Carnet de bord 2023

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30 décembre et 1er janvier, avec J. puis en solo, fichier perso

Découverte.

Mouai,
Il y a de l'idée, de bonnes scènes catastrophes, mais les éléments positifs sont régulièrement cassés par des personnages assez plats, voire inintéressants où tous ceux gravitant autour de Sly ne sont que des fonctions, rien de plus, difficile du coup de s'y intéresser. C'est dommage, car il y a quand même de bonnes choses.

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30 et 31 décembre, avec -Nemesis-, F. et J., fichier perso

Découverte.

Franchement, c'est assez mauvais d'un bout à l'autre, sans idée, ni inspiration à l'image de Villeret qui répète quasiment la même chose à chaque apparition ou tout simplement d'une intrigue entre Michel Blanc et Jane Birkin qui ne décolle jamais.

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28 décembre, avec Gilles, fichier perso

Découverte.

Mouai, on passera sur les défauts habituels de la saga depuis 3/4 films, à savoir des tentatives d'émotion un peu lourdingues (le couplet habituel sur la famille....), une envie de mettre le plus de personnages possibles à l'écran qui est bien inutile ainsi qu'un non renouvellement des codes (le scénario est franchement le même depuis le 6) pour regarder plutôt un Jason Moamoa (ou un truc comme ça) en roue libre, des scènes d'actions/de bagnoles pas trop mal foutues, et un potentiel rire (plus ou moins volontaire) qui marche plutôt bien.

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27 et 28 décembre, avec Gilles, via MyCanal

Découverte.

Sans être connaisseur de la troupe à Philippe Lacheau (première fois que je vois un de leur film), il m'arrive de tomber sur des extraits et de trouver ça plutôt drôle, à l'image de la bande-annonce d'Alibi.com 2 (l'assiette dans le cul de Bourdon !).
Et j'ai l'impression qu'on a ce qui est attendu, sans trop de surprise, à savoir une bande de pote qui font leur film, n'hésite pas à pousser le délire sans non plus casser les codes, et jouant sur un vent de fraicheur sans non plus parvenir à tenir 1h30 de rire.
Alibi.com 2 pourrait être résumé comme cela, des bonnes idées, même si le délire pourrait être poussé beaucoup plus loin, des acteurs investis pour un résultat plutôt frais et sympathique bien qu'un peu inégal. On notera quand même des trucs bien cons et bien drôles qui font plaisir à voir, comme chaque apparition de Didier Bourdon ou presque !

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26 décembre, avec El Grande OG & B., via MyCanal

Découverte.

Comment, en 1h30, peut-on définir l'amitié masculine de notre ère ? Chien de la casse répond à cette question, sans tomber dans la caricature, sachant aborder plusieurs points (le côté toxique, la meuf qui vient au milieu, qui mène la danse, la vie dans un petit village etc). Jean-Baptiste Durand parvient à créer, en peu de temps, des personnages forts, tant un mutique Anthony Bajon, qu'un chien attachant et Raphaël Quenard grande gueule, cachant ses doutes derrière ses rêves de grandeurs. Il maîtrise son cinéma, laisse parler ses personnages, sait être contemplatif ou montrer l'importance, parfois, de petites choses de la vie.

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24 décembre, avec -Nemesis-, en blu ray

Revu.

Une merveille de cinéma, à tous les points de vus, Le château de Cagliostro n'est pas juste un brouillon de Miyazaki, c'est déjà une œuvre finie et complète, une aventure où se mêle mystère, vieux château, humour, argent et princesse. Il propose un condensé de genre et réussi dans chacun de ceux-là, c'est beau, drôle et fascinant à la fois, avec des personnages géniaux (Lupin III déjà, entre charme et maladresse, toujours avec un tour dans son sac, ses camarades, le méchant, la princesse etc), sans oublier une bande-originale parfaite, accentuant le mystère. Miyazaki démontre, déjà, son savoir-faire en terme de cinéma, il y a des idées tout le temps, parfois géniales (la mort du comte !) et un joli dessin.

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19 décembre, en solitaire, via YouTube

Découverte.

