Carnet de lectures 2020

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4 janvier 2020
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On commence l'année 2020 avec un gros coup de coeur.

Désorientale est une superbe fresque familiale, retraçant l'histoire et les origines de la famille Sadr, de l'Iran à Paris. On y découvre des personnages attachants, bien que parfois horripilants, des secrets de familles, des désirs refoulés... La "petite histoire familiale" s'inscrit dans la grande, celle de l'Iran et cet aspect assez didactique du roman est très réussi. Non seulement il permet d'appréhender l'histoire de l'Iran, mais aussi d'éveiller la curiosité. Il ne s'agit jamais de donner un cours d'histoire au lecteur, mais simplement de l'informer, de le pousser à lire plus, à se renseigner.

Je ne connais pas grand chose de l'histoire iranienne, je ne connais pas grand chose de l'histoire du Moyen-Orient et ce roman de Négar Djavadi m'a donné envie de me cultiver, de sortir un peu de mes connaissances occidento-centrées (je ne sais pas si ce mot existe).

L'histoire croise deux strates temporelles : celle de la famille Sadr (sur près d'un siècle) et celle de Kimîa . Kimîa est une femme passionnante, attachante et surtout forte. Elle remet en question les héritages familiaux avec beaucoup de tendresse, et se fait la voix d'une recherche de liberté absolue. J'ai découvert ce personnage avec beaucoup de plaisir, et j'ai été assez triste de la laisser une fois le livre achevé.

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5 janvier 2020
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Petit roman qui se lit vite. On avance vers la fin, sans savoir trop où l'on va, sans être vraiment trop sûr de ce qu'il se passe. Les personnages sont durs à cerner, même si le narrateur apparaît rapidement comme le parfait manipulateur.

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8 janvier 2020
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Je crois que tout ce qu'il y avait d'original à dire sur Orgueil et Préjugés a déjà été dit, je vais donc me contenter de répéter ce qui a sûrement été écrit.

L'histoire est parfaitement construite, tout s'enchaîne de façon fluide, il n'y a pas de lenteur, c'est vraiment dur de lâcher le livre une fois qu'on l'a commencé. Les passages descriptifs ne sont pas rébarbatifs, ils servent l'histoire et permettent l'immersion dans la société anglaise.

Les personnages sont tous fantastiques. Soit parce qu'ils sont excessivement attachants, soit parce qu'ils sont excessivement repoussants. J'ai trouvé le personnage d'Elisabeth particulièrement bien construit. Dès le début du roman ses défauts sont exposés, et au risque de me répéter, un personnage avec des défauts est un personnage réussi. Elisabeth est brillante, mais elle est aussi têtue, fidèle et foncièrement sincère. Que dire de Darcy, si ce n'est que - bien évidemment - je suis tombée amoureuse de lui.

Le style de Jane Austen contribue également à faire de ce roman un véritable coup de coeur. Entre phrases bien tournées, impertinence (très anglaise ?) et tendresse non dissimulée pour ses personnages, Jane Austen ne peut que séduire.

Bref, gros coup de coeur.

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9 janvier 2020
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Livre qui se lit vite, autobiographie efficace : on y croit, ça ne sent pas trop le "faux", et on s'attache (mais pas trop) à l'histoire de l'auteur. Pas une lecture époustouflante, mais c'était un bon moment.

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11 janvier 2020
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Difficile de noter/critiquer ce genre de récit.
Je me contenterai de dire que l'écriture de Vanessa Springora est précise, concise et efficace. Les mécanismes de l'emprise, de la manipulation et de la dépossession de soi sont analysés avec beaucoup de finesse, mais aussi de distance. C'est évidemment un récit qui se fait critique d'une époque, d'une société, et d'une élite intellectuelle. Un témoignage nécessaire qui ne laisse pas indemne.

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16 janvier 2020
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Roman sympathique, deux récits de femmes qui se croisent et s'entremêlent. La narration est sympathique, et le livre se lit assez aisément. Pas un réel coup de cœur, mais un bon moment de lecture.

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22 janvier 2019

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22 janvier 2020
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Cette pièce est merveilleuse. Tout a sûrement déjà été dit sur Cyrano, je ne vais donc pas m’appesantir. Cyrano est un personnage extraordinaire, à la fois touchant, spirituel, mordant et tendre. La pièce est incroyablement moderne, elle est construite avec brio, tout fonctionne, tout est admirable. Mon avis n'est pas du tout objectif, j'ai été complètement séduite par cette lecture, je n'en attendais pas tant.

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25 janvier 2020

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27 janvier 2020.
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... j'ai un peu honte, mais je n'ai pas vraiment apprécié. Le livre m'est tombé des mains, peut-être une relecture serait utile (aucune envie pour le moment, un jour peut-être).

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février 2020

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17 février 2020
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Une histoire d'amour impossible, un roman d'apprentissage et le portrait d'une âme.

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22 février 2020

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26 février 2020 (lu pour le travail)
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Céleste, ma planète, c'est la rencontre d'une dystopie et d'une histoire d'amour. Mais c'est aussi une fable écologique très efficace (à mon sens). L'écriture de Timothée de Fombelle est très facile d'accès, le livre se lit vraiment rapidement, mais avec plaisir.

