoncé comme le bébé de Netflix avait été Perfect Bones il me semble, au début de 2016, mais Devilman est la première série à être diffusée.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=ww06yGPM7Kc
Disponibilité : Netflix (payant)

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En parlant de Perfect Bones... ce nom est l’ancien titre attribué à l’anime désormais connu comme « B : the Beginning ».

Même si cette série est plutôt rangée dans la saison du printemps, début mars est encore situé en hiver. Je ne sais pas exactement comment Netflix compte sortir sa série mais ils ont intérêt à faire gaffe car c’est ce genre de décalage insignifiant qui peut faire tomber un produit dans l’oubli. Il ne serait pas étonnant de voir les férus d’animes délaisser B : the Beginning simplement car il ne suit pas le canevas de diffusion traditionnel, tout comme les autres séries diffusées par Netflix qui n’étaient pas sorti de manière hebdomadaire ou encore comme Re:Life qui avait sorti l’entièreté de ses épisodes en même temps pour disparaître de la mémoire de la plupart spectateurs deux jours après sa sortie.

Ruminations à part, nous ne connaissons pas grand chose de B : the Beginning. L’intrigue semble celui d’un thriller, mettant en scène un détective qui poursuit un serial-killer. Fait plus étrange, l’environnement possède également des éléments Sci-Fi. Impossible de dire comment le scénario va évoluer mais l’idée d’une série noire avec comme protagoniste principal un flic badass (joué par Hirate Hiroaki qui plus est) me plaît bien. Le blog de Lost in Anime rapporte avoir vu une courte preview et ses impressions est que la série semble « extremely violent and more than a little kinky ».

Voir le studio I.G. s’essayer à nouveau à un anime du genre avec budget approprié fait plaisir et même si j’ai le sentiment que ce projet n’aboutira à rien de transcendant, j’espère être agréablement surpris.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=3acPVFkvTm0
Disponibilité : Netflix (payant)

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Annoncé comme la seconde venue de Jésus, Violet Evergarden porte sur les épaules une hype aussi grande que déraisonnable. Derrière cette surenchère, qui risque de provoquer pas mal de déceptions, je pense tout de même que cet anime a beaucoup de chances d’être excellent.

Outre le fait que le projet est un Kyoto Animation à gros budget, il y a deux raisons qui justifient cette attente à son égard.

Premièrement, Violet Evergarden est à l’origine un livre (light novel) qui a remporté en 2014 le grand prix du concours organisé par Kyoto Animation pour récompenser ses propres publications. La particularité, qui avait fait beaucoup de bruit à l’époque, est que c’est la seule oeuvre à avoir remporté un grand prix. En effet, auparavant aucune oeuvre n’avait été jugé assez méritante pour recevoir l’ultime récompense. D’un autre côté, Kyoto Animation n’est pas connu pour avoir publié des chefs-d’oeuvre de littérature donc cet honneur est à prendre avec une pincée de sel.

Deuxièmement, KyoAni possède une excellente réputation en terme de qualité visuelle et pourtant Violet Evergarden semble bien parti pour supplanter allègrement le reste des productions de 2018 et créer pour l’occasion un nouveau standard parmi les séries télévisées animées (un peu comme l’avait fait Hyouka en 2012). Outre les trailers, les deux premiers épisodes ont déjà été diffusés en avant-première et les réactions ne tarissent pas d’éloges en ce qui concerne l’aspect graphique de la série. Nous savons de plus que la production a été planifiée depuis un moment et connaissant le studio, la série devrait garder une qualité constante.

Cependant, c’est un peu le problème de Violet Evergarden jusqu’à présent. Certes les commentaires sont très positifs mais se contentent surtout de souligner sa beauté plutôt d’indiquer si la prose se retransmet bien à l’écran ou si les personnages sont jusqu’à présent engageants ou non. Le livre a été particulièrement apprécié pour ses histoires épisodiques émouvantes, poétiques et parfois dures avec en toile de fond le thème de la guerre et le développement du personnage principal Violet (une androïde). Dans l’ensemble, La réussite de cette adaptation restera sans doute un mystère jusqu’à la conclusion de la série.