Un petit docu vachement sympa sur Charles Bronson, retraçant sa carrière avant tout, un peu moins sa vie privée si ce n'est sur la fin, sa difficulté à s'imposer aux USA ou son image, qui a évolué dans le temps. C'est un personnage atypique, plutôt touchant et franchement tellement classe, difficile de ne pas aimer son jeu et sa carrure.
Bref, un docu simple mais (très) bien fait et efficace, peut être même un peu trop rapide tant, je pense, il y aurait à dire sur le personnage.
Et ça m'a rappelé quelques films avec lui que je dois découvrir (Le Passager de la pluie, Le Messager de la mort, Un justicier dans la ville, Mister Majestyk, Cosa Nostra, etc)

https://www.youtube.com/watch?v=athD-KFNJks

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18 décembre, avec -Nemesis-, M, C, G & T, au cinéma (Cap Vert)

Découverte.

J'ai l'impression que cette seconde partie grossie les défauts entrevus dans la première, à commencer par une mise en scène assez décevante pour ce qui est de l'action, c'est illisible, et parfois mal foutu, la bataille de La Rochelle qui aurait dû être un sommet est au final décevante.
Sinon, c'est dans la lignée du premier, pour ce qui est des bonnes (les personnages, à l'image de Louis XIII, le cadre, etc) et mauvaises choses (la photo trop sombre, l'action, etc). Si cet opus marque moins, c'est aussi que l'ambition change légèrement, le premier était avant tout un film d'exposition, on présente les personnages et enjeux, ici il faut les résoudre, et ça on sent que Martin Bourboulon le maîtrise beaucoup moins, et ne donne ni l'ampleur, ni l'intensité, qu'auraient mérités les personnages d'Alexandre Dumas.

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17 décembre, avec -Nemesis, en blu ray

Découverte.

Espion, lève-toi permet à Yves Boisset d'opposer un Lino Ventura calme et stoïque malgré les morts autour de lui et un Michel Piccoli fourbe, enchaînant parole mielleuse et langue de vipère.
Le film est bien construit, avance lentement et place presque tous les personnages dans une potentielle position de double-jeu, ce que Boisset maîtrise et il joue avec, notamment lorsque Bruno Cremer apparaît et refait basculer les pions.

Notons une intro sympa de JB Thoret avec le bluray.

Merci El Grande OG pour le cadeau !

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16 et 17 décembre, avec -Nemesis-, fichier perso

Revu.
Avec "Soldaat van Oranje", Paul Verhoeven braque sa caméra sur le destin de six amis néerlandais qui vont voir la Seconde Guerre mondiale les séparer, modifier leur vie et les mettre face à leur destin.

Quatrième film de Paul Verhoeven, "Soldaat van Oranje" retrace la vie de ces six hollandais durant une guerre où, comme tant d'autres pays, la hollande n'aura pas tenue très longtemps et se retrouva diviser
entre résistants, collabo & neutres tentant juste de survivre. Il les place chacun dans divers camps et positions, évitant assez vite toute facilité ou manichéisme, Verhoeven dresse un portrait humain de cette période,
avec les bons comme les mauvais côtés pour chacun.
Il ne fait pas dans l'héroïsme mais dans l'humain, montrant comment ils vont réagir face à cette guerre et l'occupation, subissant plus souvent les événements qu'autres choses, parfois influencés par divers éléments extérieurs
(protéger ses proches, fuir le danger, etc). Le cinéaste ne se pose pas en juge, mais préfère analyser les comportements et se montre même humaniste, montrant que d'un camp à l'autre, on n'est pas forcément diamétralement opposé
et l'on reste avant tout humain et on subit les événements.


C'est notamment sur le personnage de Rutger Hauer (génial comme toujours, ici un peu plus sobre que dans les 2 précédents films du hollandais) qu'il braque sa caméra, que l'on découvre d'abord bizuté
puis qui va peu à peu s'associer aux résistants, sans forcément le vouloir, du moins dans un premier temps, se retrouvant malgré lui dans des périples risqués.
Moins cru qu'il a déjà pu l'être, Verhoeven mêle drame, guerre et histoire d'amitié, sans oublier quelques petites touches d'humour, avec brio, faisant ressentir tout un éventail d'émotion
pour les personnages auxquels on peut s'identifier, allant de l'attachement au dégoût et sachant donner de l'importance à plusieurs, tout en restant surtout braquer sur Rutger Hauer.

