BD 2018

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(relecture)

Un Batman qui ne ressemble à aucun autre.

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(relecture)

Mieux dessiné, mieux scénarisé, bref, meilleur que Un Long Halloween même si l'avis général prétend l'inverse.

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7 avril (prêté)

Daly a bel et bien abandonné le délire "fantasy urbaine" du premier volume au profit de longues balades en forêt. Beaucoup d'histoires de bites et de drogue mais certains dialogues sont vraiment très drôles. Du pur divertissement bien gras et bien dessiné pour passer un bon moment vite oublié.

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29 avril (relecture mais découverte de 3 chapitres "bonus")

Don Rosa a fait avec Picsou ce que des auteurs comme Alan Moore ont fait avec les super-héros. Bien plus, "La Jeunesse..." se lit à tous les âges, avec des plaisirs différents: vivacité de l'aventure pour les enfants, cohérence historique pour les adultes et sombre nostalgie pour les plus vieux.

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8 mai (prêté)

Six histoires courtes qui tournent toujours autour du même schéma: "ma virilité t'encule, espèce de fragile dégueulasse, pendant que je hurle en te pétant la gueule". On part pourtant à chaque fois de constats lucides sur la société, mais toute ébauche de réflexion est aussitôt vomie dans les chiottes. En même temps, on sait à quoi s'attendre dès la couverture...

Exception faite, toutefois, pour une unique histoire qui montre avec un peu plus de subtilité le sort réservé à nos SDF, histoire sympa, d'où la note indulgente.

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12 mai

Un univers parallèle aux aventures de la série régulière. Angle choisi: le réalisme, aussi bien dans le fond que dans la forme. On est bien dans la Gotham corrompue du Year One de Miller, mais Wayne porte encore plus difficilement le costume de Batman. Chaque personnage, chaque détail a été repensé pour coller du mieux possible à notre monde. Le travail exécuté en ce sens est tout à fait convaincant même s'il ne révolutionne rien.

Hélas, cette série semble prévue pour n'être rien de plus qu'une trilogie. Et là je m'interroge: en si peu de temps, comment approfondir cette vision nouvelle du personnage ? Ce premier tome fait à peine les présentations. Bientôt les adieux, déjà ?

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juin (relecture)

Le dernier album (en partie) de Peyo retrouve un peu de cette veine satirique qui caractérisait les meilleurs albums.

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21 juin

Quand une reconstitution historique pointilleuse se mue en quête spirituelle. Le mariage parfait de la recherche de la vérité et de la fiction magique.

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19 juillet (relecture)

Dernière collaboration Sale/Loeb sur le Batverse, ce comic a le mérite de présenter une histoire assez terre à terre teintée de sombre romantisme, sans pour autant se prendre toujours au sérieux !

Le dessin de Sale, qui me laisse souvent un peu perplexe, atteint ici des sommets d'esthétisme, particulièrement grâce à une colorisation par ordinateur tellement réussie qu'on pourrait la croire faite à la main !

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21 juillet

Alan Moore a eu le privilège d'écrire la dernière histoire du Superman de l'âge de Bronze. Son amour du personnage transparait dans cette évocation aussi naïve que nostalgique. On ressent parfaitement la fin d'une ère, presque la fin d'une enfance heureuse qui versera, dans l'ère moderne, dans une maturité sans illusion, bercée de morts et de violence.

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23 juillet

Superman a aussi eu droit à son "Year One"... sauf qu'il s'agit ici d'un résumé de ses dix premières années (17 ans - 27 ans à peu près) !

Les événements s'enchainent très vite, et l'on n'a guère le temps de comprendre l'impact du surhomme sur le monde qui le découvre. Mais la psychologie de Kent est approfondie et son personnage public n'en est rendu que plus crédible. "Man of steel" transpire l'amour pour le premier super-héros et l"installe durablement dans la modernité via une narration plus efficace et sophistiquée que celle des âges précédents.

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19 août

Très bonne surprise ! Je n'aime pas Robin, habituellement, quel que soit le garçon qui se cache sous le masque. Je n'imagine tout simplement pas que Batman ait à ce point besoin d'un marmot pour le seconder. Mais ce comic s'en sort très honorablement, dans un mélange sérieux/enfantin qui offre une lecture fluide et assez palpitante.

Du pur divertissement, certes, mais suffisamment bien écrit pour aider à mieux accepter un sidekick aussi improbable que ce Robin.

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17 octobre

Pas mal d'éléments très similaires aux films "The Fountain", "Interstellar" et "Avatar" pour un scénario qui ne semble pas si original que ça et qui n'évite pas quelques grosses ficelles et autres clichés. Par contre, les personnages et l'univers inventés par Lemire sont plutôt attachants de par leur côté vieillot, artisanal, voire lo-fi. Quant aux expérimentations de la mise en page, elles servent vraiment le récit en exploitant joyeusement les possibilités offertes par le médium bande-dessinée.

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8 novembre

Grosse dose de testostérone en vue: voici la réédition des premiers comics Conan des années 70, en noir et blanc original ! Les adaptations des nouvelles de Howard tuent (surtout les Clous Rouges), les autres histoires sont en-dessous mais restent sympathiques. Mention spéciale au dessin de Neal Adams qui n'opère malheureusement que sur une seule histoire.

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Aucune mauvaise histoire au menu: du très bon Howard et de chouettes pastiches. Surtout, arrivée de John Buscema au dessin pour un véritable coup de poing artistique.