Malgré quelques doutes, j’espère que Violet Evergarden sera un succès et l’occasion pour moi de remettre un 9, ou plus qui sait, à une série de Kyoto Animation.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=BcgxyvX1rVU
Disponibilité : Netflix (payant)

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Gakuen babysitters


Sujet assez amusant pour Gakuen babysitters. L’anime raconte les aventures d’un adolescent s’occupant de jeunes enfants, à côté d’une vie scolaire autrement normal.

Gakuen babysitters est tiré d’un manga shoujo qui a bonne réputation et s’appuie franchement sur le côté mignon de la chose avec un peu de comédie, de romance et de drames personnels aussi apparemment. Le staff est ok, les visuels sont ok, l’histoire semble ok, les personnages semblent ok. Bref, une petite série innocente sans grande prétention mais décente à l’horizon. Si comme moi le trailer vous fait envie, je ne vois pas de raison de vous le déconseiller.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=cjMBdyXZDog
Disponibilité : Anime Digital Network

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Après la série Apocryphia, le film Fate/Kaleid, la première partie de l’adaptation Heaven Feels, et bien sûr la présence constante de Fate/Grand Order, on n’en finit pas avec les oeuvres de Type-Moon puisque c’est autour de Fate/extra de passer à la traite sauce anime.

La franchise Fate est devenu un joyeux bordel au fil du temps et il est difficile de donner sens à tous ces spinoffs. Fate/extra est à la base un jeu PSP qui a reçu par la suite deux suites : CCC et Extella.

Les prémices de Fate/extra se basent une nouvelle fois sur une guerre du Graal mais ici l’intrigue a lieu dans une réalité alternative et plus encore, dans une réalité virtuelle. Comme Fate/stay night, Fate/extra permet de choisir entre plusieurs routes, mais aussi de choisir entre 3 Servant différents et même de choisir le sexe de son personnage (le protagoniste n’a aucune personnalité). Les trailers donnent quelques indices sur certains choix de l’adaptation (héros masculin avec le Servant Saber).

Cependant, à partir du moment où même fans de Type-Moon continuent de se poser des questions sur ce qui va être adapté exactement, il est difficile de savoir comment l’anime va tourner : va-t-on avoir droit à un Fate/extra remanié ? Une adaptation plus tournée vers Extella ? Combien d’épisodes allons-nous avoir droit vu la date très tardive du commencement de sa diffusion ? Ce qui est certain, c’est que l’adaptation de jeux-vidéos n’est jamais évident et qu’en terme d’intrigue, Fate/extra est loin d’être exceptionnel et doit surtout compter sur le charisme de quelques-uns de ses personnages. Nous savons que Nasu, l’auteur du scénario original, a préparé un script à part donc l’oeuvre sera différente des jeux dans une certaine mesure.

Enfin, je suppose que le studio Shaft n’est probablement pas une mauvaise option pour capturer l’esthétique étrange de Fate/extra mais comme d’habitude il reste à voir si les maniérismes du studio ne distrairont pas de trop du reste du contenu. Contenu qui comme j’ai mentionné ne sera probablement pas terrible de toute façon donc meh.

Dans l’ensemble, j’ai un peu l’impression de voir dans ce Fate/extra un quitte ou double, avec un sacré penchant vers le désastre quand même. Le jeu n’est pas un si mauvais spinoff et les fans ont de quoi retrouver leur compte, avec pas mal de références à l’univers Type-Moon mais aussi des ajouts propres plus ou moins intéressants tout de même.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=-pW6m0zi3KE
Dispo : Netflix (payant)

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Naaahh je trolle.