Bénéficiant d'une belle reconstitution, qu'il met bien en valeur, il nous transporte au cœur de cette guerre entre la Hollande et l'Angleterre. Sachant prendre son temps pour bien développer les personnages,
il donne du rythme, de l'importance et de la tension aux enjeux. Teinté d'une certaine mélancolie et parfois du sentiment d'une vie gâchée, il fait ressortir toute l'émotion de ses personnages, pour faire de son film
un drame humain, touchant, qui ne manque, en plus, ni d'actions, d'humour ou de

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13 décembre, avec -Nemesis-, blu ray

Revu.

Jim Carrey en grande forme au service d'une variation comics du dédoublement de personnalité, c'est drôle, efficace, sexy (haa, Cameron!), endiablé et bourré d'idées inventives !

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9 et 10 décembre, en solitaire, fichier perso

Découverte.

C'est très fort ce que fait Abel Gance dans son portrait de Napoléon, surtout tout ce qui tourne autour de l'enfance, des symboles qui indiqueront le futur du premier empereur français, le tout sur un rythme survolté qu'on ne voit pas vraiment le temps passé (pour un film de plus de 5 heures),
avec quelques prouesses techniques incroyables (sa façon de jouer avec les couleurs, la superposition de certains plans etc) donnant des scènes mémorables (avec le prof d'histoire, les batailles ensuite).
Le bémol serait qu'il axe un peu trop la dernière partie sur lui et Joséphine, au point que tout ce qu'il avait construit notamment autour de Napoléon durant la révolution, passe un peu trop au second plan, idem pour l'ascension du futur empereur et sa montée en puissance, en coulisse et aux yeux de la population.

https://www.senscritique.com/film/napoleon/critique/4541077

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10 décembre, avec -Nemesis-, blu ray

Revu.

Compliqué d'apporter une pensée pertinente sur Blade Runner, tout a déjà été dis et redis dessus, et je rejoins la majorité, un immense film, en tout point, un film noir futuriste, où l'ambiance poisseuse est mêlée à un pessimiste total.

Dire que Scott à commencé au cinéma par Les Duellistes, Alien & Blade Runner, difficile de faire meilleur début !

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6 décembre, avec -Nemesis-, fichier perso

Revu.

Paul Verhoeven l'annonce lui-même à la fin du film, "Du caniveau à la vie bourgeoise" , destin de Katie Tippel ou l'ascension sociale d'une jeune femme dans l'Amsterdam du XIXe siècle.

Pour son troisième film, Verhoeven bénéficie certes d'un gros budget, bien qu'il n'ait pas pu mener ses ambitions à bien (portrait de femme et montée du socialisme, il se concentrera sur le premier point et nous transporte dans l'Amsterdam du XIXe siècle y pour suivre le parcours de Katie. Tout y passe, de son arrivée dans la ville à ses premiers pas dans la haute société en passant par ses petits boulots, ses joies et déceptions, ses rapports avec sa famille et diverses rencontres, notamment avec la petite bourgeoisie.
Portrait d'une femme persévérante et prêt à se battre, Verhoeren reste braqué sur cette belle femme, la rendant peu à peu fascinante et intrigante, par sa façon de naviguer entre les classes sociales.

La force de l’œuvre se trouve notamment dans son tableau de la Hollande du XIXe siècle. S'ouvrant de fort belle manière avec le trajet en bateau, il met d'abord en avant l'exode des campagnes vers les grandes villes puis, à travers le destin de Katie, capte la pauvreté puis la bourgeoisie de son pays, sa façon de vivre, les coutumes, les boulots ou encore les mœurs de cette époque.

C'est aussi une critique sociale et il met en avant la montée du capitalisme, le pouvoir de l'argent et l'oppression puis la répression des classes dominantes face aux prolétaires
(souvent mené par des intellectuels et/ou des artistes).
L'une des forces du film, c'est de mettre cette critique et ce tableau toujours en lien avec la montée de Katie dans la société et sa vision du monde à elle, comme lorsqu'elle découvre les conditions de travail à la laverie.
Il fait le lien avec la nature humaine, ses pulsions, sa bestialité et ce à tout point de vue ou encore sa cruauté, parfois mis en avant par des humiliations subies pour quelques sous (retour au capitalisme à tous les niveaux).

