Bollywood

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Racontant l'histoire d'un match de cricket mené entre une équipe de villageois contre les colonisateurs anglais (menés par Paul Blackthorne de Arrow) qui déterminera si le peuple indien pourra oui ou non échappé pour un temps au "Lagaan", un impôt sur les récoltes, où s'ils sera triplé. Mené par Aamir Khan qui est au poil, ce film arrive à un coté très comique réussi, avec de bons second rôle, passant de plus certaines idées propres à l'Inde (par rapport aux castes et aux intouchables) et fait important, les chansons du film sont toutes assez approprié et ne sont pas lourdingues, pas en trop. Évidemment à tout cela s'ajoute une histoire d'amour (quoi qu'assez intéressante pour le coup) mais qui n'est pas mise trop en avant et qui permet au film de rester suffisamment centré sur ses autres enjeux. La séquence du match du cricket est très bien foutue, même si les règles du jeu nous sont étrangères, on arrive à comprendre les fondamentaux et à ne pas être largué.
Bref du bon, et qui vaut le coup d’être vu, 3h40 qui ne sont pas ennuyantes et qui passe assez bien, même pour un non initié au cinéma indien.

Annotation :

My Name Is Khan fait figure d'exception dans l'univers Bollywood, étant un film réunissant un des duos d'acteurs les plus connus et apprécié en Inde (Shah Rukh Khan et Kajol) dans un film sans aucunes danses, et qu'une ou deux chansons, qui a pour but d'ouvrir encore plus au monde le cinéma indien grand publique. Réalisé par Karan Johar, qui a réalisé La Famille Indienne notamment, on nous présente Rizwan, un jeune indien musulman souffrant d'une forme d'autisme, qui va partir aux États-Unis où on découvrira son handicap et où il apprendra à vivre avec. C'est aussi là qu'il rencontrera une femme, qui a déjà un enfant, ce qui va mener à la création d'une famille recomposé d'indiens certes, mais musulmane et hindou.
Jusque là, le propos important du film n'est pas traité, même si le tout reste globalement sympathique, et agréable à regarder, de plus que le film est bien plus décomplexé que la norme de Bollywood (par rapport au sexe, quelques vannes par ci par là qui font mouches).

Le film va se lancer lorsque, suite aux attentas de septembre 2001, les musulmans américains vont commencer à se faire dénigré par le reste de la population, notamment autour de violences psychologiques et physique sur l'enfant, dans le milieu scolaire. Et là le film montre quelque chose de (trop) rare au cinéma, le traitement des musulmans aux USA. Et il le fait bien.
S'ensuivra un long voyage de Rizwan au travers du pays, nous montrons de belles images d'une Amérique rurale, et passe son message d'une façon très naïve (par rapport à la tolérance entre les religions, que ce ne sont pas de réels barrières, et que la seule importance soit la tolérance entre les humains, etc) mais qui va finalement parfaitement collé avec le personnage principal, étant autiste, il voit le monde de cette façon naïve, le film prendra aussi le temps (nécessaire) à dénoncer l'islamisme radical pour bien montrer ce qui sépare le bon du mauvais, qui est finalement très faible.

My Name Is Khan est une belle histoire, touchante et qui s'avère parfois dure par moment, et est une belle preuve que le cinéma indien est loin de se limité à de la danse et des chansons, que eux aussi peuvent traité des sujets sérieux, et le faire bien. Le duo Kajol et Shah Rukh Khan fonctionne à merveille, ce dernier faisant une excellente prestation, sortant de ses sentiers battus montrant aussi qu'il mérite son statut d’icône de Bollywood.

Annotation :

Devdas est personnellement ma première expérience avec le cinéma indien. Comme n'importe quel bon français, je m'attendais à voir du bon nanard et j'en attendais pour ainsi dire que 3 heures d'un ennui mortel.
Et bah putain, j'aurais pas plus me gourer.

Le film raconte donc l'histoire de Devdas, joué par Shah Rukh Khan, l'histoire de cet homme etant une sorte de Roméo et Juliette à l'indienne, mais qui n'en est pas inspiré, et est une histoire traditionnelle indienne (plusieurs adaptations de Devdas existent par ailleurs).
Le film débute lorsque Devdas rentre d'Angleterre, ayant finalisé ses études, et retrouve son amour d'enfance, joué par Aishwarya Rai, autre figure iconique du cinéma indien à travers le monde.
C'est l'histoire d'un amour impossible, d'un drame familial, (de prostitués aussi, enfin de courtisanes), donc à première vue rien d'exceptionnel dans ce drame. Et pourtant, le film arrive à bien renouveler cette base pourtant classique, et arrive à tenir en haleine le spectateur pendant ses 3 heures, et arrive à nous toucher.
La post production qui fait tant défaut à Bollywood d'habitude ne se ressent pas cette fois ci, et la mise en scène, notamment pour les chansons, est nickel, voir très intéressante par moment. A propos des chansons justement, toutes sont très bien ancrés dans le film et dans l'histoire, et aucunes ne sont inutiles ni gratuite.

Le film est particulièrement bon, et est le meilleur film indien que j'ai put voir jusque là. Il sera en revanche difficile à appréhender pour ceux qui ne s'y connaissent pas encore en culture indienne, mais on arrive vraiment à passer outre.
Film qui est vraiment à voir.