Je trouve ça juste amusant de voir que depuis 2017, ce genre de série olé olé de type josei sur des relations immorales s’est inséré pour devenir une occurrence saisonnière. Pendant tout un moment on avait plutôt droit à des animes pédérastiques avec des bishonens, mais il faut croire que les fantasmes homosexuels se sont suffisamment intégrés dans les oeuvres mainstream pour rassasier ce type d’appétit. J’espère que c’est le cas en tout cas car sinon ce serait une grande injustice de ne pas voir prospérer les deux genres en même temps, vu le nombre de séries ecchi / loli crées pour l’audimat masculin.


... où en étais-je ?

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=bVrEP9wGims
Disponibilité :

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Kokkoku est l’adaptation d’un manga thriller plutôt atypique, mettant en scène une héroïne dans sa vingtaine, un grand-père possiblement badass, un artefact stoppant le temps, des vilains méchants plus dangereux qu’ils ne paraissent, et des monstres géants.

Le tout est intriguant et le trailer donne envie honnêtement. Le seul problème est que le staff en charge n’inspire pas la confiance, en particulier le réalisateur qui a à son actif Witchblade, Amnesia... et rien d’autres pour compenser (il a travaillé sur de très bons animes dans d’autres rôles cela dit). Le studio « Geno Studio » est nouveau aussi, créé à l’occasion de la faillite de Manglobe afin de terminer le film Genocidal Organ, mais je ne pense pas que ce soit un facteur dans ce cas-ci : la série semble de bonne facture en terme de production.

Je considère Kokkoku comme la série « joker » de la saison. J’essayerai de donner mes impressions après 3 épisodes.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=nsv2ymwJlvE
Disponibilité : Amazon Prime (payant)

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Koi wa Ameagari no You ni (KoiAme) est l’histoire d’une adolescente tombant amoureuse de son patron (job d’étudiant) qui a la quarantaine. Oui c’est ce genre d’histoire. Non ce n’est pas un manga shoujo mais je serais fort étonné s’il n’avait pas ses moments facepalms. Cela dit, KoiAme est aussi produit par le très bon studio Wit et je vois mal le réalisateur Watanabe Ayumu (Nazo no Kanojo, Uchuu Kyoudai) faire du mauvais boulot pour cette adaptation. Le trailer, en plus d’excellents visuels, donne une atmosphère charmante et adéquate pour son intrigue, de quoi prendre KoiAme comme un drama élégant et non comme le produit d’une imagination dévergondée.

Mon seul vrai problème envers KoiAme est que l’anime aura beau jouer parfaitement ses cartes, je ne pense pas qu’il arrivera complètement à me convaincre quoiqu’il arrive. Me tenter d’essayer est déjà impressionnant en soi.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=76TONRcaE0Y
Disponibilité : Amazon Prime (payant)

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Episodes 1-2

Mes espoirs les plus optimistes se sont réalisés jusqu’à présent pour KoiAme qui est ma grosse surprise de la saison jusqu’à présent. L’anime possède une réalisation excellente et joue sur une narration essentiellement visuelle qui arrive à transmettre naturellement le vécu du coup de foudre de l’héroïne. Le résultat est excellent, léger mais convaincant, et bien que je reste sur le qui-vive concernant cet amour peu banal, je suis tombé sous le charme des deux premiers épisodes.

Annotation :

«Qui aime bien, châtie bien» l’anime.

Une série humoristique entièrement basée sur le concept de voir une jeune adolescente taquiner un camarade de classe au moyen de mind games et autres gags plus ou moins variés et subtils.

J’ai eu l’occasion de lire pas mal de chapitres du manga et dans l’ensemble Karakai Jouzu no Takagi-san est une lecture sympathique bien qu’un peu frivole. Les personnages n’ont rien de particulier, la formule devient répétitive au bout d’un temps aussi je dois dire que voir l’annonce de l’adaptation m'a laissé un peu indifférent (en plus, je ne suis pas fan des seiyuus choisis pour le héros).