Verhoven donne de la puissance à ce portrait, faisant passer le spectateur par diverses émotions, de l'antipathie à la joie, ce qui est retranscrit dans l'atmosphère.
À l'image de ce qu'il met en scène, il n'hésite pas à montrer le sexe, la nudité et la violence de manière explicite mais jamais inutilement ou lourdement. Il sublime la belle Monique Van de Ven à l'inoubliable sourire et chevelure qui va passer de la crasse à l'élégance avec un nature

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5 décembre, avec -Nemesis-, dvd

Découverte.

Lorsqu'il met en scène La Gueule Ouverte, Maurice Pialat nous sort très clairement de notre zone de confort !
Ici, il suit l'agonie d'une femme mourante et l'impact sur ses proches, en particulier son fils & sa petite amie. La force du film tient dans son réalisme, dans le sens où les personnages sont humains, simples, et la mort est dure, et moche.
Du coup, le film te fait ressentir plusieurs émotions, c'est glauque parfois, glaçant souvent et ne recule pas devant la vision de la souffrance, sans excès non plus, avec ce qu'il faut de justesse.

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4 décembre, avec -Nemesis, fichier perso

Revu.

Pour son second film, « Turkish Délices », Paul Verhoeven continue de mettre en scène des mœurs libérées de toutes contraintes, et mettant ici l'ambition sur la construction dramatique d'un couple naissant et n'ayant pas de limite.

La passion amoureuse et sexuelle, l'addiction à l'autre, l'amour destructeur ainsi que la vie en couple, c'est une relation tumultueuse sous le signe de la libération et l'émancipation sexuelle que Paul Verhoeven met en scène dans son second long-métrage. Très cru, subversif, parfois provocateur et sans concessions, le hollandais violent met en avant cette belle mais chaotique histoire d'amour, teintée d'une certaine mélancolie.

C'est à travers le portrait de ces deux jeunes hollandais que Verhoeven déchaîne les passions en particulier Eric, qui voit en Olga la perfection, il en fait sa muse et lui donne tout son amour. Il décrit Eric comme un artiste anticonformiste, provocateur, charismatique et dont le sexe occupe une place omniprésente dans sa vie, face à une Olga qui va découvrir le monde d'Eric et sortir de sa vie aisée et bourgeoise. Verhoeven retranscrit avec un soupçon de naturalisme et beaucoup de générosité toute cette passion, allant de beaux moments lyriques à l'amour destructeur en passant par la consommation de celui-ci. « Turkish Délices » représente aussi le tableau d'une société hollandaise qui évolue, où la vie bohème et la libération sexuelle représentées par Eric sont opposées à la vie bourgeoise et traditionnelle de la famille d'Olga, surtout sa mère.

Très bien écrit et sans oublier l'humour, « Turkish Délices » bascule peu à peu vers le drame où l'amour fou ne survit pas à la vie de couple et au temps qui passe. Verhoeven offre un cocktail d'émotion avant de voir, avec mélancolie, les changements de la vie et du temps. Enfin l’œuvre repose aussi sur son talentueux duo de comédiens, avec Rutger Hauer déjà en haut de l'affiche, où son charisme crève l'écran.

Dès ce second film, Paul Verhoeven pose les bases de son cinéma et livre avec « Turkish Délices » une histoire d'amour, crue et sincère, non conventionnelle sur fond de libération sexuelle dans une société hollandaise en évolution.

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1 et 3 décembre, en solitaire, fichier perso

Découverte.

Pouah, c'est nul, quelques petites bonnes idées évitent l'ennui profond, mais c'est poussif, pour au final, excepté un peu de mystère, ne pas vraiment retranscrire la potentielle force de ce personnage et de son destin.

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3 décembre, avec -Nemesis, fichier perso

Revu.

Bref, pas de quoi casser trois pattes à un canard laqué, mais difficile de ne pas se laisser prend au jeu d'une aventure dans l'Ouest, drôle et bien foutue, et emmenée par deux comédiens au top.