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20 mars 2020 (lu pour le travail)

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19 mars 2020
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Mon préféré pour le moment.

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22 mars 2020
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Pas mon préféré, mais très efficace.

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25 mars 2020
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Un peu comme Agatha Christie, en français, plus social, plus sombre, plus glauque.

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28 mars 2020
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Pas du tout mon genre de prédilection, mais qu'est-ce que j'ai adoré !
L'écriture de Pierre Pevel est hyper agréable, ça m'a un peu rappelé le Dumas de Monte Cristo. L'histoire est bien ficelée, on avance vite, c'est plaisant. Les personnages sont tous très chouettes (amour infini pour Griffont et Isabel).

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29 mars 2020 (merci l'insomnie)
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Circé est un personnage complexe, attachant, sensible et puissant. Je ne suis pas une fana de mythologie (j'ai du mal à retenir les noms de tout le monde, je me perds dans les aventures de chacun∙e) et pourtant j'ai adoré ce roman.

L'histoire est entraînante, la réécriture est réussie (dis-je sans être une fine connaisseuse). J'ai aimé me plonger dans les aventures de Circé (que je confondais avec Calypso), et j'aurais presque aimé que le livre ne s'arrête pas si tôt.

La traduction est agréable à lire, je n'ai pas trouvé de lourdeurs (parfois, c'est le cas), et la langue était à la fois accessible et riche.

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2 avril 2020
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Une grosse claque.

L'histoire est menée d'une main de maître. Je ne préfère rien écrire sur l'intrigue, histoire de permettre à ceux et celles qui me liraient de tout découvrir seul∙e∙s.

C'est un livre qui m'a rendue prisonnière. L'atmosphère créée dans le livre était tellement pesante à certains instants que je lisais le livre de façon compulsive, tournant les pages avec beaucoup d'impatience mais aussi de frénésie.

J'ai beaucoup aimé les personnages d'Intérieur nuit, ils sont imparfaits, cabossés et plein de défauts. Ils sont humains, énervants et donc foutrement intéressants.

Un bon livre pour les fans de thriller (et pour les autres aussi)

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6 avril 2020
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Cetta Luminita quitte son Italie natale pour les USA, emportant avec elle son fils Natale (très vite rebaptisé Christmas par les services de l'immigration). Mue par cette quête du rêve américain, mais aussi par la nécessité de quitter un passé plus que douloureux (le livre s'ouvre sur le viol dont est victime Cetta), elle va batailler, et tenter de devenir une "vraie américaine".

On suit à la fois l'histoire de Cetta, mais aussi celle de son fils, on chemine avec eux dans ce New-York qui ne fait de place à personne, si ce n'est à la violence.
Le livre est ponctué de scènes violentes (bagarres, mais aussi et surtout viols), et il faut avoir le cœur bien accroché et préparé à ces descriptions visuelles. Étaient-elles toujours nécessaires ? Je n'en suis pas tout à fait convaincue.

J'ai parfois eu des impression de longueur, comme si l'histoire était délayée, repoussée, mais de façon complètement arbitraire et parfois artificielle. Cependant, c'est un livre qui se lit bien, un bon page-turner. Le principe de la saga familiale fonctionne à plein régime, les ficelles sont visibles mais agréables à dénouer

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avril 2020
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Bon polar, personnages attachants.

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avril 2020
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Retrouvailles avec Goliarda, comme avec une vieille amie.

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16 avril 2020

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17 avril 2020

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26 avril 2020

Je (re)découvre Laurent Gaudé. Je pensais avoir lu ce roman au lycée, mais finalement, je n'en suis plus si sûre.

J'ai beaucoup aimé lire ce roman. Tout d'abord parce qu'il se passe en Italie, et que j'ai une affection (voire une attirance) démesurée pour tous ces livres qui nous font vivre le temps de quelques pages au rythme des Italiens, et plus particulièrement des Italiens du sud. J'aime ces romans, puisque bien souvent ils rendent compte d'un rapport charnel et sensuel à la nature, aux paysages et aux autres. Ce roman ne déroge pas à la règle.

Le Soleil des Scorta retrace le parcours d'une fratrie qui tente de s'enrichir tout en déjouant la malédiction familiale. Dans ce roman il fait très chaud, on sent l'odeur de la terre sèche, des cigarettes, de l'huile d'olive. J'ai apprécié suivre les personnages imaginés par Gaudé, je les ai trouvés attachants.

C'est un livre qui se lit bien. Cependant, petit bémol (ou vraie fixette personnelle) : trop de phrases courtes. La phrase courte comme arme de la modernité, ça ne me convainc pas trop, je trouve que ça manque de rondeur, et que ça donne parfois un tempo étrange à la narration.

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28 avril 2020

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24 mai 2020

Grosse déception

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25 mai 2020

Le charme suranné d'Agatha Christie opère sur moi à chaque fois. J'ai beau froncer mes sourcils en lisant quelques remarques sur le "sexe faible" et sur les "orientaux", je prends un plaisir fou à lire ses romans.
Cartes sur table est de loin mon préféré. L'intrigue est géniale, le dénouement parfait.
Encore un bon moment de lecture.