Je ne pense pas revivre l’expérience mais l’oeuvre originale a tout de même su me distraire à un certain degré donc cela me semblait justice d’au moins l’inclure dans cette liste. Je pense que Karakai Jouzu no Takagi-san pourra plaire à une certaine frange des amateurs d’anime.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=mhs6FPR5x-A
Disponibilité : Crunchyroll Fr (simulcast et gratuitement/pubs/480p avec une semaine de décalage)

Annotation :

Mon année anime 2017 a été marqué par l’absence très étrange de séries tranches de vie (Slice of Life) mondains, un genre que j’aime regarder à l’occasion. L’annonce d’un film pour Non non biyori (Okinawa nous voilà!) et de la suite d’Amanchu finiront par rompre cette interruption en 2018 mais Mitsuboshi Colors est une occasion plus immédiate pour m’y remettre.

La série n’affiche rien de spécial cela dit, si ce n’est qu’apparemment le mangaka met en scène des enfants se comportant davantage comme des enfants, et non comme des bamboches sans âme bourrés au moe. L’oeuvre est également portée vers la comédie, une formule assez délicate à réussir sur toute une saison mais je pense que nous pouvons quand même espérer passer d’agréables moments.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=jM1KeIDF4Lo
Disponibilité : Wakanim (simulcast et gratuitement/pubs/480p avec une semaine de décalage)

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Voir critique

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=Z4UoV2SL57w
Disponibilité : Crunchyroll Fr (simulcast et gratuitement/pubs/480p avec une semaine de décalage)

Annotation :

Un anime mettant en scène des petits êtres vivant dans un arbre au milieu de la forêt, c’est un peu le schtroumpf japonais au final non ?

Hakumei to Mikochi pourra faire penser à Made in Abyss mais nous avons affaire ici à une série tranches de vie pure et dure sans réelles aventures. Il y a déjà pas mal de choix dans le genre et peu de raisons d’être plus hypé par cette oeuvre plutôt qu’une autre, si ce n’est l’atmosphère relaxante et verdoyante, un peu fantasy même, qu’elle dégage. Au contraire, un peu comme Isekai Shokudou, Hakumei to Mikochi donne plutôt l’impression d’un anime qui risque de gâcher son potentiel en ne proposant rien de particulier.

Peut-être que la série arrivera malgré tout à convaincre en tant qu’anime tranche de vie réussi donc je garde un oeil dessus.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=92QzLnLXlcY
Disponibilité : Wakanim (simulcast et gratuitement/pubs/480p avec une semaine de décalage)

Annotation :

Ok pour les trois prochaines séries, l’espoir de voir de bonnes oeuvre est maigre et je tombe à court d’idées pour les défendre.

Adaptation d’un light-novel inspiré par Durarara. Histoire d’assassins, casting nombreux en vue, pas mal de folie et de shenanigans également. Aucune idée de la qualité du contenu, peu de gens en parlent.

J’attends les trois premiers épisodes pour en dire plus.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=cdthHsNEx_E
Disponibilité : Crunchyroll Fr (simulcast et gratuitement/pubs/480p avec une semaine de décalage)

Annotation :

Alors pour faire court, Beatless est au départ un light novel Sci-Fi assez bien côté et l’adaptation a réuni un assez bon staff sous la réalisation du talentueux Seiji Mizushima. Le chara-design est bien aussi.

Voilà, pour le reste, le studio Diomeda n’est pas un nom qui inspire la confiance. Le trailer montre un anime avec un cadre scolaire, un protagoniste visiblement meh, des androides féminins sexy s’affichant comme des potiches. Ok, ça donne pas envie tout ça et à mon avis il faudra attendre plusieurs épisodes avant que la série parte dans une direction plus intéressante, peut-être.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=jPq1Hrh5ZnU
Disponibilité : Amazon Prime (payant)

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Voir critique.

Disponibilité : Wakanim (simulcast et gratuitement/pubs/480p avec une semaine de décalage)

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Continuation directe de la saison d'automne

Disponibilité : Wakanim (simulcast et gratuitement/pubs/480p avec une semaine de décalage)

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Continuation directe de la saison d'automne.

Disponibilité : Crunchyroll Fr (simulcast et gratuitement/pubs/480p avec une semaine de décalage)

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