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1er décembre, avec -Nemesis- et Gilles, cinéma (cap vert)

Découverte.

Un film décevant, ne ressemblant même pas à du Scott si on se fie à ses anciens biopics. Ici, il y a un côté wikipedia très prononcé, une succession de scène relatant des évènements marquants allant de la Révolution jusqu'à l'exil, mais tout ça sans lien, sans construction que ce soit politique ou dramatique, quelques pistes abordées qui ne donne sur rien, et au final il y a juste la grandeur de Napoléon, et sa chute.
Bref, un film aussi vite vu qu'oublié, et c'est triste de dire ça d'un film de Ridley Scott, déjà, et sur Napoléon.

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28 novembre, avec -Nemesis-, P & M, au cinéma (cap vert)

Découverte.


L'Abbé Pierre ne surprend pas, on s'attend à un biopic scolaire/wikipedia, c'est à peu près ce qu'on a. Le metteur en scène tente bien quelques petits trucs par moments, mais bon, c'est noyé au milieu d'un cadre beaucoup, beaucoup
trop scolaire, avec ce qu'il faut de bienpensance et de non prises de risques. En fait tout ce qui est de positif se retrouve noyé là dedans. Et la fin, on l'attend, elle est retardée... Enfin.
En soit, le personnage méritait mieux que ça, là ça sonne un peu "super-héros" et la majeure partie des aspects de sa vie est rapidement abordée et surtout guère rendue intéressante.

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26 novembre, en solitaire, fichier perso

Découverte.

Je sors un peu déçu, alors que j'en attendais beaucoup (Ben Stiller oblige, mais aussi le sujet en lui même, rien que le titre trompeur français qui promettait le portrait d'une génération). En fait c'est une succession de clichés sur 1h39, presque toutes les situations/personnages sont enfermés dans des cases, et les aspects les moins convenus (l'homosexualité, le SIDA, la charge intéressante de Stiller contre les médias, qui fait d'ailleurs écho à ses propres débuts) sont guère approfondis, comme si le futur Derek Zoolander ne savait pas sur quoi se concentrer ou voulait aborder trop de choses pour un film d'1h40.
Il reste des bons moments, l'idée de la caméra qui les suit, quelques répliques d'un Ethan Hawke en grande forme et malgré tout, un contexte très "début 1990" qui fonctionne bien.

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24 novembre, avec -Nemesis-, fichier perso

Revu.

On reconnaît Paul Verhoeven, dès ce premier film et si Wat Zien Ik? n'atteint pas la maestria des films hollandais qui suivront, ça n'en demeure pas moins une chronique potache et amusante de la prostitution d'Amsterdam.

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22 novembre, avec -Nemesis- et J., cinéma (cap vert)

Découverte.

Mouai.
Il y a de l'ambition, plein de points intéressants, notamment esthétiquement, mais à trop vouloir se rapprocher de Ghost in the Shell voire de 2001 (sur la fin), le film finit par ne plus exploiter ses idées et pistes scénaristiques, et termine dans une optique de "toujours plus". C'est dommage car jusqu'au milieu, voire un peu plus, l'enquête se tient bien, les personnages sont intrigants, et il plane une atmosphère de mystère assez prenante, avec un univers passionnant à tout point de vue.

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20 et 21 novembre, avec -Nemesis-, en blu ray

Découverte.

La meilleure partie d'Un flic à la maternelle réside, comme le titre l'indique, dans les moments où, infiltré, Schwarzy se retrouve à être prof face à une bande de gamin. Malheureusement, il faut se farcir autour, principalement avant et après, une histoire de malfrats. C'est donc dans la comédie que le film trouve son salut, là où la partie plus thriller ou action, peine un peu plus.

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20 novembre, en solitaire, fichier perso

Découverte.

Un Maigret assez dynamique, axé sur l'enquête, évidemment, tout en prenant le pouls du beau Paris de l'époque. Gabin est parfait pour ce rôle, sûr de lui & prenant de la place, et il est bien entouré, avec une alchimie entre les personnages l'entourant, qu'ils apparaissent beaucoup ou non. L'intrigue devient même secondaire face à cette foule de personnage, et c'est là l'une des réussites de Jean Delannoy.

+ Les Trois Mousquetaires - D'Artagnan:

Revu le 19 et 20 Novembre 2023 avec -Nemesis-, via Canal+, même ressenti :

Je n'avais que le roman de Dumas en tête, pas les autres adaptations, et ici, Bourboulon n'en garde que les grandes lignes et l'essence, tentant surtout de créer un grand film d'aventure épique.
Et ça fonctionne plutôt bien, notamment grâce à des personnages bien mis en scène, qu'ils soient importants ou non, il y en a beaucoup, et chacun trouve sa place.
Il trouve une place dans un contexte fort, celui du tandem Louis XIII / Richelieu, avec tout ce qu'il faut en complot, guerre de religion et intrigue de pouvoir. Au milieu de ça, les mousquetaires, 3 puis 4, et l'alchimie entre eux fonctionne, même si c'est vraiment D'Artagnan, comme le titre l'indique, qui est mis en avant.
Alors, tout n'est pas parfait, dans un soucis de reste simple, certaines sous-intrigues n'apportent pas grand chose (à voir dans la suite) et surtout, Bourboulon semble être atteint de parkinson lorsqu'il s'agit de filmer les scènes d'action.

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19 novembre, avec -Nemesis-, blu ray

Revu.

Un Clint majeur, tout en restant dans son style, et sans jamais singer une quelconque mise en scène japonaise, Easwtood opte pour leur point de vue, mais toujours avec un côté américain, on sent que le sens de l'honneur n'est pas dépeint d'un œil japonais mais bien du sien, et c'est ça qui rend Lettres d'Iwo Jima encore plus fort, cette subtilité d'un américain qui tente de comprendre une autre culture, qui plus est durant une guerre où ces deux cultures se sont opposées.

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17 novembre, en solitaire, fichier perso

Découverte.

Si Sly a vite renié ce film, qu'il a, selon lui, fait pour le pognon, ça n'empêche pas Over The Top d'être plutôt cool a plus d'un titre. Il y a déjà l'aspect 2nd degré, et toute l'émotion liée au retrouvaille d'un père et de son fils, ici le réal en fait des caisses, avec violon et mou triste de Sly à l'appui, ça en devient parfois drôle, et sinon, quelques petites séquences qui fonctionnent plutôt bien, notamment les compétitions de bras de fer !

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16 novembre, en solitaire, en blu ray

Découverte.

Bon, ce n'est pas au même niveau que l'immense premier film mais cette suite demeure sympathique, portée par un duo Ben Stiller/Owen Wilson au top et bien accompagné, que ce soit par Will Ferrell ou simplement Penelope Cruz. C'est plein d'auto-dérision, c'est drôle et les passages de stars sont, comme dans le premier film, bien amenés.
Malheureusement, et c'est un peu symptomatique de notre époque, le film ne peut s'empêcher de trop faire de référence au 1er film, au lieu d'avancer "sans se retourner", et certaines scènes manquent de saveur tant elles donnent l'impression de n'être qu'une redite du 1er opus mais en moins frais, sans oublier, effectivement, que les auteurs sont moins inspirés ici qu'à l'époque du 1er.

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15 novembre, avec Plume231, cinéma

Découverte.


S'il met en scène une église qui prive une famille juive de son enfant (sauf s'ils se convertissent), Bellocchio met, à mon sens, surtout en scène la chute d'un pouvoir, celui de l'Eglise, de plus en plus contesté, durant le (long) règne de Pie XIX. Un pouvoir et une institution qu'il critique fortement, à travers l'histoire (vraie) de ce gamin "converti de force/sans le vouloir". Certes, ça manque parfois un peu de finesse dans certaines thématiques/charges, mais ça fonctionne malgré tout, les personnages, même ceux que l'on voit peu, sont bien dépeints, ils servent les thématiques, et la plongée dans la fin d'un pouvoir à Rome est extrêmement bien faites, et minutieuse.

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15 novembre, en solitaire, sur YouTube

Découverte.

Un documentaire court mais qui couvre assez bien la carrière de Jim Carrey, préférant d'ailleurs s'attarder sur l'homme, son talent, sa façon de voir le monde qu'une plongée réel dans les coulisses de ces films.
Le personnage est fascinant, et ce documentaire lui rend bien honneur.